✈ the show must go on

› **postes** : 45 › **Date d'arrivé** : 17/07/2012

dawson, lexie

" combative obstinée attachante manipulatrice "

NOM ∞ Dawson. A vrai dire j'aurais du changé de nom deux fois déjà, mais j'ai le sentiment que ce n'est pas prêt de se faire. PRÉNOMS ∞ Lexie Carmen. A mon grand regret je n'ai aucune anecdote à vous raconter sur le choix de mon prénom. Mes parents aimaient beaucoup le prénom Lexie, ils m'ont appelé ainsi c'est tout. En revanche, mon second prénom est un clin d'oeil à la grande passion de ma mère : l'opéra. SURNOMS ∞ Lex'. C'est inévitable. C'est comme lorsque vous vous appelez Alexandra, vous aurez toute votre vie le droit au bon vieux Alex. DATE ET LIEU DE NAISSANCE ∞ Je suis née un 14 février, et non, n'y voyez aucun signe, ça ne veut pas dire que je suis la plus romantique et la plus naïve des filles. Je suis née à New-York, plus précisément à Staten Island. ÂGE ∞ Vingt-quatre ans. NATIONALITÉ ∞ Américaine, évidemment. GRADES/SECTION ∞ Soldat dans les forces spéciales. SITUATION FINANCIÈRE ∞ Relativement bonne, mais plutôt moyenne. Je ne roule pas sur l'or, c'est clair, net et précis, mais je n'ai pas de mal à boucler mes fins de mois. STATUT CIVIL ∞ En couple. GROUPE ∞ Life is a killer. AVATAR ∞ Elizabeth Olsen. EST-IL UN SCÉNARIO ? ∞ Le plus CHOUETTE des scénarios ! CRÉDITS ∞ Tumblr.

Spoiler:

› **postes** : 45 › **Date d'arrivé** : 17/07/2012

tuer ou être tuée

C’était donc cela mon rêve ? Travailler dans l’armée et faire la guerre. Je remarquais de plus en plus chaque jour l’ampleur de la situation. J’avais une toute nouvelle vision et une toute nouvelle définition de l’expression « faire la guerre ». Depuis toute petite et pendant le temps que dura ma formation pour intégrer les forces spéciales, j’ai toujours pensé que cela signifiait protéger mon pays. J’étais patriote, on l’est tous un peu finalement, certains plus que d’autres. Je l’étais, énormément, et j’étais fière de ce que j’allais faire, fière de cet uniforme trop grand pour moi. J’étais bercée d’illusions, j’allais être un héros.
Finalement j’en suis bien loin. « Faire la guerre » c’est en réalité tuer des gens qui ont le même objectif que le votre : protéger leur pays. Mais si c’est le prix à payer, je le paierai. Ce qui me gêne en revanche, c’est d’envoyer au combat des hommes, et de ne retrouver que leur cadavre. Ou ne rien retrouver du tout.

L’air est sec, la terre aride. Je me rappelle de la dernière discussion que j’ai eu avec mes compatriotes américains avant de les quitter pour m’infiltrer ici.
« C’est une FEMME ! » Il avait presque craché le mot, et j’avais eu envie de lui cracher dessus. Je me suis retenu, ça n’aurait pas fait très sérieux devant mon supérieur. « James, si tu as quelque chose à me dire, tu es assez grand pour venir me voir, tout seul. » Mon ton était ferme, froid. Mon visage fermé. Je ne pouvais pas me permettre de parler à quiconque comme à un ami, sur le ton de la plaisanterie comme les hommes militaires le font entre eux. Sans le regarder plus longtemps, j’avais salué expressément mon supérieur et tourné les talons. J’avais un sac à faire, et très peu de temps à perdre. « Très bien ! Nous ne sommes plus que deux. » La voix de James à ma droite, il m’avait suivi. « Bien, j’admire que tu aies assez de courage pour affronter verbalement une femme. Quoi que verbalement comme physiquement, je ne donne pas cher de ta peau. Qu’est-ce qui te tracasse ? » « Vous êtes une femme ! » Je levais les yeux au ciel, exaspérée. Combien de fois avais-je entendu cette phrase idiote ? « Bien vu ! » « Je ne comprends déjà pas ce que vous faites ici, mais là bas, chez l’ennemi ... C’est ridicule ! » « T’ai-je déjà autorisé à remettre en cause mes compétences soldat ? J’en ai bien plus dans la tête que tu n’en as dans la tienne et dans tes deux bras. Partant de là, je t’invite à te casser. Et vite ! »

