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| Harvey → take a bullet through my brain | |
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Auteur | Message |
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Harvey R. Speirs members ✖ you're so perfect› postes : 33 › Date d'arrivé : 14/07/2012
| Sujet: Harvey → take a bullet through my brain Sam 14 Juil - 14:38 | |
| HARVEY RONALD SPEIRS " Vaillant ; Moqueur ; Pugnace ; Frondeur ; Passionné ; Agressif ; Protecteur ; Inconscient ; Confiant ; Orgueilleux ; Amusant ; Arrogant ; Obstiné ; Impulsif ; Téméraire ; Grossier ; Spontané ; Imprévisible ; Animé"
NOM(S) ∞ Speirs. Un nom qui ne dira assurément rien au professeur d'histoire de la fac de la ville, mais qui brille encore d'une prestigieuse notoriété dans l'esprit des anciens de l'état-major. Le grand-père d'Harvey a été un des héros de la libération française. PRÉNOMS ∞ Harvey, non pas Milk comme certains s'amusent à l'interpeller. Ronald, prénom qu'il porte comme l'héritage de l'héroïsme de son grand-père, ce qui l'a poussé à s'engager aussi. SURNOMS ∞ Il est surnommé 'Champion' depuis qu'il porte le treillis, en référence à son passé de footballeur lors de ses années lycée. DATE ET LIEU DE NAISSANCE ∞ Il est né un 7 Juillet, à Greensboro en Caroline du Nord. ÂGE ∞ 24 printemps. NATIONALITÉ ∞ Les Speirs sont américains de souche. GRADES/SECTION ∞ Il s'est engagé à 18 ans dans l'armée de terre. Il y a 2 ans, il a rejoint les forces spéciales avec le grade de Sergeant. Son côté tête brûlée le freine considérablement dans son ascension hiérarchique. SITUATION FINANCIÈRE ∞ Confortable. STATUT CIVIL ∞ Corps à prendre. GROUPE ∞ LIFE SI A KILLER AVATAR ∞ Colton Haynes EST-IL UN SCÉNARIO ? ∞ Négatif. CRÉDITS ∞ TumblrSes parents n'ont rien à voir avec l'armée, à l'inverse, son grand-père a dirigé la très célèbre Easy Company. Il a grandit avec les récits de son ancêtre, s'engager devenant ainsi une évidence → Il était footballeur au lycée, on lui promettait alors une brillante carrière professionnelle → C'était l'archétype du sportif populaire aux vastes conquêtes → C'est une véritable fusée, avec une vitesse de pointe à 41km/h → Il est, de facto, un éclaireur tout désigné → Il n'a besoin que de trois heures de sommeil pour être en pleine forme → Il ne touche ni au tabac, ni à l'alcool → Il est un mordu de soccer, davantage, c'est un fervent supporter du Real Madrid → Il tiré par erreur dans la fesse gauche d'un de ses frères d'armes → Il porte hauts les valeurs de l'alimentation saine et équilibrée → C'est un gouailleur olympique, un adorateur de la chambrette → Aussi, ne jamais lui donner de quoi rire de vous → Il ne se bat pas pour son pays, mais pour l'homme à ses flancs → C'est une tête brûlée, capable de se jeter entre les lignes ennemies pour aller chercher un camarade → La notion de frère d'arme est particulièrement importante à ses yeux → Plus importante même que la notion de hiérarchie, il n'hésite pas à braver les ordres → C'est un très bon soldat, néanmoins son imprudence et son imprévisibilité incarnent à frein à l'évolution de sa carrière → Il ne s'engage dans aucune mission sans avoir écrit une dernière lettre à ses parents → Avant d’intégrer les SF, il n'avait jamais tué un homme → Lorsqu'il a ôté la vie pour la première fois, il n'a plus prononcé un mot les 5 jours suivant → Il a désormais apprit à mettre sa conscience en veille → Il demeure malgré tout très humain. votre histoire
