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| GABRIELLE - Chaque douleur est une mémoire. | |
| Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: GABRIELLE - Chaque douleur est une mémoire. Sam 14 Juil - 16:17 | |
| earhart, gabrielle hope " indépendante orgueilleuse convaincante solitaire "
NOM(S) ∞ Earhart, comme la célèbre aviatrice, mais aucun lien de parenté. PRÉNOMS ∞ C'est sa mère qui a choisir Gabrielle, pour sa consonance française qui lui rappelait son amour de ce pays. Quand à Hope, c'est son père qui espérait un avenir meilleur pour ses enfants, sans guerre ni blessure. SURNOMS ∞ Gab, Gabi, mais il n'y a que son frère et les personnes vraiment proche d'elle qui ont le droit de l'appeler ainsi. DATE ET LIEU DE NAISSANCE ∞ Treize juin mille neuf cent quatre vingt-dix à Fort Wayne, Indiana. ÂGE ∞ Vingt-deux ans. NATIONALITÉ ∞ Américaine. MÉTIER/ETUDES ∞ Elle a mit fin à ses études de biologie il y a de cela un an, elle est maintenant secrétaire médicale. SITUATION FINANCIÈRE ∞ Moyenne, elle fait en sorte de pouvoir vivre décemment. STATUT CIVIL ∞ Célibataire, elle pense que l'amour n'est pas pour elle, pas en ce moment. GROUPE ∞ I'll see you soon. AVATAR ∞ Emma Watson. EST-IL UN SCÉNARIO ? ∞ Oui, de A. Samuel Holloway. CRÉDITS ∞ Tumblr.L'armée est son pire cauchemard Δ Était une jeune femme assez joyeuse avant le décès de sa mère Δ N'a plus que son frère pour tout repère Δ Mange les skittles par couleur Δ Est très indépendante depuis ses quinze ans Δ Reste une grande enfant malgré puisqu'elle adore regarder les dessins animés Δ Aime l'odeur de l'air après une averse Δ Le suicide est un acte lâche à ses yeux Δ A peur d'être un jour dépendante de quelqu'un Δ À arrêter ses études de biologie en apprenant le réengagement de son frère pour une nouvelle période dans l'armée Δ Est complexé par sa petite taille puisqu'elle ne mesure qu'un mètre cinquante-huit Δ A dû passer son permis à trois reprises avant de l'obtenir Δ Est allergique au kiwi Δ Elle a toujours voué une certaine admiration à Audrey Hepburn Δ Aimerait pouvoir oublier son passé Δ Arrive à occulter ses problèmes seulement quand elle dessine Δ Cours tous les matins pour se maintenir en forme Δ Ne montre jamais quand elle a peur Δ Si elle est sur cette base militaire c'est parce que son frère y a été muté et elle vit dans la maison de fonction de ce dernier.
- Spoiler:
votre pseudo ∞ Beeze. votre prénom ∞ Elizabeth. un petit surnom qui vous colle au teint ? ∞ Eli. région/pays ∞ France, Normandie. votre âge Dix-huit ans. - Code:
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◖<pris>célébrité</pris> <perso>prénom & nom</perso> (si vous ne réserver pas l'avatar remplissez ce champ à la fin de votre présentation)
◖<reserve>emma watson</reserve> › <perso>gabrielle earhart</perso> ( si vous réserver l'avatar remplissez ce champs et une administratrice le mettra dans le bottin)
Dernière édition par Gabrielle Earhart le Sam 14 Juil - 19:19, édité 7 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: GABRIELLE - Chaque douleur est une mémoire. Sam 14 Juil - 16:17 | |
| votre histoire
La journée avait commencé comme les autres, le petit déjeuner avait été préparer par sa mère et elle était descendu en compagnie de son frère pour se restaurer avant de partir pour l'école. Son père était enfin revenu pour une permission de deux semaines, pendant six mois elle n'avait pu entendre sa voix qu'au bout du téléphone et ce n'était pas toujours facile. Alors quand il était revenu, elle avait littéralement sauté dans ses bras, heureuse de le retrouver. Il n'avait pas changé, mais il était clair que quelque chose n'était plus pareil dans son regard, cette petite étincelle qui faisait toujours pétiller ses yeux. Bien qu'elle n'ait que dix ans, Gabrielle savait très bien qu'il allait repartir et cela lui brisait le cœur. Alors avec son frère, ils en profitaient un maximum, essayant de passer le plus de temps possible en sa compagnie. Ce repas en famille avait été comme tous les autres, joyeux et rythmer par une conversation qui allait un peu dans