Finalement, quelques heures plus tard, j’y suis, dans le camp ennemi. Prétextant appartenir en secret depuis quelques années à Al Qaïda, je leur explique dans mon arabe plus que correct que je suis restée dans le camp américain le temps d’obtenir suffisamment de renseignements utiles. Ils ont l’air sceptique, et je mets mes mains derrière mon dos pour cacher mes tremblement. Je regarde l’homme qui me fait face sans sourciller. « Emmenez l’homme. » L’homme ? Quel homme ? Ma surprise est totale lorsque je les vois tirer un homme avec un sac en tissu sur la tête. Il trébuche. Il porte la tenue américaine. Je sais ce qui m’attend et ça me donne envie de vomir. Je voudrais partir en courant, pleurer, hurler. Dégainer mon arme et les tuer tous les uns après les autres. Et au lieu de ça je reste droite comme un « i ». On enlève au prisonnier le tissu qui lui entoure la tête. Je ne le connais pas, il s’agit d’un soldat qui m’est inconnu. C’est affreux mais ça me rassure tellement que je voudrais pleurer. Je ne sais pas si j’aurais eu la force de faire ce que je m’apprête à faire si ça avait été un homme que je connais. « Tu es de notre côté alors ? » « Oui. » Je parle le moins possible, ma voix pourrait se briser. « Alors tue l’américain. » Mon regard se brouille, j’ai un voile devant les yeux. Je comprends la gravité de la situation, je vais devoir tuer un homme. Tuer un homme. Dans le fond, ça fait partie de mon métier. Mais tuer un collègue, un compatriote, un allié ... C’est inconcevable. Et pourtant, c’est ce que je vais faire. Il va mourir de toute manière, il vit avec une épé de Damocles au dessus de la tête, il est condamné. Et si je ne le fais pas, je mourrai moi aussi. L’instinct de survie c’est quelque chose de fort, je ne veux pas mourir. Je veux vivre, revoir Michael, je veux vivre avec Michael. Quelques secondes passent, qui me paraissent une éternité. Je ne devrais pas me permettre d’attendre. Le plus rapidement possible, je tends mon arme, plonge mon regard dans celui de ma victime, et tire.

Le bruit sourd que fit la balle avant de se loger dans sa boîte crânienne restera à jamais dans ma mémoire. Le gémissement qui s’en suivit aussi, et ses yeux, fixés sur moi pour l’éternité.

› **postes** : 45 › **Date d'arrivé** : 17/07/2012

hiroshima mon amour

« Dawson ! Vous rentrez à la base. » Je levais la tête de ma feuille de renseignements, éberluée. « Ma mission ne prend officiellement fin que dans un mois colonel. » Il me regarda étrangement, il avait presque l’air gêné. Perplexe, je posais mon stylo sur ma feuille et me levais de ma chaise afin d’être face à lui. « Le char de votre compagnon a roulé sur une mine, il est l’unique survivant. Il est à ce jour à l’hôpital. Son état étant encore critique, vous rentrez le retrouver Dawson. De toute manière après cette annonce, je suppose que nous ne nous serez plus bonne à rien. » J’étais tellement choquée que je ne relevais pas sa dernière pique. Seul le visage de Michael heurtait violemment mon esprit, il était plus présent que jamais. Et puis il avait raison, il n’était plus envisageable de me donner la moindre tâche à effectuer, j’en serais bien incapable. Ma poitrine me faisait mal, et ma tête bourdonnait. J’avais du mal à ravaler mes larmes, si bien que quelques unes d’entre elles roulèrent finalement sur mes joues. Si Michael venait à mourir, je ne m’en remettrais jamais. Je n’avais jamais craqué pendant cette guerre, jamais pleuré. Je n’avais pas craqué lorsque les moqueries des hommes étaient devenues blessantes. Je n’avaient pas craqué lorsque j’avais du tuer un soldat américain. Mais là ... Là j’étais en mille morceaux.

