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| Sujet: AVERY ☞ open your eyes now Sam 14 Juil - 14:33 | |
| madley, avery " franche méfiante audacieuse têtue "
NOM(S) ∞ Madley est un nom de famille que tu tiens de ton père comme la plupart des gens qui vivent sur cette terre. Ici, personne ne te connait, du moins, de par ton nom mais ce n'était pas le cas où tu es née. Dans une petite ville, un nom de famille suffit toujours à te reconnaitre à la face du monde. Heureusement, maintenant plus personne ne t'appelle la petite Madley. Une véritable délivrance. PRÉNOMS ∞ Avery est le premier prénom que tes parents t'ont donné. Il est d'ailleurs assez étrange de constater qu'il te vient de ton grand-père paternel. L'explication qu'ils t'ont donnée a toujours horrifié ta mère. Ton père, trop joyeux après ta naissance, s'est trompé de prénom lorsqu'il allait te déclarer. Au lieu de noter ton prénom, il nota celui de son père ce qui transforma ta vie d'Eve en vie d'Avery. Cela ne t'a jamais dérangé, tu aurais détesté t'appeler Eve. Pour ton second prénom, ton père ne se trompa point et tu fus appelée Neassa, une folle idée de ta mère que tu n'as jamais cherchée à comprendre. SURNOMS ∞ Tu n'es pas amoureuse des surnoms. Le seul que tu acceptes vaguement c'est Avy et encore pas toujours. Par contre, tous les blondie, poupée, ma mignonne, ma puce peuvent aller au placard. T'appelle ainsi c'est réduire ses chances de survie de pas mal de pourcentage. Ne parlons même pas de ce qu'ils encourraient en t'appelant Barbie ou princesse. Tu n'aimes définitivement pas les surnoms. DATE ET LIEU DE NAISSANCE ∞ Tu as poussé ton premier cri dans la voiture de tes parents un quinze juillet dans la ville de Trenton dans le comté de Fannin dans l'état du Texas aux USA. ÂGE ∞ Tu viens enfin d'entrer dans les trentenaires et cela ne te dérange nullement. Cela n'est qu'une année de plus, cela ne te fait pas avoir plus de rides ou un cheveu blanc. Non, tu ne comprends vraiment pas pourquoi tant de monde a peur de ce chiffre. NATIONALITÉ ∞ Tu es totalement américaine même si tu aurais préféré venir d'ailleurs. Tu n'as pas choisi tes parents, comme tout le monde. MÉTIER/ETUDES ∞ Tu es mécanicienne et le resteras toute ta vie, tu aimes trop ton métier. SITUATION FINANCIÈRE ∞ Tu n'as jamais roulé sur l'or et cela ne sera surement jamais le cas. Tu vis bien et cela te suffit, alors oui, par moment c'est ravioli en conserve mais c'est tout de même bon. Oui, tu ne laisseras personne te donner de l'argent et surtout pas tes parents. STATUT CIVIL ∞ Tu es totalement célibataire et cela ne te dérange pas tant que cela. Tu as eu des histoires d'amour mais rien qui te donne définitivement envie de te caser, de vivre ta vie avec le même homme. Tu es plus versatile, tu as peur de t'attacher, de devenir cette femme au foyer qui te fait si peur. Pour le moment tu te dis que tu as bien le temps et puis, tant que ton horloge biologique ne montre pas le bout de son nez, tu ne vas pas accélérer les choses. GROUPE ∞ Devoted to my job AVATAR ∞ Rachel McAdams EST-IL UN SCÉNARIO ? ∞ écrire ici CRÉDITS ∞ Tumblr Tu n'as jamais été une fille girly. Tu ne suis pas vraiment la mode, tu ne passes pas quatre heures le matin à choisir tes vêtements. Tu préfères un bon vieux jean qu'une robe bien que tu esdéjà beaucoup plus féminine que durant ton adolescence. Durant ton adolescence, tu refusais de porter une robe ou même une jupe. Oui, tu n'étais pas vraiment à l'aise avec ton corps, maintenant cela s'est arrangé, autant que ta garde-robe mais tu ne changes toujours pas d'avis sur ce qui te va le mieux. Parfois, tu te laisses aller à des folies mais bien souvent tu préféreras le naturel. Δ Tu t'es enfuie de chez toi, un jour en fin d'après-midi, quelques jours seulement après tes dix-huit ans. Tu ne l'as dit à personne, tu as pris tes économies et tu as filé. Le pire, c'est que ce jour-là, tu devais te marier avec ton petit ami de l'époque. Mais tu ne voulais pas de la vie qui t'attendait, tu ne voulais pas être femme au foyer avec ces enfants attendant son époux. Cela n'était pas toi et ne le serait jamais. Alors, tu