IT'S A MEN'S WORLD

Invité Invité

Ternbull, Zeb(ra)

" sensitive, à fond de peau, funambule, fissurée "

NOM(S) ∞ Ternbull PRÉNOMS ∞ Zebra toujours dite Zeb SURNOMS ∞ Poupi DATE ET LIEU DE NAISSANCE ∞ New-York le 9 avril 1986 ÂGE ∞ 26 ans NATIONALITÉ ∞ Américaine MÉTIER/ETUDES ∞ Danseuse, chanteuse ayant travaillé à Brodway SITUATION FINANCIÈRE ∞ Catastrophique STATUT CIVIL ∞ Coeur emprisonné n'est plus à prendre GROUPE ∞ Not even cowardice AVATAR ∞ Megan Hitly EST-IL UN SCÉNARIO ? ∞ non CRÉDITS ∞ Fuckyeahmeganhilty

Bien qu'elle n'ait jamais connu son père, celui-ci a toujours eu une grande influence sur sa vie. Effectivement, militaire mort au combat, la mère de Zeb à été traumatisée par le décès brutal de son mari et a toujours tenue sa fille éloignée au maximum de l'armée. C'est ainsi que le domaine artistique a prit une importance aussi énorme dans l'existence de la jeune femme. Δ Dés ses six ans Zeb a commencé les cours de danse, classique et claquettes d'abord, auxquels sa mère ajouta le moderne jazz et même du street danse par la suite. Inutil de dire que la pression sur les épaules de l'enfant à toujours été énorme. Pas finalement pour devenir célébre, mais dans l'interdiction d'avoir d'autre hobys. Ah si, le chant également, mais Zeb n'ayant pas une voix extraordinaire la danse reste sa tête d'affiche. Δ Oui Zeb a déjà bossé à New-York, dans le mythique Broadway. Elle n'a jamais été la star du show, objectivement elle n'a pas un talent suffisant pour la chanson. Pourtant elle a passé les plus belles années de sa vie, rencontré ses plus proches amis dans les coulisses et les salles de répétitions. Des déceptions elle en a eue, mais son ambition mineur lui évita de se faire briser le coeur. Du moins par le show-business. Δ Non elle ne se décolore pas les cheveux. Δ Elle cumule pas moins de trois fractures aux chevilles, deux aux poignets, six entorses comprenant orteils genoux et encore poignet. Δ Zeb ne danse plus, elle a démissionné de son dernier show pour suivre la personne qu'elle aime jusqu'ici. Δ Sa famille et en particulier sa mère désapprouverai tellement cette relation que Zeb se force à la garder secrète, ce qui n'aide pas à stabiliser le couple. Δ Son pêche mignon ce n'est pas les sacs, les robes ou les chaussures, ce sont les produits cosmétiques. Vous auriez du voir sa salle de bain à l'époque où elle vivait à New-York. Du shampoing au gel douche en passants par les crème pour le visage, pour le corps, les gommages, les masques, une collection de sels de bains impressionnantes, Zeb écumait compulsivement les boutiques de cosmétiques de la capital du musical-hall. Δ Mais depuis qu'elle a démissioné, Zeb est fauchée. Elle n'arrive pas à trouver du travail et n'arrive d'ailleurs pas à avoir la motivation nécessaire pour cela. Δ Il ne lui reste donc quasiment plus que des flacons vides.

Spoiler:

Invité Invité

your voice is my favorite sound

Dormant entre mes bras, Lyl' respire à peine. La froideur de la pièce m'a réveillé, la couverture étant enroulée autours du moscovite caractériel. Je frissonne, repliant frileusement les orteils mais préfère me lever que de le tirer de son sommeil. Me glissant donc hors du lit je me saisis d'un short et d'un grand pull avant de rejoindre la cuisine à pas de loup. Dabby semble elle aussi dormir, sa porte de chambre est fermée. Le salon est plongé dans un silence de lendemain d'atelier. Soucieuse de ne pas faire trop de bruit je me sert café et médicaments, grimaçant à la sonnette du micro-onde. La boisson chaude et amer me fait oublier le goût rabaissant de mon satané traitement. Opiacé pour une blessure stupide, dans un bar où j'avais trop forcé sur la bière. Je me passe la main sur la nuque en baillant, reposant finalement la tasse vide dans l'évier. J'entend mes colocs' se réveiller en même temps que New-York et me décide donc à filer vers la salle de bain. Personne ne sera tiré de force de son sommeil par le bruit de l'eau, mais je n'avais pas non plus envie qu'on me chipe la place et donc toute l'eau chaude. J'ai la motivation émacié et à mon regard les cernes s'amoncellent soulignant mes yeux creux. En serviette la peau toujours humide je reviens dans la chambre que je partage avec Lyl, danseur lui aussi. Deux lit occupant tous l'espace sont séparé par un paravant. Assez inutile faut avouer puisqu'il ne ramène pas ses conquête à l'appart', règle de colocation et qu'on dort presque toujours ensemble. Le bazar qui domine là prête à sourire, mettant la vie qui avait manqué ici depuis plusieurs mois. Mes soirées de solitudes angoissés on étaient remplacé avec soulagement par leur présence à tous les deux. Simplement leurs affaires qui trainent, le bruit d'une douche le matin ou le silence à préserver pour ne pas réveiller quelqu'un. Ragaillardie par cette douce réalité je fini de m'habiller et déposent au passage un baiser sur le front de Lyl toujours somnolant. Il marmonne vaguement pour me demander ou je vais, je lui souris en faisant un clin d'oeil et disparait en balançant mon sac de sport sur mon épaule.

Ma matinée se déroule dans un doux brouillard de séances de vélos et bains bouillonnants. Croisant divers amis dans les couloirs du complexe, ma bonne humeur s'estompe un peu avant midi alors qu'un sms m'annonce que je ne suis pas retenu pour un spectacle. Je décide d'aller faire un tour, parcourir les rues et chasser quelques grammes de ma mélancolie. Des tas de personnes courent et se croisent, on ne se remarque pas. Mon portable dans ma poche me chuchote depuis des heures de l'appeler. Mais je ne veux pas deviner son sourire vaporeux, pas dessiner les reflets dans ses cheveux. J'ai été trop déçue, je préfère regarder alentours. Ou alors je pourrais rejoindre Lyle, son cours de claquette doit finir dans quelques minutes. Une vibration contre ma cuisse, quelques mots. New-York se dilue tout à coup dans un volcan de sentiments. “ Lâche tout Zeb, vient avec moi. ” Pas de je t'aime mais c'est tout comme. J'ai l'âme qui vacille, la conscience qui s'indigne. Pourtant je le sais, c'est comme si j'avais déjà dis oui.

Encore une fois tout commence par un corps entortillé dans les draps, un froid au fond du ventre. Son absence au réveil qui coule du béton dans mes entrailles. Et elles pèsent, me laissent écrouler entre les plumes et le coton. Les larmes ne coulent pas, la tristesse qui ne vous laisse même pas vous écrouler. Il y a son odeur partout, un parfum de chez nous qui tourbillonne. Rien ne reste sur son passage. Et même si je sais que les étoiles accroché à sa veste risque de me blesser, il y a le besoin qui jamais ne me laisse en paix. Il ne faut pas seulement que je rêve, il faut que j'y crois. Il faut que je préserve tout ce que "nous" représente. Tant pis si je suis seule au réveil, tant pis si ma gorge se serre dès que son nom croise mes pensées. Je serre les draps contre moi, me drape dedans comme si c'était ma fierté. Et qu'importe que j'ai tout perdu, que mes ambitions crèvent sur le pas de la porte. J'ai ses lèvres, sa présence qui m'effleure. Parfois oui j'ai envie d'hurler pour qu'on me laisse seule, d'accepter qu'ici ce n'est pas chez moi. Mais il suffit que sa main traine un instant sur la table pour que mes doigts s'y agrippent, telle une droguée. Qui sait si le coeur à jamais raison ?