tous les sens. Quand il avait été temps de partir, son père avait glissé quelque chose à l'oreille de son frère avant de la prendre dans ses bras. « Travaille bien ma puce, fait en sorte que je sois fier de toi. » Elle avait acquiescé de toutes ses dents avant d'attraper son sac pour ne pas manquer le bus. Le trajet avait été normal, elle avait partagé avec sa meilleure amie le bonheur de revoir son père, même si cette dernière n'avait pas sa chance puisque son père était toujours en mission. C'était la chose bien sûr une base, les enfants vivaient la même chose en ayant l'un de leurs parents qui partaient dans un pays étranger pour plusieurs années. Que ce soit la mère ou le père, chacun y était habitué depuis son plus jeune âge. Au collège, la matinée avait un peu plus mouvementé que prévu avec un contrôle surpris, mais le reste avait été comme tous les jeudis. « Tu manges avec nous ? » À l'heure du déjeuner, elle avait eu un petit sourire quand l'un des garçons de sa classe l'avait invité à sa table avec ses amis. Comme toutes les jeunes filles de son âge, elle trouvait la plupart des gars complètement idiots, mais pas celui-là. Sa mère lui avait expliqué avec un petit air entendu que c'était son premier coup de cœur et elle ne pouvait plus s'empêcher de rougir dès qu'il lui adressait la parole. Mais elle avait accepté avec joie et ce moment avait été plutôt amusant, chacun essayant de faire manger des choses ignobles aux autres, faisant naître des éclats de rire dans le réfectoire. Puis tout avait littéralement basculé, elle était en cours des mathématiques, l'une de ses matières préférées quand la porte s'était ouverte sur la principale adjointe de l'établissement. C'était toujours un phénomène quand un adulte venait dans une classe, les chuchotis commençant à enfler pour savoir le pourquoi de sa présence. Là, tous les regards étaient posés sur les deux adultes qui chuchotaient tout en lançant des regards dans la pièce. Puis le silence se fit immédiatement quand leur conversation prit fin. « Mlle Earhart, vous voulez bien me suivre ? » La question n'en était pas vraiment une, c'était plutôt une sorte de politesse et le cœur de Gabrielle manqua plusieurs battements pendant qu'elle se mettait sur ses pieds. Ses camarades avaient les yeux poser sur elle, elle le sentait et la sensation était plus que désagréable. Le chemin jusqu'à la partie de l'établissement abritant les bureaux de la direction lui sembla être tellement long, qu'elle eut l'impression que cela faisait des heures qu'elle avait quitté la salle quand elles arrivèrent. C'était la première fois qu'elle rentrait dans le bureau du principal, il fallait même dire qu'elle n'avait pas vu cet homme lors de son discours le jour de la rentrée. Étant tellement petite, elle n'avait entendu que sa voix. En le voyant pour la première fois, elle l'a trouvé ridiculement étrange pour tenir ce poste. Elle s'attendait à un homme d'un certain âge, avec de la barbe et un air sage sur le visage, un peu comme son grand-père tout compte fait, mais ce ne fut pas le cas. Il était grand, encore assez jeune pour pouvoir paraître séduisant si on omettait le masque qui peignait son visage, tout le contraire de ce qui avait pu lui traverser l'esprit. La question du pourquoi elle se trouvait ici lui traversa encore une fois l'esprit quand elle remarqua que sa voisine et accessoirement meilleure amie de sa mère était aussi dans le bureau, là il était clair que ce n'était pas normal. On lui demanda de s'asseoir et elle le fit sans s'en rendre compte. « Gabrielle, cette Madame Burdwell est venu au nom de ta mère pour te ramener chez toi. Je t'autorise donc à la suivre et t'excuse pour le reste de la journée. » Le chemin en voiture avait été le pire de sa vie, elle ne savait vraiment pas à quoi s'attendre avant de voir une ambulance gare devant chez eux avec une effervescence de personnes aux alentours. Policier, pompier ainsi que curieux étaient en train de déambuler. Son cœur manqua plusieurs battements quand elle vit sa mère en larmes dans les bras de son frère qui avait