'C'est dingue le nombre de personne qui pense que s'engager, c'est tué ou être tué. De nombreux soldats n'ont jamais ouvert le feu en des années de carrière.' Lui, c'est mon grand-père, et cette phrase, je l'avais entendu à chaque fois qu'il me racontait les histoires de son passé. Ma mère levait les yeux au ciel lorsqu'elle l'entendait dire ça, ce n'était pas de mon âge, paraissait-il. Personnellement, cela me fascinait. Je pense que mon grand-père a été la personne la plus importante dans ma vie. Il m'a transmit tout ce en quoi je crois aujourd'hui. Mieux que ça, il m'a offert son héritage, son courage, sa vaillance. Je doute qu'il ai été aussi insubordonné que moi, certainement plus érudit, plus sage. Mais c'était un héros. On dit qu'il a traversé une garnison Allemande entière lors de la prise de Foy, pour passer un message à ses compagnons. On dit même qu'après l'avoir fait, il a fait le chemin inverse, traversant à nouveau la garnison pour regagner son bataillon. Il ne m'a jamais réellement avoué si ses légendes étaient véridiques ou simplement dites, mais il répétait souvent que ce n'était pas les écrits que façonnaient les légendes, mais l'opinion que l'on a de soit même. Mon grand-père n'a jamais eu la prétention d'être une légende, mais il avait la conviction d'avoir combattu aux côtés des plus grands héros. Lorsqu'il nous a quitté, il tenait dans sa main la vieille photo de son bataillon, en Corée. On m'avait interdit de voir son cadavre, mais je m'y étais faufilé. Je suis peut-être le seul à le croire, mais ce soir là, je jure d'avoir vu un sourire sur son faciès blême. Je me souvins alors de l'autre phrase qu'il disait tout le temps, sous les regards courroucés de sa fille 'Etre soldat, ce n'est pas combattre pour une idée, un pays. C'est combattre pour l'homme qui te couvre, qui protège tes flancs.'
Lui là, c'est moi. Ma mère disait souvent que j'étais un démon avec une trogne d'ange. Mon père lui, 'était hilare à chacune de mes bêtises. Dieu sait que j'en ai fait, des saloperies. Dont un bon nombre à mon aînée. Elle avait tout juste un an de plus que moi, se définissant comme ma cible favorite. Tout petit déjà j'étais un casse-cou, une tête brûlée sans peur et sans reproche. Je me glissai incognito dans les manèges à sensation forte à la foire du quartier, je me bagarrai pour un rien et tentait de rattraper tous mes égarements avec un sourire innocent. Si cela marchait ? A coup sur. Et c'est toujours effectif aujourd'hui. Ne cherchez pas d'enfance malheureuse entre ses lignes, si je n'avais pas la vie d'un prince, si mes parents se disputaient comme un couple des plus banals, ils sont toujours en vie aujourd'hui. Ils ont toujours respecté mes choix de vie, malgré les yeux brillants d’inquiétude de ma mère et la posture droite de mon paternel. Ils savaient que c'était mon destin. Ils savaient que rien ni personne ne m'aurait empêché de signer un contrat avec l'US Army. C'est peut-être idiot à dire, peut-être alarmant, autant que méprisable, mais j'ai souvent l'impression de ne pas avoir changé. J'ai des défauts, des qualités. Je les avais déjà à 7 ans. Cela fait certainement de moi quelqu'un d'immature, un vrai gamin. Peut-être est-ce aussi ce qui fait de moi le soldat que je suis, désormais. Là, c’est toujours moi. Et j’étais dans de beaux draps. Le type à ma droite, c’était Kenny, le genre de grande brute qui ne respecte rien ni personne. Un sacré joueur de football, cela dit. A ma gauche, Matias, son fidèle acolyte qui ne le lâchait pas d’une semelle. J’avais toujours eu de bonne relation avec eux. Jusqu’à cette rentrée. C’était ma dernière année au lycée, mes derniers matchs de football certainement. Quelle fut ma surprise lorsque le numéro 20, que j’affectionnai particulièrement était devenu la propriété de Kenny. J’héritai du 27. Un détail vous dites ? Alors vous n’avez jamais fait de football. Je lui avais annoncé, clairement, de me rendre mon maillot. Il avait éclaté de rire. C’était la première fois que l’on contestait mon autorité. Généralement, c’était moi qui riais au nez des esprits hardis qui venait