Le surlendemain, j’y étais. L'hôpital. Il n’était pas encore réveillé et le voir ainsi, branché à des machines dont sa survie dépendait, ça m’anéantissait. Durant quatre heure, je ne m’étais nourris que de café, et adossé à la machine pour en boire un nouveau, j’avais du mal à penser à quoi que ce soit. Jérémy me sortit de mes rêveries en débarquant dans le couloir, les yeux écarquillés. « Il est réveillé ! » Là, en face de lui dans ce couloir d’hôpital, j’eus brusquement envie de lui jeter la machine à café au visage (si toutefois j’en avais eu la force). J’aurais du être là pour Michael à son réveil, et ça n’avait pas été le cas. Sans un regard pour l’homme qui me faisait face, je lançais mon gobelet dans la corbeille puis me dirigeais vers la chambre de l’être qui m’était le plus cher et le plus précieux au monde. Il tournait le dos à la porte. J’eus un pincement au coeur. En plus de souffrir, il devait être traumatisée par ce qui lui était arrivé, et c’était bien là, la pire douleur. Je fis le tour de son lit et m’assit sur une chaise, en face de lui. « Miky. » Une main se dirigea automatiquement vers son bras, l’autre vers son front et ses cheveux dans lesquels j’aimais tant glisser mes doigts. Au prix d’un grand effort, il réussit à s’asseoir sur son lit et m’enlaça. Le contact de son corps chaud me fit un bien inimagineable. Mes yeux se fermèrent tandis que je profitais de tout ce qu’il était. L’amour de ma vie, j’en avais la certitude, et ce même si tout n’était pas toujours rose, mon meilleur ami, mon amant, mon confident. Son odeur familière m’apaisa, et mes lèvres se posèrent sur son cou. Je sentis peu à peu ses larmes sur mon épaule, et son malheur dans mon ventre. « Chut, chut ... Ca va aller Michael. Tu m’as fait tellement peur ... » J’avais à présent mon visage en face du sien. Je me sentais incroyablement faible. Je ne pouvais rien faire pour lui à part tenter vainement de comprendre son mal. C’est à ce moment là qu’il passa sa main sur mon visage et prononça ses mots : « Je t’aime. » « C’est la première fois que tu me le dis, en huit ans de relation ... Je t’aime tellement moi aussi ! »

Quelques minutes plus tard, n’y tenant plus, il s’était allongé de nouveau sur son lit. Je lui tenais fermement la main et me préparais à la lui demander, justement. Certes, j’en conviens, c’est étrange de la part d’une fille qui en plus a trouvé le moyen de dire « non » devant l’autel, mais ce temps était révolu. J’étais à présent sûre de vouloir me marier avec lui, de porter son nom et de lui promettre de vieillir avec lui. J’avais envie de me faire pardonner pour ce que je lui avais fait, et lui faire comprendre qu’à présent, plus rien ne pourrait jamais nous séparer. « Epouse-moi. » C’était dit. Cet incident m’avait fait comprendre que la vie sans lui m’était impensable, alors j’avais envie de sceller nos vies avec cet engagement qu’est le mariage. « Normalement c’est le contraire non ? C’est à moi de te demander. » « Oh la ferme Miky ! Dis-moi oui et c’est tout. » « Oui. » Mon coeur fit un énième bon dans ma poitrine, plus gros que tous les autres. Nous allions nous marier. La guerre était terminé pour tous les deux, nous allions rentrer à la base, et profiter l’un de l’autre. Le bonheur se lisait sur mon visage.

Je suis seule à présent. Inlassablement seule. Incroyablement seule. Douloureusement seule. Il est parti. Cinq mois après son accident, une lettre est arrivée chez nous, ils le renvoyaient. Michael n’a pas accepté. Il a écopé de deux semaines de prison, a été libéré à la condition qu’il retourne sur le terrain, puis s’est enfui. Je n’y serais pas retourné avec lui, je n’en ai pas le courage. Mais j’aurais été malade qu’il y retourne et qu’il risque sa vie une seconde fois, après avoir frôlé la mort de si près. Finalement quand j’ai appris son départ, quand j’ai trouvé son mot m’annonçant qu’il serait sous peu un déserteur, j’ai été soulagée. Soulagée de le savoir quoi qu’il arrive sur le sol américain. Mais depuis quelques semaines, les choses ont bien changées. Je ne supporte plus de ne pas avoir de nouvelles de lui. Je ne sais pas où il est, où il vit ni même où il dort la nuit. Je ne sais pas plus dans quel état d’esprit il se trouve et je ne peux pas être là pour lui. Plus les jours passent, plus un sentiment d’abandon s’installe en moi. Et pourtant je ne sais que ce n’est pas de sa faute, mais c’est plus fort que moi. Tout dans cette maison me rappelle Michael. Les deux serviettes dans la salle de bain, notre lit, sa tasse favorite dans la cuisine ... Et pourtant j’ai de plus en plus l’impression qu’il y disparaît. Les draps ont déjà perdu son odeur et ses gâteaux préférés sont périmés. Mais son visage reste jour et nuit dans mon esprit, et ça me donne du courage. J’attends, je ne peux faire que cela. J’attends avec la peur au ventre qu’on annonce son arrestation. J’attends avec enthousiasme que tout ce cinéma prenne fin et qu’il puisse rentrer à la maison auprès de moi. J’attends le moment où nous nous marierons.
Je l’attends.