dû être raccompagné par une autre connaissance. C'est sans s'en rendre compte que Gabrielle quitta l'habitacle de la voiture pour courir vers eux pour savoir ce qui se passait. Sa mère la vit tout de suite et la serra dans ses bras tout en déposant des baisers sur son front, lui murmurant que tout irait bien, qu'il ne pouvait pas en être autrement. Puis la nouvelle fit donner et elle crut que son monde allait s'effondrer. « Ton père a eu un accident dans le garage... Il... Il est décédé. » Elle ne pouvait pas y croire, c'était tout bonnement impossible et ses nerfs la lâchèrent complètement quand elle vit le brancard transportant le corps sans vie passer dans l'allée de leur maison. Laissant les larmes couler, elle comprit à cet instant même que sa vie avait totalement basculé. La journée avait été vraiment trop longue, Gabrielle ayant eu l'impression qu'il y avait eu plus de vingt-quatre heures. C'était rare qu'elle ait ce genre de coup de barre, elle faisait en sorte d'être forte parce qu'elle aurait eu un paquet d'occasion de baisser les bras et de ne pas essayer de remonter la pente. Cela faisait quatre ans maintenant que son père n'était plus auprès d'elle afin de la soutenir. Son décès avait été un véritable choc pour tout le monde et encore plus pour sa mère qui était devenu dépressive, ne trouvant plus goût à rien ou presque. Puis son frère était maintenant un soldat à part entière, il avait fait le choix d'entrée dans l'armée et rien n'avait pu le retenir, pas même les cris de désespoir de sa génitrice. Aujourd'hui, ses cours avaient été un véritable calvaire et elle avait eu l'impression que son cerveau ne voulait tout bonnement ne rien enregistrer, il n'y avait que lors du cours de physique qu'elle avait été un tant soit peu à l'écoute de son professeur. C'était la matière qui l'intéressait le plus, mais même aujourd'hui elle avait du faire des efforts pour ne pas se laisser aller à penser a autre chose. Une fois sortie de l'enceinte de l'établissement, elle avait attraper une cigarette dans son sac et l'avait fumer tranquillement, laissant la nicotine faire son effet sur son organisme. Elle fumait depuis quelques mois maintenant, occasionnellement et personne dans son entourage n'était au courant. Personne n'y prenait garde surtout. Puis elle avait attrapé son téléphone afin d'attendre l'appel de son frère, celui-ci l'appelait deux fois par semaine quand il le pouvait et elle attendait toujours ce moment avec une impatience non dissimuler. Le coup de fil est rapide comme toujours, il lui demande si tout va bien et que si elle a besoin de quoi que ce soit, surtout au niveau des liquidités, elle peut se servir sur son compte. Comme à chaque fois, elle l'envoie balader, elle a maintenant près de seize ans et peut très bien se débrouiller seule, ce n'est pas parce qu'elle est encore mineure qu'elle est une incapable. C'est toujours le même discours, toujours la même dispute et cela se finit assez froidement, mais tout sera encore une fois oublié dans quelques jours. La nuit est maintenant tombé et bien que la visibilité est assez faible, elle remarque l'ombre d'un corps sous le pont et en s'approchant, son cœur manque plusieurs battements. Il y a là un homme, elle l'a déjà vu à plusieurs reprises, qui tient une arme contre sa tempe. Cela lui rappelle tout de suite son père, bien que celui-ci n'ait pas choisi une arme à feu afin de mettre fin à ses jours, mais simplement une corde. Les souvenirs remontent, elle revoie le brancard qui passe devant ses yeux, le calvaire de sa mère après cette période et tout le reste. L'envie de hurler lui prend les entrailles, elle a envie de remettre cet homme en place mais quand elle ouvre la bouche, sa voix est claire et surtout sans once de reproche. « Ce n'est pas la solution. Mon père s'est suicidé en permission, je sais ce que je dis. » Pourtant son corps tremble imperceptiblement et pendant qu'il semble perdu dans ses pensées tout en la fixant, elle s'en va sans dire quoi que ce soit d'autre. Elle sait que ce n'est jamais facile pour un soldat de revenir et