t'es cassée pour ne plus jamais revenir chez toi. Tu n'aimais pas la vie que tu devais y vivre. Tu avais besoin d'aventure, d'inconnu et t'es partie, sans jamais regretter. Le seul signe de vie que tu donnes à tes parents, c'est une carte poste une fois par an. Tu ne leur donneras jamais rien d'autres, tu es ainsi et puis, cela ne t'intéresserait pas du tout. Tu ne veux pas entendre ton père se dire qu'il n'a jamais eu de vie ou ta mère pleurer devant ton absence de robe. Tu n'es pas comme ils l'ont décidé et rien ne pourra changer cela. Δ Enfant tu passais plus de temps à te bagarrer qu'à jouer à la poupée, ta mère t'obligeait toutefois à être la parfaite petite fille modèle. Elle t'obligeait à aller de concours de beauté en concours de beauté ce qui ne te plaisait nullement, pire cela t'a totalement dégouté des habits féminins pendant une longue période. Elle voulait que tu sois sa poupée mais tu ne l'étais pas et tu ne le deviendrais jamais. Tes choix ne plaisaient pas à mère surtout quand elle te voyait te battre ou encore passer tes mains dans une vielle voiture plutôt que d'agir en petite fille modèle. Heureusement pour toi, elle ne sait pas que tu as pris des cours de karaté et que tu pratiques ce sport depuis tes dix-huit ans .Δ Il t'est impensable de vivre sans le café, pour toi c'est la vie, ce qui te permet de rester en vie, de tout réaliser. Parfois, tu penses même à te balader avec une poche de café accroché au bras. T'es une accro mais au moins tu ne te drogues pas. On ne peut pas en dire autant pour l'alcool et la cigarette. Dès que tu es énervée, il te faut une sèche pour te calmer sinon tu deviens comme une lionne en cage. Quant à l'alcool, il ne faut jamais t'obliger à boire plus que ce que tu dois. En effet, un verre de trop et tu deviens totalement intenable. Δ Ton métier c'est ta vie, le moyen pour toi de t'exprimer et cela depuis toujours. Tu parles de joint de culasse comme d'autres parlerait de la pluie et du beau temps. Oui, tu es ainsi et rien ne pourra te faire changer. Tu aimes ce que tu fais et puis redonner la vie à des bécanes n'est-ce pas la plus belle chose dans ce monde ? Δ Ne jamais te faire un homme marié, c'est la seule règle en amour que tu suivras toujours, tu n'es pas une putain, tu ne seras jamais la maitresse. Non, tu n'es pas ainsi et même si la tentation est grande, tu ne craqueras pas. Δ Quand un homme te drague trop franchement tu as tendance à te montrer un peu trop méchante, tu ne supportes pas les baratineurs. Non, tu vas droit au but et surtout, tu as besoin d'aventure. Les pantouflards, les beaux-parleurs et les emmerdeurs, ce n'est pas pour toi. Il y a d'ailleurs eu plus d'un homme qui s'est ramassé une bonne gifle de ta part, tu n'as peur de personne. Dans tes histoires, on peut dire que tu ne t'attaches facilement. Seuls un homme, en dix ans, a su te faire l'apprécier assez pour que tu décides de croiser sa route pour un petit moment mais même là ce n'était pas assez. Au fond, tu as surtout peur de t'attacher et que tout cela finisse par te briser définitivement le coeur. Δ Bien que tu aies, devant ta mère, toujours bruler tous tes plats, tu es une excellente cuisinière. Tu voulais simplement la mettre en colère et cela a parfaitement marché. Tu ne montres pas facilement ce talent, peut-être parce que tu aurais préféré être très mauvaise et éviter des remarques totalement désobligeantes qui ont le don de te mettre hors de toi. Par contre, tu es toujours aussi mauvaise femme d'intérieur. Ton appartement est un véritable bordel que tu trouves personnellement très bien organisé. Δ Chez toi, tu chantes toujours sous la douche, c'est un de tes moyens de détente et puis, cela rend le temps moins long. Tu peux passer pour une folle mais personne n'est au courant donc on te considère encore comme quelqu'un de totalement normale. Δ Tu as tendance à perdre facilement tes affaires, surtout tes clés de voiture et ton portable. Le second, cela n'est pas très dérangeant puisque tu ne t'en sers que rarement par contre les clés de ta voiture, c'est un sacrilège. Heureusement, tu n'es étourdie qu'avec tes affaires.