me réclamer leur dû. J’étais le petit prince du lycée, la petite starlette. J’étais même sorti avec Stacy, la reine de promo. Vraiment belle, pas franchement intelligente. Bref. Ils étaient là, je m’en souviens comme si c’était hier. Il m’avait bousculé, plaquant ses paumes sur mon torse, alors que je marquai quelques pas de recul. Je le regardai, feignant l’ignorance, alors que je savais pertinemment la raison de sa colère. Il me poussa une seconde fois, sans que je ne vacille autant que la première. Si le sang palpitait dans mes veines, je gardai un calme apparent, avec une fausse surprise dans le regard : « Qu’est-ce qu’il te prend, Baloo ? »Une provocation qui le fit lever le poing. J’esquivai avec chance, tandis qu’il pointait un doigt menaçant vers moi, grognant quelque chose d’inaudible. Je levai les yeux, imitant une réflexion excessive. Puis je levai l’index, ce qui eut don de l’interrompre. Il me regarda, de ses yeux d’idiot. On pouvait clairement voir à travers ses pupilles le vide intersidéral qui comblait son esprit. « Oh, je crois que j’ai compris. Tu grognes parce que je t’ai tiré ta nana ? Ecoute, ta nouvelle copine à l’air mignonne aussi. » Je balançai le menton vers Matias, qui ne semblait pas trop comprendre non plus. Il leur fallut près d’une seconde pour comprendre que je me foutais de leurs gueules, puis une supplémentaire pour qu’il réalise qu’il était cocu. Je vis dans ses yeux tout ce qu’il envisageait de me faire, ça risquait d'être moche et virulent. J’avais donc consciencieusement prit mes appuis, prêt à lui rendre chacun de ses coups. C’est le moment qu’a choisi le coach pour intervenir. Frappant excessivement des mains. Il adorait frapper des mains. Il nous sépara, le regard austère, alors que nous entendions déjà le nom des cheerleader. Je reconnaissais la voix de Stacy d'ici, ce qui m'arracha un sourire salace. Je regagnai le vestiaire, heurtant sans ménagement l’épaule de Kenny, chuchotant quelque chose que seul lui puisse entendre. « Tu me prends mon numéro, je prends ta copine. » Je lui fis un clin d’œil provocateur. Je sentis le pas menaçant qu’il fit vers moi, tout comme l’intervention du coach. « Vous devriez me laisser lui démolir la gueule, ce connard ne mérite que ça. »« C’est la tienne que je sauve, Kenny, espèce de crétin. »Le mec au béret, là. Ce connard de Porto Ricain, c’est mon meilleur pote, Choco ! Il s’est engagé en même temps que moi, et le hasard ou le destin a voulu que l’on soit affecté au même régiment, puis au même bataillon. On est rapidement devenus inséparables. On a fait nos classe ensembles. Il était aussi baisé que moi, je pense que c’est pour ça que l’on s’est rapidement entendu. « Champion, champion ! »Je tournais les talons, un sourire large aux lèvres. Il était difficile ne pas sourire quand Choco t’interpellait. Son accent chantant était une pure pilule de bonne humeur, même sur le terrain, même en cas de situations graves. Malgré tout, des situations graves, nous n’en avions pas eu tant que ça. Nous étions affectés en Afghanistan, évitant l’Irak de peu. Difficile de dire si cela nous convenait ou non. Nous étions des têtes brûlées, et il y avait clairement certaines journées plus longues que d’autres. Heureusement qu’il était avec moi cela dit, si je m’entendais bien avec la majorité des soldats, la présence de Choco rendait le moindre élément quotidien exceptionnel. On déconnait, certainement trop. Difficile de définir qui s’est vu prendre le plus de rappel à l’ordre, mais cela ne nous a jamais calmé. Je crois que nos supérieurs ont finis par s’y faire. Après-tout, nous étions irréprochables sur le terrain. « Alors, ça te fait quoi d’être la fine fleur de l’armée de terre ? » devant mes sourcils arqués de crédulité, il poursuivit « Delta Force, vieux