GAME › WILL YOU RELIVE THE THINGS THAT ARE GONE

› **postes** : 665 › **Date d'arrivé** : 15/06/2012

game nikkita helena gallagher

" "

NOM(S) ∞ gallagher, j'vous explique, j'avais le droit de choisir mon nom, j'ai pris gallagher, parce que je suis fan d'oasis, et je regrette pas, ça fait gg. PRÉNOMS ∞ game avant je m'appelais nikkita, quand j'étais encore à l'orphelinat, mais on m'a fait changer de prénom, j'ai pris game, parce que je suis joueuse, après, y a eu helena aussi, mais c'est game qui est dans toutes les bouches. SURNOMS ∞ game, nikki, j'aime pas quand on m'en trouve, j'trouve ça moche. DATE ET LIEU DE NAISSANCE ∞ le six avril mille neuf cent quatre vingt et onze aux states. ÂGE ∞ vingt et un ans NATIONALITÉ ∞ luxembourgeoise & américaine MÉTIER/ETUDES ∞ infirmière SITUATION FINANCIÈRE ∞ aisée, très aisée, certains se demandent pourquoi je travaille. STATUT CIVIL ∞ veuve GROUPE ∞ devoted to my job AVATAR ∞ cara mapetitecherie delevingne EST-IL UN SCÉNARIO ? ∞ je suis un personnage inventé bg CRÉDITS ∞ bannière by punkjunk, ma adri ♥

elle est claustrophobe. Ҩ les bourdes verbales la connaissent bien. Ҩ elle est fascinée par le feu. Ҩ elle chante excellemment bien. Ҩ elle rêve d'oublier Ҩ elle pleure, souvent comme une madeleine, devant les films mais uniquement lorsqu'elle est seule. Ҩ elle se retient sinon. Ҩ elle a besoin de solitude et de son espace vital. Ҩ n'est jamais allée à un enterrement, même celui de son mari, reste dehors. Ҩ issue d'une famille relativement aisée Ҩ a été adoptée par un couple de luxembourgeois Ҩ a une vie amoureuse houleuse, a déjà eu un relation sérieuse, ayant été jusqu'à se marier, mais qui n'a pas si bien finie Ҩ elle n'est pas discrète, aime quand on ne voit qu'elle. Ҩ l'attention est souvent sur elle, elle aime ça Ҩ elle ne montre pas sa douleur Ҩ sa compagnie est agréable. Ҩ elle sait être très attentive Ҩ élève précoce, curieuse, avide de connaissances Ҩ parle le français, l'anglais, l'allemand et le luxembourgeois Ҩ toujours consciencieuse dans son travail. Ҩ sait parfaitement faire la part des choses Ҩ hypocrite, se cache toujours derrière son sourire. Ҩ aime la solitude uniquement quand c’est un endroit rassurant. Ҩ se sent constamment seule, même quand elle est entourée. Ҩ c'est après la mort de son mari qu'elle est venue ici. Ҩ une grande fan de grey's anatomy, voulait être chirurgienne au début, mais ses parents ne trouvaient pas ce métier fait pour elle. Ҩ elle a la fâcheuse manie d'être trop franche, jusqu'à ce que parfois, on la prenne pour une vraie garce. Ҩ n'aura jamais a travailler de sa vie Ҩ une véritable haine pour les enfants, peut-être du à sa fausse couche. Ҩ

Spoiler:

› **postes** : 665 › **Date d'arrivé** : 15/06/2012

GAME › WILL YOU RELIVE THE THINGS THAT ARE GONE Tumblr_m4cnxdbinh1rrgie3o1_500

votre histoire

c'était aux us, j'me rappelle pas d'mes années à l'orphelinat, pas tellement, il y a que des flashs qui m'reviennent, ils remontent à la surface, quand on volait au marché, quand on arnaquait, la vie était dur, un peu, mais on s'éclatait entre orphelins, le personnel, il retenait même pas nos prénoms, on m'a dit que j'avais été rapporté par un jeune homme qui s'était même pas présenté, pas d'nom, pas d'adresse, c'était pas si bizarre à l'époque, les gens s'en foutaient pas mal en fait, moi aussi, ça l'intriguait pas.
j'croyais que ma vie était tracée, mais c’était pas vrai. la seule chose que l'homme à précisé, c'était que je m'appelait nikkita, c'est russe nikkita, je suis russe à l'origine? j'sais pas, j'm'en fous. j'avais pas de nom de famille...