votre histoire
Et là... ou on fait un pas en avant, ou on tourne le dos et on s’en va. Elle était là, devant toi, cette monstruosité ambulante que l'on appelait communément robe de mariée. Pour toi, ce n'était pas le plus jour de ta vie. Non, c'était le pire, celui où tu allais devenir tout ce que tu détestais mais tu n'avais pas le choix, tu ne l'avais jamais eu. Toute ta vie, on avait décidé de ce que tu serais. Ici, dans ta toute petite ville, tes possibilités de carrières étaient inexistences. Tu allais, comme 98% des filles de ton année, finir mariée, avec un boulot minable ou même femme au foyer. N'ayant toujours pas enfilé ta belle robe, tu t'observais dans le miroir. Tu n'avais jamais été aussi féminine depuis ton enfance mais même cela tu ne l'avais pas choisi. Ta mère s'était occupée de tes cheveux, de ton maquillage, de tout ce qui pourrait faire de toi une vraie dame. Oui, tu devais être éblouissante pour lui. Qui était-il ? L'homme de ta vie, c'est ce que tout le monde pensait, même lui. Pour toi, ce n'était nullement le cas, il n'était que le garçon avec lequel tu étais sorti, rien de plus. Il n'était pas celui dont tu tomberais si amoureux que ton monde changerait. Au fond, tu ne l'avais jamais véritablement aimé. Il était gentil, il embrassait bien et il pourrait t'offrir tout ce que tes camarades de classe désiraient mais tu n'étais pas elle. Tu ne voulais pas de cette vie paisible qu'on t'imposait, tu ne désirais pas être comme elle... comme ta mère. Oui, tandis que tu continuais de t'observer dans cette glace, tu la voyais elle et cela te dégoutait. Toute ta vie, elle n'avait été que ta tortionnaire, celle qui avait voulu te formater. Les concours de mini miss, les petites robes à fleur, tout ce que tu n'avais jamais été. Elle t'avait volé ton enfance et tu t'étais battue pour avoir ton adolescence. Tu ne l'avais plus laissé faire jusqu'à ce qu'il ne te demande en mariage. Tu ne t'y étais pas attendu et pourtant, c'était prévisible, il finissait ses études, il voulait t'avoir à ses côtés, pour toujours. Tu avais dit oui, parce que tu y étais obligée, parce que tu ne pouvais le lui refuser, parce que les choses devaient être ainsi, c'était ta foutue destinée et tu ne pouvais y échapper. « Mon dieu Neassa, tu n'es toujours pas habillée ! Tu vas mettre tout le monde en retard! » Sans t'écouter, elle enleva la robe de son cintre et t'obligea à l'enfiler. Elle te la ferma doucement tandis que tu continuais de regarder ce foutu miroir et de voir combien tu devenais elle. Tu avais envie de vomir, tu n'étais pas bien et elle ne le voyait pas. Elle sourit, te laissa un baiser sur la joue et s'en alla. Tu étais à nouveau seule avec toi-même et tu ne pouvais rien faire. Tu étais coincée, foutue, obligée de sortir d'ici, d'aller devant l'autel, de lui dire oui et de devenir sa femme. Tu aurais trois beaux enfants, tu serais bien vue par tout le monde, tu ne commettrais jamais d'impair et tu l'aimerais à jamais de tout ton coeur. Tandis que tu t'étais mise à penser, les larmes avaient coulé sur ta joue, non, tu ne pouvais accepter cela. Tu devais être extrêmement rapide. Sans prendre le temps d'enlever ta robe, tu commenças à faire ta valise. Tu prenais tout ce qui te tomba sous la main, tu devais faire vite. Tu oubliais les trois quart de tes affaires mais tu t'en moquais, tu prenais le plus important. Oui, tu ne devais pas oublier le peu d'argent que tu avais de côté. Tu n'avais plus maintenant qu'à trouver un moyen de sortir. Par la porte, on t'arrêterait, il