Maryan; Here comes the rain falling from the stars drenched in my pain again...

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DELAWAY MARYAN ISOBEL

" douce dépressive maternelle timide "

NOM(S) ∞ Delaway PRÉNOMS ∞ Maryan Isobel SURNOMS ∞ Mary DATE ET LIEU DE NAISSANCE ∞ 27 janvier 1987, Austin ÂGE ∞ 25 ans NATIONALITÉ ∞ Américaine MÉTIER/ETUDES ∞ Maitresse d’école SITUATION FINANCIÈRE ∞ Aisée STATUT CIVIL ∞ Veuve GROUPE ∞ not even cowardice AVATAR ∞ Carey Mulligan EST-IL UN SCÉNARIO ? ∞ Non CRÉDITS ∞ écrire ici

Maryan s'est mariée très jeune à son premier amour de lycée et ne s'est jamais totalement remise de sa disparition Δ Elle est mère d'un petit garçon, Devin qui a maintenant trois ans Δ Elle est insomniaque depuis des années et peut rester des heures à regarder le paysage en fumant une cigarette Δ Elle adore chanter, c'est même sa passion Δ Elle ne parle jamais de son mari à personne, ne fait confiance à personne et demeure très en retrait Δ Elle ne cautionne pas l'arrivée d'une base militaire en ville et évite les militaires comme elle peut. Δ Elle est très drôle quand on apprend à la connaitre. Δ Elle n'a eu personne depuis son mari, soit il y a trois ans que cela soit charnellement ou au niveau relationnelle Δ Elle lit énormément de livres et passe ses journées dans les musées Δ Elle déteste les beaux parleurs. Ils l'énervent rapidement Δ Elle a toujours son alliance au doigt

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votre histoire

La famille. Ce n’est pas censé être le plus important normalement ? Mes parents m’ont inculqué leurs valeurs. Always. Je suis née dans une famille unie. Valeurs traditionnelles, diners en famille etc. Sauf que ma mère était une femme fragile. Elle n’a pu avoir q’un seul enfant. Moi. Maryan. Je porte mon nom en hommage à Robin des bois, le conte. L’histoire du prince des voleurs et de sa belle. Jusqu’à l’âge de vingt-deux ans, j’ai réellement cru que je pourrais vivre normalement comme cette demoiselle et pas, ceci. Mes parents rêvaient de mieux pour moi. Une université prestigieuse, de grandes études, autre chose qu’un veuvage avancée, une carrière dans l’enseignement, un enfant en bas âge… Mais heureusement pour moi, ils ne sont pas témoins de mon malheur. Ne le serons jamais. Comme je l’ai dit plus tôt. Ma mère était une femme fragile. Très fragile. Si bien que quand j’eut dix ans, une longue maladie l’emporta et me laissa seule avec mes regrets, mes incertitudes et mon père ne s’en remit pas. Il la suivit quelques années après. Fut là lors de mon mariage mais pas lors de son décès. Je ne pensais pas un seul instant que je tomberai amoureuse. Je ne suis pas de ces jeunes filles qui pensent que l’amour les guide, que la vie soit faite d’imprévus. J’ai toujours été assez timide, réservée, loin de ma vie, de ma jeunesse et des personnes qui se voulaient être mes amies. Je ne croyais en rien, si ce n’est la science et mon avenir. « Tu voudrais aller où ? » Je n’en savais rien. Je ne sais pas papa. Je n’ai que seize ans et j’ai la vie devant moi. On se dit tous ça mais quand la mort vous frappe subitement de plein fouet comme un coup de poignard en plein cœur, il ne nous reste que les regrets. Je n’avais que seize ans. Oui, seize ans quand je l’ai rencontré à la sortie de mon école. Il était là, adossé à sa belle auto et il attendait. Quoi ? Je ne l’ai jamais su mais je suis passée à côté de lui en le regardant. Première impression mais pas le coup de foudre.

L’amour est quelque chose de très superflu. Du moins le croyais-je. Deux, trois fois. Toujours là. Alors, je suis allée le voir, véritablement intriguée. « Vous attendez quoi ? » En guise de réponse, je n’eus qu’une vague question qui me demandait ce que j’attendais moi. Je ne le savais même pas moi-même. J’étais brillante, j’avais un bel avenir. Il était issu d’une école que je ne connaissais pas. Celle de la vie. Et je suis tombée sous son charme au fur et à mesure des rendez-vous secrets que nous avions. Notre petit jeu a bien duré un an avant que je ne cède et que je ne réponde à son baiser. Mais n’était-ce pas mal ? Une adolescente et un homme d’âge mûr ? Je n’en savais rien. Je ne me posais pas la question. J’étais amoureuse et stupide. Mais le pire restait à venir. « Epouses-moi Maryan ? » Je ne savais que répondre à cette question. Dix-sept ans. Un diplôme en poche mais je devais partir à la faculté, faire mes études, je devais réfléchir à mon avenir et je ne me voyais pas me marier. « Je ne peux pas. Je ne peux pas. » Et il m’a tourné le dos. Je lui ai donc couru après et j’ai accepté. Comme ça. Sur un coup de tête en scellant ma promesse d’un baiser. L’entrevue avec mon père fut longue, pleine de souffrances mais il a compris que je l’aimais réellement, que Patrick était sincère. Que nous étions faits l’un pour l’autre. Et c’est en ce jour de 28 novembre 2004, nous nous sommes dit oui pour l’éternité, les yeux dans les yeux, avec devant nous l’éternité. Du moins, je le croyais.