un couple venu du luxembourg est venu visiter l'orphelinat, j'devais avoir sept ans, ils voulaient faire une bonne action, ils devaient surement vouloir se racheter, l'enfant, c'était moi, ça aurait pu être n'importe qui d'autre, mais non, c'était nikkita, c'était moi.
ils m'ont pris dans leur maison, dans la capitale, à luxembourg, j'ai changé de continent, j'ai pu choisir un nom de famille, j'ai pris gallagher, j'en voulais pas du leurs, braun, ça craint, la vie avec eux était agréable, j'adorais mon papa, on s'entendait mieux qu'avec maman. ils avaient un immeuble dans le centre ville, étaient au p'tits soins avec moi, ma maman, elle travaillait pas, ils suivaient la religion catholique à la lettre, c'était weird, mais genre, à la lettre, j'osais pas leur dire que je croyais en rien du tout, alors je faisais comme eux, mon papa, il avait des banques, oui, pas qu'une seule, partout dans le monde, y avait celle du luxembourg par exemple, ah, il faut préciser que je ne manquais de rien? je crois pas non.
j'allais dans une école privée, c'était pour l'élite, pour les enfants des gens super fortunés, les enfants comme moi, ils m'ont acceptée malgré mon retard, je parlais pas luxembourgeois, ou allemand, ou français, un mec venait m'apprendre en dehors de l'école, il m'a tout appris, les langues officiels, et même celles qu'il fallait pas forcement apprendre, d'après lui, c'était bien de comprendre tout le monde, d'après lui, c'est un avantage.

ma vie avait changé de cap.
je n'étais plus cette pauvre orpheline à la vie de misère et d'horreur, non, non, j'étais game helena nikkita gallagher, fille de riche, pourrie, gâtée, hautaine, destinée à finir avec un homme influent, a être une parfaite épouse, discrète, soumise, comme maman.
je voulais vraiment ça?
j'avais le choix?
je pris vite goût au luxe et aux avantages que cela pouvait avoir, le bruit, l'effervescence de l'orphelinat me manquait, mes amis me manquaient, ils avaient du m'oublier, j'les avais abandonnés.
mes parents m'emmenaient souvent à leurs soirées, on y trouvait les grands de ce monde, la famille royale du luxembourg, des descendants de la famille de bourbon, des acteurs, des lords, de grands peintres, des princes, des princesses, des chefs d'état même... bref. on m'avait dressée pour être discrète, pour obéir, sourire, être polie, la diction, la gestion des invités, comment danser, comment boire, comment manger, comment marcher, comment ne jamais être soit même. j'étais pas mal appréciée je dirais, ils disaient que j'avais un maintien royal, ma beauté, mon corps, mes tenues toujours impeccables (merci papa, maman) et surtout...
pour mon éducation parfaite et sans faille, j'étais une machine, j'étais dressée, je détestais ça. j'étais la fille idéale en quelque sorte, parfaite, je ne posais jamais de questions, sur ce que j'étais avant, j'avais tout oublié, je m'en fichais? peut-être.

j'avais maintenant seize ans, c'était le grand âge, c'était le moment de trouver chaussure à mon pied, c'est ce que disait papa, papa a toujours raison, ils ont fait une soirée. encore une fois tout le beau monde était là, c'est que mon père en connaissait du peuple, une vieille femme très distinguée, j'me souviens encore de son regard, m'observait, elle parlait avec un quarantenaire, un lord? une chef d'état, un entrepreneur?
non
son nom, c'était aleksei de-nassau, et la femme, c'était sa mère, j'étais intriguée, j'étais allée vers eux, et c'est là que tout bascula, c'est là que c'est devenu compliqué, c'était mon père, vous comprenez? pas papa, mon vrai père. mon géniteur, il n'avait que cette valeur à mes yeux, il m'a reconnue à nikkita, c'est lui qui l'a choisi, il était en prison, il m'expliqua une histoire de capture, d'une déportation, d'une libération, du meurtre de ma mère... il voulait savoir ce qu'était devenu la chair de sa chair, sa fille.. moi. j'allais tout raconter à papa, lui dire qu'un intrus était à la maison, mais c'est là que j'appris, que ma vraie mère était une princesse héritière et descendante d'un tsar, j'étais une enfant illégitime. mais ça signifiait surtout que je n'étais plus orpheline adoptée, j'étais grande-duchesse de russie, donc, j'avais rien d'américain, pourtant, j'avais l'impression de l'être.
compliqué, beaucoup trop compliqué.