ne te restait plus que la fenêtre. Heureusement, tu avais, depuis des années, pris l'habitude d'aller rejoindre tes amies en passant par cette dernière. La descente ne te posa aucun soucis mais fit beaucoup plus de mal à ta robe, cela n'était pas important. Te faufilant avec discrétion, tu atteignis la voiture avant que quelqu'un n'ait pu t'apercevoir. Tu y mis le contact, heureusement pour toi, il avait laissé les clés sur cette dernière. Lorsqu'elle démarra enfin, tu vis au loin un tas de personnes sortir de la demeure. Sans perdre ton temps, tu appuyais sur le champignon, une nouvelle vie s'ouvrait à toi tandis que tu roulais dans ce vieux tacot affublé d'une très belle pancarte jeunes mariés. Oui, aujourd'hui ta vie changeait. Ne pleurez pas votre passé car il s’est enfui à jamais. Ne craignez pas votre avenir car il n’existe pas encore. Vivez votre présent et rendez le magnifique pour vous en souvenir à jamais. Tu te perdais chaque jour un peu moins dans cette immense ville que représentait Houston à tes yeux. Toi qui connaissais tous tes voisins dans ton ancienne vie, tu avais bien du mal à te faire à cette nouvelle. Alors, oui, c'était bien toi qui l'avait désiré mais tu n'avais pas pris le temps de réfléchir, de penser à te trouver un logement, un travail. Tu n'avais rien, tu étais une petite fille perdue dans quelque chose de bien trop grand pour elle et tu avais, plus d'une fois, faillit rentrer chez toi. Oh non, ta famille ne te manquait pas cependant, tu ne pouvais toutefois pas rester là, à crever de faim, sur un bout de trottoir. Tu avais bien failli connaitre ce sort mais tu avais trouvé le bon vieux Jim. Jim Carson possédait un garage au centre de la ville qu'il avait hérité de son père alors qu'il n'était âgé que de seize ans. Il avait eu, pour toi, un regard protecteur tandis que tu avais observé du coin de l'oeil l'une de ses voitures. Oui, tu avais toujours eu une passion pour ces machines, tu t'occupais d'ailleurs de celle de ta région. Si quelqu'un tombait en panne et que tu étais dans le coin, tu faisais toujours tout ton possible pour que les réparer sans avoir besoin de faire venir quelqu'un. Oh bien sûr, tu ne connaissais que les bases mais tu avais toujours eu cette immense soif d'apprendre et cette non-peur de te salir. Que tu te mettes du cambouis plein les mains ne te gênait en aucun cas. Bien au contraire, pour toi, cela pouvait être bien plus amusant que passer huit heures à te faire jolie. Alors, quand ce vieux fou t'avait proposé une place d'apprentie dans son garage, tu avais sauté sur l'occasion. Grâce à cette bonne âme, tu avais repris tes études étudiant la mécanique et travaillant en alternance dans son garage. Dans ce monde remplis d'hommes, tu faisais exception mais cela ne te gênait pas. Bien vite, tu leur avais fait comprendre qu'il ne fallait pas te chercher. Si quelqu'un essayait, il y perdrait bien plus que de la fierté. Oui, cette nouvelle toi, avantagée par un changement de couleur de cheveux, prenait grand soin de montrer qu'elle pouvait botter les fesses de n'importe qui. Tu ne laissais personne te marcher sur les pieds ni même essayer. Oh oui, tu avais décidé d'être forte et non une chiffe-molle. Après tant d'année à mordre sur ta chique, tu y étais enfin arrivé. Tu avais un travail, un appartement - un peu minable certes - et une vie telle que tu la désirais. Avançant dans les rues, tu cherchais toujours ton chemin jusqu'à ce que, tout à coup, tu entendes ce drôle de sifflement. « Salut ma jolie. » Tu les voyais, tous