devoir faire face à une normalité presque déconcertante, c'est une horreur pour eux. Gabrielle ne l'avait pas compris dans le regard de son père, même si elle avait bien vu que cette étincelle avait disparu, mais maintenant elle comprend très bien. La guerre change tout et elle sait que son frère risque aussi de vivre la même chose. Mais pendant qu'elle prend le chemin qui la ramène sur la base, ses pensées ne vont que vers cet homme qui était sous ce pont... Samuel... Cet homme qui elle l'espérait, n'avait pas choisi la lâcheté. Les hôpitaux étaient des endroits où les gens essayaient de mettre le moins souvent les pieds, il fallait bien avouer que l'ambiance y était étrange que ce ne fût jamais très gai, sauf peut-être pour une naissance. Ces deux dernières années, Gabrielle y avaient passé le plus clair de son temps afin d'être aux côtés de sa mère, de la soutenir dans le combat qu'elle menait contre la maladie. Tout avait complètement changé après « l'accident » de son père comme tout le monde l'appelait, personne ne voulant avouer qu'il avait préféré la lâcheté au fait se tenir pour vivre avec sa famille. Malgré tout l'amour qu'elle avait pour lui, la jeune femme ne pouvait s'empêcher de le détester pour avoir choisi le suicide et les avoir abandonnés. Sa mère n'avait tout bonnement pas supporté d'avoir perdu l'homme qu'elle aimait, tout doucement elle avait sombré dans la dépression en laissant ses deux enfants faire face à la vie. Elle avait donc grandi plus vite que les autres jeunes filles de son âge, devant tenir la maison quand sa génitrice avait un moment de baisse de moral, ce qui arrivait un peu trop souvent. Son frère tentait de l'aider, mais elle n'avait pas pu l'empêcher de vivre sa vie, étant plus âgé il avait plus de responsabilité au niveau de l'école avec le diplôme qui se profilait. Puis comme si cela ne suffisait pas, il avait pris la décision de rejoindre les rangs de l'armée dès le lycée fini, voulant suivre les traces de son père. Cela avait été la goutte d'eau qui avait fait déborder le vase et Gabrielle avait eu une crise comme jamais auparavant. Elle l'avait insulté son aîné de tous les noms d'oiseaux qu'elle connaissait, avait tenté de le frapper avant de lui dire qu'il ne méritait qu'une chose, de finir comme leur père. Bien entendu, elle ne le pensait pas une seule seconde, mais le fait qu'il est choisi cette voie avait été comme une trahison à ses yeux. À quatorze ans, elle voyait un autre avenir pour son unique frère. Il était un peu comme sa dernière famille et elle ne pouvait pas se permettre de le perdre. Puis il y avait eu l'enchaînement de broutilles, jusqu'à ce qu'elle ne se rende compte que sa mère perdait du poids, avait des trous de mémoire et des vertiges. Inquiète, elle avait pris rendez-vous avec nombres de médecins avant que le verdict ne tombe, tumeur au cerveau. Elle avait tenté de faire face, tout en essayant de compter sur son frère qui avait beaucoup à faire avec ses entraînements à l'armée et tout le reste. Le combat avait été long, terrible pour tout le monde, mais la rémission était arrivée un peu plus de six mois plus tard, donnant un nouveau du courage à Gabrielle. « On va pouvoir se donner la force de reconstruire notre famille ma chérie, tout va aller beaucoup mieux. » Ça avait été le cas pendant une petite période, sa mère avait retrouvé le sourire, même si ce n'était toujours pas aussi sincère qu'avant le décès de son père et sa maladie, mais les choses allaient mieux. Elle avait même pu reprendre un peu le cours normal de son adolescence en prenant place dans quelques associations pour la protection des animaux ou encore pour participer à quelques manifestations pour le droit des femmes. Ça avait duré près de quatre mois, avant la rechute. Le médecin avait alors expliqué que cela pouvait arriver et qu'ils allaient tout faire pour leur annoncer une autre bonne nouvelle d'ici quelques mois. Mais ça n'avait pas été le cas. Sa mère avait l'air d'avoir complètement perdu le peu de force qu'elle avait retrouvée et baisser les bras, préférant choisir une