› **postes** : 665 › **Date d'arrivé** : 15/06/2012

ma vie s'accéléra. je continuais le lycée privé de mon quartier, je n'éprouvais rien pour mon géniteur, pas d'amour, pas de haine, rien, quoi de pire? rien. quand je le voyais, c'était le vide dans ma tête, dans mon coeur, partout. il m'apprenait à me défendre, parce que j'étais en danger, c'est ce qu'il disait. ils avaient tué ma mère, ils pourraient toujours me tuer. « qui c'est "ils" ? ». il ne m'a jamais répondue. il n'en parlait jamais, on ne parlait jamais en fait, pas de relation père-fille.

je sortais avec un alexandr, c'était secret, je l'aimais pas tellement, on se retrouvait dans les jardins du château, on s'entendait bien malgré nos perpétuelles disputes, un jour qu'il me faisait encore ses reproches auxquelles je ne prêtait même pas attention, je me jetais sur lui pour l'embrasser, pour le faire taire, tout aurait été normal si une de nos femmes de chambre n'avait pas assisté à la scène, la relation devint officielle et à mon grand regret, très importante pour mes parents, et ma vie future, damn. c'était le prince hérité de la couronne du luxembourg, c'était son père qui nous gouvernait, papa était content, très content.

« je crois qu'il est temps pour nous de vivre ensemble game. je... je t'aime en plus. tu m'épouses? » j'éclatais de rire, mais il posa sa main sur la mienne et ses yeux me transpercèrent le coeur, il était sincère.
s i n c è r e
ses parents avaient du l'obliger? ou fortement recommandé, ce qui était pareil pour moi, se marier avec la duchesse de russie, illégitime peut-être mais filles des braun quand même, donc, c'était un peu pour compenser. mais il était sincère
pour de vrai. il voulait m'épousait, il m'aimait vraiment, il y a des regards qui ne mentent pas. il m'aimait. j'pouvais pas refuser? et même si je voulais refuser, j'avais pas tellement le choix. « oui. » on se maria, j'ai gardé mon nom de famille, j'y tenais, parce que je l'avais choisi.

ça aurait pu s'arrêter là.

on était dans notre chambre moi et alexandr, quelqu'un a frappé, si j'avais su... c'est alex qui a ouvert, j'étais sous la douche, et je me demande encore :
pourquoi ce n'est pas moi qui ait ouvert ?
pourquoi est ce que j'n'ai pas pris ma douche plus tôt?
pourquoi...
j'aurais dû ouvrir, ça aurait dû être moi, moi merde. la fille étendue par terre, couverte de sang, un trou sur la poitrine, tuée, ça aurait dû être moi, pas lui, surtout pas lui.
quand j'ai entendu les coups d'feux, j'suis sortie d'ma douche, j'étais toute nue? je sais pas, j'm'en fous encore une fois. j'ai pris mon révolver, mon géniteur a insisté pour que j'en ait un, au-cas-où, je l'ai caché derrière moi, et j'ai trouvé alex... mort, l'homme qui l'a tué, j'le connaissais, c'était mon amant, j'l'avais rencontré quand j'ai voulu repartir voir l'orphelinat qui m'avait accueillit quand j'avais personne, quand j'étais qu'une gosse comme les autres, il s'appelait stephan, pourquoi est ce que j'étais tombée dans ses bras, pourquoi ? qu'est ce qu'il faisait là? qu'elle conne. il tenait un automatique dans sa main. il m'a parlé, il a dit que je lui manquais qu'alex était un idiot, que je devais partir avec lui en russie, il voulait que je vienne. « n o n » j'lui ai mit trois balles dans le corps, il fallait trois coups pour satisfaire ma vengeance. je me baissais vers alexander, je l'embrassais une dernière fois, il était bien mort, une de mes larmes tomba sur sa joue. « moi aussi, je t'aimais. » je lui avais jamais dit.
jamais.
j'avais perdu l'homme que j'aimais,. j'avais tué un homme. j'avais fait une fausse couche.
alors voilà, j'me suis engagée dans diverses associations humanitaires pour oublier, j'suis partie en afrique du sud, en asie, j'suis sortie avec d'autres hommes, ça durait jamais, dès que ça devenait sérieux, je les quittait.
aujourd'hui, j'ai décidé de venir ici, à austin, en amérique, parce que comme j'l'ai dis, j'me sens américaine, j'suis née ici, j'ai passé mes sept premières années ici.
parce que l'armée, ça m'a toujours un peu fascinée, je suis infirmière dans la base, je voulais être chirurgienne moi, j'ai pas les qualifications, j'peux encore faire des études, mais j'en ai aucune envie, ma vie d'avant me manque mais c'est trop dur d'y penser, j'raconte à personne, personne ici ne me connait, on a tout fait pour. tout le monde me prends pour une jeune femme de vingt et un ans tout à fait normal, tout le monde.
tout le monde est persuadé que je vais bien.

Dernière édition par Game Gallagher le Jeu 12 Juil - 13:15, édité 5 fois