ensemble, dans leur voiture en train de t'observer comme un morceau de viande et tu n'appréciais nullement cela. Faisant comme si tu ne les avais pas entendus, tu continuas ton chemin mais cela ne semblait guère leur plaire. L'un deux descendit de la voiture et tu n'en t'en aperçus que lorsqu'il t'attrapa pas le bras. « Allez poupée, viens avec nous. » Il pensait qu'il allait t'avoir de la sorte, il se trompait parfaitement, tu n'étais pas ce genre de femmes. Sans lui répondre, tu plaças ton pied sur le sien afin de lui faire mal. Tu pris dans ton sac ta bombe au poivre que tu lui envoyas directement dans les yeux avant de lui donner, comme coup de grâce, un coup de genou mal placé. « Je préfère restez toute seule. » Sans te retourner, tu continuas ta route, tu allais être en retard à ton travail et tu préférais mille fois les voitures à la lourdeur des hommes. J’ai le cœur anesthésié par la peur de souffrir. Les assiettes volaient dans tout l'appartement tandis que des larmes commençaient à couler sur tes joues. Une fois de plus, vous vous disputiez, cela était fréquent depuis que vous vivez ensemble, depuis qu'il voulait passer à autre chose. Oui, pour toi, deux ans de vie commune n'annonçaient nullement le mariage et les enfants. Tu ne te sentais pas prête mais ce n'était pas son cas. Votre dispute du soir : il voulait que tu arrêtes la pilule ce avec quoi tu n'étais nullement d'accord. Tu ne te sentais pas apte à devenir mère et il y avait ce truc en plus que tu ne savais expliquer mais qui rendait tout cela trop compliquer. Au fond, tu avais surement fait une connerie en l'amenant dans ta vie. Richard était tout ce que l'on pouvait espérer chez un homme, il était doux et attentionné, il t'avait laissé évoluer à ton rythme et il n'avait pas essayé de te changer. Tu avais apprécié cela chez lui, il était intelligent, pouvait parler durant des heures et tu aimais cela. Tu n'avais jamais été douée pour meubler la conversation de toute manière. Mais ce qu'il faisait de mieux, c'était surement le ménage, avec lui, rien ne trainait jamais et pour toi, cela était une très bonne chose. Tu avais tendance à t'éparpiller et cela ne changerait certainement jamais. Entre vous deux, c'était le feu et la glace. A certains moments, tu ne le quittais pas, à d'autres tu ne voulais pas rentrer ici. « J'en ai marre Avery, je t'ai attendue. J'ai fait tout ce que tu voulais mais le temps passe et je n'ai pas envie de me réveiller à 30 ans, sans enfants. » C'était cela, il était prêt et pas toi et comme à chaque fois, cela te rendait mal. Tu voyais la tristesse dans ses yeux mais tu ne pouvais pas y remédier, tu ne pouvais pas changer ce que tu étais et tout ce que tu pouvais ressentir. « Je... Je ne peux pas. » Tu étais honnête du moins partiellement. Oui, il n'y avait pas que cette histoire d'enfant qui te rendait ainsi, il y avait quelque chose de plus profond que tu ne t'avouais même pas à toi-même. Tu le regardais et cela te venait peu à peu, si tu retardais tout cela, c'était parce que tu ne pouvais l'aimer. Oui, les je t'aime qui sortaient de tes lèvres n'en avaient jamais eu la saveur. Ils étaient une contrefaçon crée afin de donner le change. Tes yeux se remplissaient de larmes tandis que tu observais les dégâts que tu avais causés sur sa pauvre personne. Oui, avant de te connaitre, il était quelqu'un de bien, quelqu'un qui aurait pu rencontrer la femme de sa vie mais il avait fallu qu'il tombe sur toi. « Tu ne peux pas ou tu ne veux pas... Cela fait une grande différence... » Tu