ici fatale plutôt que tenter de se battre. Gabrielle l'avait compris un jour en la voyant regarder une photo de son père, les larmes aux yeux, elle voulait tout simplement le rejoindre. Voilà pourquoi elle se retrouvait à l'hôpital, à veiller sa mère qui était à l'article de la mort. Une infirmière l'avait appelé à près de trois heures du matin pour lui annoncer qu'il ne lui restait plus beaucoup de temps, donc elle avait enfilé des vêtements au hasard pour se précipiter ici. En entrant dans la chambre, une étrange sensation l'avait étreinte et elle avait attrapé la chaise afin de s'asseoir auprès du lit. En attrapant la main glacée de sa mère, un frisson avait parcouru son corps, elle avait l'impression que la mort avait déjà son emprise sur elle. « Je suis là maman, tout va bien, je serais toujours près de toi. » C'est le genre d'une phrase qu'un parent disait à son enfant et pas le contraire, mais elle se l'était promis dès qu'elle avait appris que la tumeur était revenu, être là jusqu'au bout. Les calmants devaient lui faire du bien, parce qu'elle eut un sommeil calme jusqu'à ce qu'elle n'ouvre les yeux près de quatre heures après son arrivée. Sa voix rauque l'interpella doucement. « Où est ton frère ? » Gabrielle ferma les yeux, il était partie en mission et bien qu'elle l'avait prévenu de l'état de leur mère, il n'avait toujours pas obtenu de permission afin d'être auprès d'elle. Il avait pourtant fait tout son possible, mais rien pour le moment. Se redressant légèrement, elle caressa la joue de sa mère avant de lui répondre. « Il va bientôt arriver, ne t'inquiètes pas. » Un petit sourire avait pris possession de ses lèvres pendant qu'elle refermait les yeux, certainement sereine de savoir que ses deux enfants allaient être auprès d'elle. Moins de trente minutes plus tard, elle n'était plus de ce monde. La jeune femme avait laissé les infirmières s'occuper de sa mère avant de passer encore un peu de temps en sa compagnie, ne voulant pas la quitter tout de suite alors qu'il ne restait plus que son corps. Puis prenant son courage, elle avait déposé un baiser sur son front avant d'atteindre le téléphone dans le couloir afin d'appeler la base de son frère pour le prévenir. Au bout de trois sonneries, une voix lui répondit avec un air guindé, de ceux qu'elle détestait depuis son enfance. « Bonjour, est-ce que je pourrais parler au soldat Earhart ? C'est de la part de sa sœur. » La voix lui répondit qu'elle devait patienter afin de voir si cela était possible et tout en se triturant les lèvres, son regard se posa sur la porte qui cachait le corps de sa mère. Complètement perdu dans ses pensées, l'homme la fit revenir à la réalité en lui annonçant que c'était impossible pour le moment. « Je ne veux pas le savoir, c'est vraiment urgent, sinon je ne me permettrais pas d'appeler... Notre mère vient de mourir, il a quand même le droit de le savoir. » Gabrielle avait élevé la voix sans s'en rendre compte, s'attirant le regard d'un médecin qui passait dans le couloir et des quelques infirmières qui traînaient dans le bureau un peu plus loin. Sa patience était à fleur de peau, puis sa peine voulait la submerger mais elle ne pouvait pas se le permettre pour le moment. Il eut encore un moment de silence à l'autre bout du fil avant qu'elle n'entende une voix une respiration saccadée suivie de la voix de son frère, on avait dû le stopper dans ses exercices ou alors il avait couru aussi vite que possible quand on lui avait dit que c'était sa sœur. « Gaby, qu'est-ce qu'il y a ? C'est maman ? » En entendant le mot dans la bouche de son frère, ses jambes lâchèrent et elle se laissa glisser au sol tout en laissant les larmes couler sur ses joues, ses sanglots étaient tellement forts qu'elle avait du mal à reprendre son souffle. Une infirmière s'approcha rapidement pour lui tendre un verre d'eau, mais elle secoua la tête tout en passant ses bras autour de ses genoux afin de cacher son visage aux yeux des autres. La dernière chose dont elle souvient c'est la voix de la jeune femme annonçant la terrible nouvelle à son frère.