frère ! On va avoir le droit de passer les tests ! »C’était une sacrée surprise. Nous n’avions pas tiré un seul coup de feu en Afghanistan, en 4 d’armée, nous ne sommes tombés dans aucune embuscade, n’avons souffert d’aucun affrontement. La décision de nous proposer aux Delta Force paraissait surréaliste. Les officiers se moquaient de nous ? Choco riait aux éclats, je l’imitai immédiatement, malgré moi. Son rire était plein de vie. Il interrompit mes interrogations. Après tout, nous étions de bon soldat. Dans les meilleurs aux tests physionomiques. Davantage, nous n’avions pas froid aux yeux. C’est certainement ici que nos sélections s’avéraient pertinentes. J’en étais persuadé, Choco n’hésiterait pas à se jeter sous les balles si ma vie en dépendait. Et inutile de préciser que j’en ferais de même. … Il fumait, me tendant machinalement sa cigarette. Je l’insultai pour lui rappeler que je ne fumai pas. Il secoua la tête, dépité. Le ciel était parfaitement dégagé, laissant une vous splendide sur les étoiles. « Tu vois, que l’on soit en Afghanistan ou aux Etats-Unis, le ciel est le même. ». J’hochai la tête. Nous étions de retour au pays. Nous avions passé les tests, sans que les résultats ne soient encore communiqués. Il eu un silence, qu’on apprécia tout deux. C’était première fois depuis des mois que l’on pouvait entendre le silence. Puis il le rompit, comme une brute. « Eh, Roméo, la fille de l’hôtelier, ça donne quoi ? » Je lui répondis par un sourire maladroit, ce qui le fit éclater de rire « à force de te balader dans la surface de réparation, il serait temps que tu songes à marquer, hein ? Tu te l’envoies quand ? »Je pouffai de rire avant de rétorquer « C’est ta mère que je m’envoie, enfoiré ! » il se lança à ma poursuite, secoué d’un fou rire.
« Eh champion ! C’est qui la charmante créature qui est sur ta photo là ? » Ses lèvres s’étirèrent alors qu’il esquivait mon bras tentant de récupérer la photo qui s’était glissée hors de ma poche. Choco était comme à son habitude, enjoué. La seule différence que l’on pouvait désormais, c’est l’insigne des Delta Force qu’il arborait fièrement sur la poitrine. Les résultats étaient tombés, Choco s’était presque accordé un record tandis que je devais mon admission qu’à mes excellents résultats physiques. Visiblement, mon attitude frôlait la mention inapte. « Va au diable, enfoiré, c’est ma sœur. » Jumelle, précisais-je intérieurement, alors que mes yeux pétillèrent d’une certaine fierté. Choco écarquilla ses prunelles avant d’éclater de rire, dérapant dans sa fuite, brandissant ma photo. Hilare, je me lançai à la poursuite. Qu’ils étaient bons ces soirs de permissions. Nous de pensions à rien, nous redevenions humains. « Je pensais que c’était ta nana, champ’ ! Je me disais bien, t’es trop con pour t’afficher avec un canon pareil» il éclata d’un nouveau rire enfantin, tandis que je lui attrapai le genou dans une roulade typiquement militaire. On lutta quelques instants, presque insouciant du sable grossier nous entourant, de la terre aride de ce foutu pays, de cette foutue guerre. « SOLDATS ! » Choco et moi nous raidirent en une parfaite harmonie, marquant un salut simultanné et un silence immédiat. Attitude qui arracha un ricanement satisfait au lieutenant. J’entendis cependant chuchoter Choco à mon oreille. Ses paroles, taquines me firent retenir un rire : « Si ta sœur se languit de mâle, de vrai, quand on rentrera au pays, je pourrai peut-être… » Il du détaler avant la fin de sa phrase, le lieutenant avait tourné le dos, j’étais lancé à ses trousses. L’esprit à des années lumières des évènements qui allaient se dérouler le lendemain. … « CHAMPIOOON ». Je me courbai, une main sur le casque, pour éviter les gravats des explosions, courrait en zigzag pour éviter d’être