le savais très bien et tu ne pouvais réfuter aucun de ces arguments alors, tu courrais jusqu'à votre chambre. Vous y aviez partagés de bons moments mais tu ne venais pas pour cela. Non, une fois de plus tu allais prendre la fuite, tu allais faire des bagages et t'en aller, ailleurs, pour son bien. Il ne l'entendait pas de cette oreille et tandis que tu empaquetais tes affaires, il se jeta sur toi pour te tenir dans ses bras. « Pourquoi tu pars ! Partir n'arrangera rien Avery ! C'est la solution de facilité ! Celle des faibles. » Tu voyais dans ses yeux tout l'amour du monde, tout ce que l'on ne pouvait pas voir dans les tiens, tout ce qui en était absent depuis que vous étiez ensemble, depuis toujours. « Parce que je n'arrive pas à t'aimer comme tu le devrais... Parce que tu mérites quelqu'un de mieux dans ta vie, quelqu'un qui te fera un enfant, quelqu'un qui ne sera pas moi. » Il semblait triste et en même temps, il te comprenait, il savait que cela était la vérité, que cela ne changerait jamais, que la vie était ainsi, que tu étais incapable de l'aimer comme il le méritait et cela ne changerait jamais. Il continua de te garder dans tes bras, laissant passer un moment jusqu'à vos adieux. « Je m'en vais ce soir, ça sera mieux pour nous... » Oui, tu sais que tu pourrais revenir vers lui s'il arrivait à te convaincre malheureusement, cela n'arrangerait rien. Dix minutes plus tard, tu apparaissais, en bas des escaliers, décidée à réaliser ce qui te trottait dans la tête depuis un moment. Dans tes mains, tu tenais un papier qui changerait tout à jamais. Tu avais la réponse à cette demande que tu avais fait quelques mois auparavant, tu allais partir loin, très loin, cela ne serait pas facile mais tu allais tout faire pour te battre, pour assurer la victoire à ton pays. Tu allais servir à quelque chose de plus grand que toi. personne, à par ce bon vieux Jim ne savait ce que tu allais faire. Oh oui, c'est comme si tu avais prémédité cette dispute depuis longtemps. Tu as toujours déteste les adieux... Ce qui était à moi, il me l’a pris. Il a pris des petits morceaux de moi. Petit morceaux au fil du temps mais si petit que j’ai pas fait attention... Tu rigolais et te sentais toute chose. Tu n'aimais pas cela, il était un homme marié et tu n'étais pas là pour cela. Oh oui, depuis ton arrivée, tu avais giflé plus d'un homme et reçu des remarques qui en auraient choqué plus d'une mais une part de toi le comprenait. Vivre loin de chez soi pendant longtemps sans possibilité d'amusement pouvait devenir long pour certains. Tu acceptais donc quelques remarques mais jamais tu n'y répondais. Ta tête était occupée par bien autre chose, attachée à une base, tu réparais les tanks abimés, vérifiais les voitures et surtout la présence ou non de bombes. Tu n'étais peut-être pas sur le terrain en temps réel mais tu aidais tous ceux qui y allaient à ta manière. Tu étais la mécano et cela te suffisait. Avoir une arme entre les mains était quelque chose qui ne t'avait jamais attiré, tu savais que tu hésiterais toujours à tirer sur autrui. Cependant, tu savais que tu pouvais te rendre utilise d'une manière ou d'une autre et aider ton pays tel qu'il le méritait. Une place de mécanicienne sur le terrain, cela te convenait parfaitement. Tu faisais ton boulot, tu aidais à ta manière, t'occupais de l'artillerie, de tout ce qui était mécanique. Parfois, sans que cela ne soit vraiment dans tes fonctions, tu devenais également réparatrice de machines en tout genre. Tu le faisais toutefois avec