Dernière édition par Gabrielle Earhart le Dim 15 Juil - 15:25, édité 14 fois |
| | | Invité Invité
| | | | Invité Invité
| Sujet: Re: GABRIELLE - Chaque douleur est une mémoire. Sam 14 Juil - 16:29 | |
| Je te retourne le compliment pour ton pseudo .
Merci de ton accueil. |
| | | Tessa Carter members ✖ you're so perfect› postes : 132 › Date d'arrivé : 12/07/2012
| Sujet: Re: GABRIELLE - Chaque douleur est une mémoire. Sam 14 Juil - 17:06 | |
| Emma la superbe. fabuleux choix, et le scénario est aussi excellent, vraiment, wouah. bienvenue en tout cas ! |
| | | Invité Invité
| | | | Game Gallagher administratrice ✖ we're the queens› postes : 665 › Date d'arrivé : 15/06/2012
| | | | Invité Invité
| Sujet: Re: GABRIELLE - Chaque douleur est une mémoire. Sam 14 Juil - 18:48 | |
| Merci à vous tous pour votre merveilleux accueil.
Pour me remercier Samuel, juste une tonne de kinder bueno dans ce cas-là, ce sera suffisant . |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: GABRIELLE - Chaque douleur est une mémoire. Sam 14 Juil - 19:53 | |
| Je te fais ça alors |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: GABRIELLE - Chaque douleur est une mémoire. Sam 14 Juil - 19:57 | |
| Oh super, mais ça va me faire prendre un bon paquet de kilos... Je suis trop gourmande . |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: GABRIELLE - Chaque douleur est une mémoire. Sam 14 Juil - 22:44 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: GABRIELLE - Chaque douleur est une mémoire. Dim 15 Juil - 9:36 | |
| Rhoooo Mon Sam va être intenable xD |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: GABRIELLE - Chaque douleur est une mémoire. Dim 15 Juil - 11:17 | |
| Merci Erling .
Oh j'aime les intenables, c'est tellement plus intéressant. |
| | | Invité Invité
| | | | Invité Invité
| Sujet: Re: GABRIELLE - Chaque douleur est une mémoire. Dim 15 Juil - 13:17 | |
| Merci beaucoup . |
| | | Michael Shider administratrice ✖ we're the queens› postes : 194 › Date d'arrivé : 14/07/2012
| Sujet: Re: GABRIELLE - Chaque douleur est une mémoire. Dim 15 Juil - 20:08 | |
| Ta fiche est parfaite ! j'aime beaucoup ton style d'écriture il ne me manque plus que l'avis de Samuel |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: GABRIELLE - Chaque douleur est une mémoire. Dim 15 Juil - 20:23 | |
| Bienvenue Emma est trop belle |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: GABRIELLE - Chaque douleur est une mémoire. Dim 15 Juil - 21:42 | |
| Okay Mikael, je lui envoie un message de suite.
ALYSSA , que c'est rare de la voir sur un forum et bien dommage, parce qu'elle est vraiment sublime. Je te remercie de ton accueil. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: GABRIELLE - Chaque douleur est une mémoire. Lun 16 Juil - 7:45 | |
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Qu'est-ce que tu veux que je dise ? C'est d'la bombe, c'est parfait *_* |
| | | Michael Shider administratrice ✖ we're the queens› postes : 194 › Date d'arrivé : 14/07/2012
| Sujet: Re: GABRIELLE - Chaque douleur est une mémoire. Lun 16 Juil - 10:51 | |
| Tout est parfait alors tu es validée avec grand plaisirs |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: GABRIELLE - Chaque douleur est une mémoire. Lun 16 Juil - 11:14 | |
| Tu va finir par me faire rougir Samuel .
Merci pour la validation Mikael. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: GABRIELLE - Chaque douleur est une mémoire. Lun 16 Juil - 12:57 | |
| T'es sûre ? Aaah, je sens que ça va être épique *.* |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: GABRIELLE - Chaque douleur est une mémoire. | |
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| | | | GABRIELLE - Chaque douleur est une mémoire. | |
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