ciblé par les tireurs qui défendaient leurs positions. Qui n’étaient pas censés être ici, par ailleurs. J’étais presque sourd, tant les sifflets des balles frôlaient mes tympans. Ils sifflaient, m’assourdissaient, m’assommaient en un concerto aussi sombre que grinçant. On m’appela de nouveau, puis une troisième fois. Les hommes tombaient, et je ne pouvais pas tous prendre la main qu’il me tendait. J’approchai déjà du lieutenant. Il maintenait la tête d’un Nixon prit de soubresaut. Je restai immobile, debout, les yeux écarquillés à la vue de cet homme, et de son uniforme écarlate. Je ne le connaissais que depuis mon intégration dans les forces spéciales. Mais c’était un vétéran, l’expérience qui suintait de son visage était désormais remplacé par une angoisse froide. Le sergent m’hurla dessus, mais aucun son ne me parvint. Combien de temps restai-je frappé d’inaction ? Je ne m’en souviens pas, mais la raison me revint, pas mon âme. Le sergent articula sous les explosions, me demandant de le renseigner sur l’état de l’équipe. Je ne savais lui répondre, Nixon était touché, le toubib, tout comme l’artilleur et le sniper. 4 unités à terre, 6 présumées au front. Mes pensées allèrent à Choco, où était-il ? Je fonçai, ignorant clairement les ordres du lieutenant qui ordonnait le replis et le statut quo des positions. Dans ma course, je les vis tous, mes frères d’armes. La même quiétude sur le visage, et tous combattaient, alors qu’à leurs flancs se tenaient leurs collègues morts ou agonisants. Ils ne sourcillaient pas. Alors que je m’affolai de ne pas retrouver mon meilleur ami. Je le reconnu dès l’instant où je le vis, étendu. Je m’y précipitai, ignorant sciemment les membres de l’unité qui reculaient, m’exposant davantage aux lignes ennemies. Je m’étais juré que je ne laisserai pas Choco crever sur un champ de bataille. Je me m’agenouillai à ses flancs, et le retourna afin de le mettre face à moi. Ce que je vis me fit reculer la tête d’un sursaut. La bouche en sang et le torse vermillon, ses yeux entrouverts me dévisageaient avec un regard bienveillant, tandis que les miens se remplissaient d’écume salée que je ne parvenais plus à chasser. Je collai mon front contre le siens, ne luttant plus contre mes sanglots. Serrant la nuque, de celui qui était désormais mon frère, entre mes doigts ensanglantés. Je lui murmurais des promesses que je ne pouvais déjà plus tenir. Il attrapa ma main, la couvrant de son sang, me confiant quelque chose. Je cru à une lettre, pour les siens, pour sa famille. Lorsque je rouvris la paume, j’y vis la photo qu’il m’avait subtilisé hier soir. Mon regard chercha le siens, à travers mon flot de larme. Mais je n’échangeai qu’avec ses paupières closes. Je m’activai, tentant de ramener un ami pourtant déjà loin. Mes jambes se dressèrent, de furie tandis que je plongeai la main sous son col afin de récupérer la médaille d’un héros. Isolé, je mis en joue mon fusil d’assaut. Avançant d’un pas résolu vers l’ennemi, la mâchoire serrée par la rage, la souffrance. Droit vert une mort certaine. Je fus plaqué au sol par un assaillant, laissant échapper mon arme. Son poing s’écrasa sur mon visage. Je ne ressentais plus la douleur, je ripostai. J’étais formé à combattre. Nous nous relevèrent. Je décomposai ses mouvements, appliquant, en fierté du pays, en âme vengeresse, nos enseignements au combat rapproché. Je le fis chuter, et sans un sourcillement d’hésitation, je dégainai me arme de point et ouvrit le feu. Il me fallut quelques seconde pour comprendre ce que je venais de faire. Ma paume lâcha mon arme, mes pieds m’éloignèrent de quelques pas. Le regard vide, rivé sur cadavre. J’eu tout juste le temps d’entendre la détonation et de plaquer la main sur mon flanc, qui fuyait désormais d’un liquide rubicond.