plaisir parce que tu avais toujours aimé être cette fille qui aidait, tu avais toujours été attiré par l'aventure et le danger et ici, tu retrouvais tout cela. Cependant, tout n'était pas aussi beau que tu l'avais imaginé, tout ne se passait pas aussi bien. Parfois, tu étais incapable de dormir face aux nombreux visages que tu y voyais. Les morts, ils faisaient partie du mauvais côté de ce job. Tu voyais tous ces gars partir au combat et parfois, certains ne revenaient pas. Tu le savais, la mort n'était pas une fin plus le commencement d'une autre vie, ailleurs. Malheureusement, ils avaient de la famille, quelqu'un à qui s'accrocher. Tu pensais à eux et tu trouvais cela beaucoup moins beau. La face cachée de ce que l'on t'avait proposé. Oh, tu avais été totalement consciente des risques, tu savais qu'en t'engageant pour l'Irak, tu avais beaucoup de chances d'y rester mais tu n'étais pas effrayée. La mort n'était pas quelque chose d'horrible pour toi, tu pouvais y passer, personne ne te pleurerait. Le bon vieux Jim n'était peut-être plus de ce monde et à part lui, il ne te restait personne. Ta famille ne savait plus où tu étais depuis tellement longtemps qu'ils ne cherchaient même plus à te recontacter. Tu étais seule et cela ne te pesait pas le moins du monde. Cela te permettait de rester focaliser sur ta mission, sur le fait que tu devais permettre la sécurité de ces hommes du moins, autant que tu le pouvais. Pourtant, lorsque tes yeux se posaient sur lui, tu avais cette impression imminente de danger comme si tu allais souffrir. Oui, tu le regardais parce que tu ne pouvais t'en empêcher et cela ne te plaisait pas. Parce que même si tu t'entendais bien avec lui, même s'il avait sauvé ton petit cul, tu ne pouvais pas être ainsi avec lui. Cela s'était passé tandis qu'on t'avait envoyé une unique fois sur le terrain. Une des voitures était tombée en panne et ils étaient coincés, au plein milieu de nulle part. Toute la zone était sécurisée, c'est ce qu'ils avaient dit et pourtant, vous aviez été vite assaillis. Les bruits, l'odeur, tout cela te revenait encore en mémoire et si aujourd'hui tu étais là, c'était grâce à lui. Tu lui devais beaucoup et chaque jour, tu le remerciais pour ce qu'il avait accompli. « Avery, quand tu auras fini, si une partie de carte te dit. » S'occuper entre deux assauts, tu ne pouvais faire cela, pour lui, pour le faire aller mieux et tout oublié, oui tu pouvais agir de la sorte. Tu l'avais suivi après la fin de ton travail pour le faire rire un petit peu et cela avait marché. Tu avais bien rigolé, tu t'étais amusée, tu avais tout oublié, avec lui, rien qu'un instant. Des minutes qui s'étaient transformées en heure et puis tout qui s'emballe. Vous n'aviez pas bu mais vous étiez ivre l'un de l'autre. Ses lèvres, son corps, tout avait un gout de nouveau, de formidable, d'enivrant. Tu oubliais tout, combien tu ne voulais pas de cela, combien tout cela était hors de contrôle et surtout totalement différent de tous tes principes. Et puis, tandis que vos vêtements jonchaient le sol, tu repris contact avec la réalité. « Bordel. T'es... t'es marié, Davos. » Oui, même ses enivrantes caresses ne pouvait te faire oublier cela, ni le fait que tu t'étais promise de ne jamais agir de la sorte avec un homme marié. Tu te sentais sale et mal, oui, tu avais failli tout perdre. Et pourtant, tandis que tu tétais rhabillé en vitesse, tu n'avais pu t'empêcher de penser à combien cela avait stimulé ton corps. Oh oui, tu avais été bien, comme si rarement mais tu ne