› **postes** : 665 › **Date d'arrivé** : 15/06/2012

bienvenue
bonne chance pour ta fiche, et le scénario que t'as pris gère, voui

› **postes** : 45 › **Date d'arrivé** : 17/07/2012

666 messages, tu commences à me faire peur !

merci beaucoup Game ! Et d'ailleurs j'adore ton pseudo, mais j'ai vu que je n'étais pas la seule à te le dire.

Invité Invité

Bienvenue sur stop loss et bon courage pour ta fiche.

› **postes** : 45 › **Date d'arrivé** : 17/07/2012

Chamberlain !
Ton nouveau gif vend du rêve !
Merci beaucoup.

› **postes** : 665 › **Date d'arrivé** : 15/06/2012

il va trop vite ton nouveau gif olivia
héhé, j'avais même pas remarqué, il t'est dédié

› **postes** : 132 › **Date d'arrivé** : 12/07/2012

Tu sais ce que je pense de Lizzie. nyeuuuuuux

et le scénario gère tout, donc bon. dead

bon courage pour ta fiche ma très chère. ✈ the show must go on 2632266518

› **postes** : 45 › **Date d'arrivé** : 17/07/2012

Tu n'imagines pas à quel point ça me flatte Game.

Tessa. Merci beaucoup beaucoup !
(Je suis décidément trop amoureuse de ton avatar. )

› **postes** : 132 › **Date d'arrivé** : 12/07/2012

(bah maintenant on est quittes I love you

puis en même temps, c'est Jones hein. ✈ the show must go on 1147778360

)

› **postes** : 665 › **Date d'arrivé** : 15/06/2012

même que j'commence à aimer lizzie quoi

› **postes** : 132 › **Date d'arrivé** : 12/07/2012

han oui, aime-là nyeuuuuuux

› **postes** : 45 › **Date d'arrivé** : 17/07/2012

Game Gallagher a écrit:: même que j'commence à aimer lizzie quoi

tout arrive ! $l\'autre fangirl$

› **postes** : 194 › **Date d'arrivé** : 14/07/2012

amour de ma vie encore une fois merci de tenter le scénario avec la magnifique Olsen ** Si tu as des questions n'hésite pas ma boite mp t'es grande ouverte

› **postes** : 45 › **Date d'arrivé** : 17/07/2012

mikaàmoi ! $l\'autre fangirl$
mais de rien, je suis juste amoureuse du scénario alors tu n'as même pas à me remercier.
ben justement, puisque tu le dis, je viens de t'envoyer un mp.

Invité Invité

Cette fille est vraiment magnifique ✈ the show must go on 456023687

Bienvenue parmi nous I love you

!

› **postes** : 45 › **Date d'arrivé** : 17/07/2012

Je ne la connais pas depuis très longtemps mais j'en suis raide dingue ! $l\'autre fangirl$
Merci beaucoup Jacinta !

› **postes** : 45 › **Date d'arrivé** : 17/07/2012

Après un changement express d'avatar, parce que Joe et Ellen me font vraiment trop ~~fantasmer~~ rêver ( ), j'ai terminé ma fiche.

Enfin j'avoue que comme il est près de 3h du matin et que je suis raide morte (mais j'avais promis de la terminer ce soir), je ne l'ai pas relue, mais j'espère que ça ira.

› **postes** : 194 › **Date d'arrivé** : 14/07/2012

je t'aiiiiime I love you

et je fooonce lire ta fiche $for you i\'ll be sup$

› **postes** : 194 › **Date d'arrivé** : 14/07/2012

ta fiche est absolument parfaite, tu as trèèès bien compris le personnage. bref ta fiche est somptueusement parfaite je te valide avec trèèèèès grand plaisirs

› **postes** : 45 › **Date d'arrivé** : 17/07/2012

Merci beaucoup amoureux parfait. $l\'autre fangirl$

Invité Invité

Bienvenue en retard sur SL, et puis les scéna de jum's, et Ellen en plus ! L'en a de la chance :)

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