'Que faut-il fait pour crever au champ d'honneur ?' Je ne l'aurais probablement cette réponse. 2 ans, c'est le temps qui me sépare de mon dernier fou rire avec Choco. Nous sommes 3 à être revenus de cette mission. C'était ma première dans les Forces Spéciales, la première fois que je tuais un homme. Si j'ai hésité à poursuivre ? Pas une nuit sans que je ne me demande où Choco serait si nous n'avions pas intégré les Delta. Mais mes doutes se dissipent lorsque je me souviens d'avoir entre les pectoraux la médaille du plus fidèle des frères qu'il m'ait été donné d'avoir. Il se faisait une fierté d’intégrer l'élite de l'armée. Il n'est plus là pour poursuivre son rêve. J'ai la chance d'être en vie. De le faire pour nous deux. J'ai été muté, dans une autre équipe. Parce qu'être soldat, ce n'est pas seulement tuer des gens, pas seulement perdre des amis. Non, comme disait la personne que j'admire le plus : 'Etre soldat, ce n'est pas combattre pour une idée, un pays. C'est combattre pour l'homme qui te couvre, qui protège tes flancs.' [/i]
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Dernière édition par Harvey R. Speirs le Jeu 19 Juil - 13:41, édité 38 fois
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| | | Michael Shider administratrice ✖ we're the queens› postes : 194 › Date d'arrivé : 14/07/2012
| | | | Harvey R. Speirs members ✖ you're so perfect› postes : 33 › Date d'arrivé : 14/07/2012
| Sujet: Re: Harvey → take a bullet through my brain Sam 14 Juil - 14:49 | |
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Dernière édition par Harvey D. Speirs le Sam 14 Juil - 17:12, édité 1 fois |
| | | Michael Shider administratrice ✖ we're the queens› postes : 194 › Date d'arrivé : 14/07/2012
| | | | Game Gallagher administratrice ✖ we're the queens› postes : 665 › Date d'arrivé : 15/06/2012
| | | | Tessa Carter members ✖ you're so perfect› postes : 132 › Date d'arrivé : 12/07/2012
| Sujet: Re: Harvey → take a bullet through my brain Sam 14 Juil - 15:50 | |
| Game, profiteuse va. je mettrai pas de vote, je suis d'une totale inutilité là. je sais pas qui choisir. anyway, bienvenue et bon courage pour ta fiche. |
| | | Harvey R. Speirs members ✖ you're so perfect› postes : 33 › Date d'arrivé : 14/07/2012
| Sujet: Re: Harvey → take a bullet through my brain Sam 14 Juil - 16:04 | |
| EHEH. Merci de ton aide, Mika-Luke Et il a quel âge ce cousin ? MERCI GAME . TESSA. D'où tu m'aides pas ? Tu n'aurais pas Felicity, je te bouderais MERCIII . |
| | | Tessa Carter members ✖ you're so perfect› postes : 132 › Date d'arrivé : 12/07/2012
| Sujet: Re: Harvey → take a bullet through my brain Sam 14 Juil - 17:02 | |
| Désolée. j'ai choisi le bon bouclier alors, héhé. |
| | | Harvey R. Speirs members ✖ you're so perfect› postes : 33 › Date d'arrivé : 14/07/2012
| Sujet: Re: Harvey → take a bullet through my brain Sam 14 Juil - 17:14 | |
| J'ai fait mon choix. J'ai eu un vrai coup de coeur pour certains gifs de C. Haynes. Il est possible de le réserveeeer ? TESSA. Ce veut dire que je peux te tirer dessus ? |
| | | Jamie-Rose Gallagher ginger queen ♕ you can't choose what stays and what fades away.› postes : 631 › Date d'arrivé : 12/07/2012
| Sujet: Re: Harvey → take a bullet through my brain Sam 14 Juil - 17:42 | |
| COLTON HAYYYNES enfin, une personne sensée pour le prendre! bienvenue à toi bg |
| | | Tessa Carter members ✖ you're so perfect› postes : 132 › Date d'arrivé : 12/07/2012