pouvais pas, tu n'en voulais pas. Tu savais que tout serais fini, que plus jamais il n'y aurait plus de partie de cartes et tu l'acceptais parce que tu ne voulais pas te perdre, pas pour lui, pas pour tout l'or du monde. J’étais prêt à tourner la page mais c’est la page qui ne veut pas se tourner. Rentrer chez toi, pour toi, cela n'avait aucun sens. Tu n'avais plus de chez toi, aucune attache, simplement des cartons qu'on t'avait demandé d'amener ici. Où te trouvais-tu ? Au milieu de nulle part ou plutôt dans un endroit que tu ne connaissais pas. Tu n'avais jamais beaucoup voyagé ou du moins, tu ne t'étais jamais rendu en Caroline du Nord et tu ne savais pas vraiment à quoi t'en tenir. De toute manière, tu n'avais pas eu le choix, tu devais t'y trouver, être à disposition de ceux qui en avaient besoin durant une année. Cela ne se dérangeait pas. Tu savais, de toute manière, que tu aurais fini là-bas. Oui, tu ne connaissais personne à part ces gens que tu avais rencontrés là-bas, dans la fournaise et l'enfer. Ils étaient les seules personnes que tu connaissais et surtout celles aec qui tu t'entendais le mieux. Ils étaient une partie de ta famille, de ces gens que tu n'oublierais jamais et rien ne changerait cela. Alors, tu avais atterri ici, à la The Tommy's Military Base et pour le moment tu t'y sens bien. Tu as tout ce que tu peux désirer et tu t'es même trouvé un travail dans le garage du coin. Rien ne pouvait gâcher ton bonheur c'est du moins ce que tu pensais avant que tu l'aperçois. Que faisait-il ici ? Tu n'en savais rien et tu ne cherchais pas à le savoir. Un an et demi, cela était beaucoup trop et pourtant, tandis que tu passais à côté de lui, ton regard rejoignit le sien. Tu ne pouvais t'en empêcher. Il t'avait vu lui aussi mais cela ne t'effrayait pas. Non, ce qui te rendait dingue, c'était la tête qu'il faisait, quelque chose chez lui avait changé, te terrifiait, il allait si mal, tellement qu'une part de toi voulait s'arrêter, lui parler mais tu savais que tu ne pouvais pas. Il t'avait fait du mal et puis, tu ne voulais pas revoir cet homme, pas après toutes les épreuves qu'il avait osé te faire traverser. Tu allais continuer ta route, l'oublier, comme tu essayais de le faire depuis tout ce temps et repartir dans ta demeure. Tes pas s'éloignaient de lui, tu avais réussi, presque. Tu te retournas vers lui sans pour autant t'approcher, tu avais juste besoin de lui dire une seule chose. « Tu n'as pas l'air d'aller bien Davos... Si tu veux de mon aide, je suis là... » Tu ne savais pas pourquoi tu avais dit cela et tu ne pouvais pas rester là. Tu étais partie, en courant, simplement. Tu allais mal, le souffle court, tu ne te sentais pas bien, comme si tu étais rentrée dans un mur à cent à l'heure. Tu détestais cela et tu te détestais encore plus. Oui, tu étais totalement incapable d'agir correctement quand il était là et cela te tuait, petit à petit, totalement. Le pire, c'est que tu savais qu'il était toujours marié et que jamais plus tu ne devais l'approcher. - Spoiler:
votre pseudo ∞ Loups ici votre prénom ∞ Amandine un petit surnom qui vous colle au teint ? ∞ Mandine région/pays ∞ Belgique votre âge 20 ans - Code:
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◖<reserve>Rachel McAdams</reserve> › <perso>Avery N. Madley</perso> ( si vous réserver l'avatar remplissez ce champs et une administratrice le mettra dans le bottin)
Dernière édition par Avery N. Madley le Dim 15 Juil - 23:25, édité 11 fois |
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