| Sujet: Re: Harvey → take a bullet through my brain Sam 14 Juil - 17:43 | |
| Si tu veux, oui, ça m'fra rien mais l'intention reste méchante |
| | | Game Gallagher administratrice ✖ we're the queens› postes : 665 › Date d'arrivé : 15/06/2012
| Sujet: Re: Harvey → take a bullet through my brain Sam 14 Juil - 18:23 | |
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| | | Harvey R. Speirs members ✖ you're so perfect› postes : 33 › Date d'arrivé : 14/07/2012
| Sujet: Re: Harvey → take a bullet through my brain Sam 14 Juil - 18:33 | |
| JR. Sensé, qu'à moitié, j'ai vraiment hésité MERCI . Tessa. C'est faux, je tire sur les gens avec affection et délicatesse, moi ! GAME! Il a les mêmes muscles ton cousin ? Merci ! |
| | | Game Gallagher administratrice ✖ we're the queens› postes : 665 › Date d'arrivé : 15/06/2012
| | | | Tessa Carter members ✖ you're so perfect› postes : 132 › Date d'arrivé : 12/07/2012
| Sujet: Re: Harvey → take a bullet through my brain Sam 14 Juil - 18:52 | |
| Bon, si c'est fait gentiment, je te donne le droit. |
| | | Harvey R. Speirs members ✖ you're so perfect› postes : 33 › Date d'arrivé : 14/07/2012
| Sujet: Re: Harvey → take a bullet through my brain Sam 14 Juil - 20:34 | |
| Oh ouais, Game. On est Deadly à deux ! TESSA. Je charge mon canon alors. - Pas tendancieux du tout, non. - |
| | | Jamie-Rose Gallagher ginger queen ♕ you can't choose what stays and what fades away.› postes : 631 › Date d'arrivé : 12/07/2012
| Sujet: Re: Harvey → take a bullet through my brain Sam 14 Juil - 20:36 | |
| tu es néanmoins pardonné de ta moitié de sens, et tu me DOIS un lien du tonnerre |
| | | Harvey R. Speirs members ✖ you're so perfect› postes : 33 › Date d'arrivé : 14/07/2012
| Sujet: Re: Harvey → take a bullet through my brain Sam 14 Juil - 20:47 | |
| Oh, mais tout ce qu'il vous plaira, jouvencelle. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Harvey → take a bullet through my brain Sam 14 Juil - 21:35 | |
| Ouch, je voulais Colton pour mon scénario Mais je t'en veux pas, comment lui résister ? |
| | | Harvey R. Speirs members ✖ you're so perfect› postes : 33 › Date d'arrivé : 14/07/2012
| Sujet: Re: Harvey → take a bullet through my brain Sam 14 Juil - 22:22 | |
| Oh dear, Je suis désolééé. Mais je te réserve un lien de fifou pour me faire pardonner |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Harvey → take a bullet through my brain Sam 14 Juil - 22:32 | |
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| | | Harvey R. Speirs members ✖ you're so perfect› postes : 33 › Date d'arrivé : 14/07/2012
| Sujet: Re: Harvey → take a bullet through my brain Sam 14 Juil - 23:35 | |
| KEIRA EST TELLEMENT SEX'. Merciii ! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Harvey → take a bullet through my brain Sam 14 Juil - 23:48 | |
| Bienvenue sur stop loss et bon courage pour ta fiche. |
| | | Tessa Carter members ✖ you're so perfect› postes : 132 › Date d'arrivé : 12/07/2012
| Sujet: Re: Harvey → take a bullet through my brain Dim 15 Juil - 1:36 | |
| J'aime bien les canons, c'est expéditif. mais si en plus je survis, ah bah là t'a juste trop bien choisi. |
| | | Harvey R. Speirs members ✖ you're so perfect› postes : 33 › Date d'arrivé : 14/07/2012
| Sujet: Re: Harvey → take a bullet through my brain Dim 15 Juil - 1:42 | |
| OLIVIAAA Merci ! TESSA! Tu ne dors pas encore ? On doit être seuls sur le forum, vu l'heure. |
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