parce que tu as les yeux bleus, que tu croques la vie comme un fruit vermeille que l'on cueille en riant.

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Fletcher, Mathew

" Tendre coléreux sérieux borné "

NOM(S) ∞ fletcher PRÉNOMS ∞ mathew james SURNOMS ∞ mat ' et jimy DATE ET LIEU DE NAISSANCE ∞ 03/06/1979, dans le Massachusetts ÂGE ∞ 33 ans NATIONALITÉ ∞ américain GRADES/SECTION ∞ lieutenant colonel de l'US Army SITUATION FINANCIÈRE ∞ bourgeois STATUT CIVIL ∞ célibataire GROUPE ∞ life is a killer AVATAR ∞ Gosling EST-IL UN SCÉNARIO ? ∞ oui CRÉDITS ∞ tumblr

votre histoire

❝ J'AVOUE J'EN AI BAVÉ PAS VOUS, MON AMOUR.❞

1997;

La famille au complet était autour de la table, dînant gaiement. Lorsque Mathew lâcha d’un seul coup : « Je veux rejoindre l’armée. » Ses années lycée étaient désormais finies, et il savait bien que les études n’étaient pas faites pour lui. C’était après avoir longuement réfléchi qu’il avait prit cette décision. Il était convaincu que c’était la bonne voie à prendre. Sa voie. Un silence de mort s’était alors installé dans la maison des Fletcher. Ce fut son père qui prit la parole en premier. « Tu es sûr que c’est ce que tu veux ? » Il tentait de garder un air calme. Mathew savait bien que ses parents gardaient l’espoir qu’il fasse de brillantes études, même s’il leur avait affirmé le contraire dès son plus jeune âge. « J’en suis certain, papa. Je veux défendre mon pays, je veux servir à quelque chose. » Monsieur Fletcher hocha la tête. Il n’y trouvait rien à y redire. Si c’était ce que son fils voulait, il ne s’y opposerait pas. Il l’aimait trop pour ça. Beaucoup trop. Sa mère, quant à elle, sanglotait. Tout simplement parce qu'elle était déjà terrifiée à l'idée de perdre son fils à la guerre, mais également parce qu'elle était fière de lui. De son courage. Elle l'avait toujours été. Oui, Rosanna Fletcher avait toujours été admirative envers son fils aîné, car Mathew avait toujours ce courage et cette détermination qui n'était pas donnée à tout le monde.« Le pleure pas, maman, il ne m'arrivera rien...» Bien sûr, James savait très bien ce qui tracassait sa mère. Il la connaissait par coeur. Son petit frère répliqua alors.« Et tout ça rien que pour pouvoir te serrer contre les soldats pour te réchauffer dans les tranchées. Ah là là, la jeunesse… Bonjour l’hédonisme !» Un rire amusé s'échappa de la gorge de Mathew, suivit, après quelques secondes, de ses deux parents. Les railleries de son frère sur son homosexualité ne le touchait pas. Cook ne disait pas ça méchamment. Jamais. Il taquinait souvent son grand frère depuis qu'il avait fait son coming out. Toute la famille l'avait accepté comme il était. Comme toujours. Mathew leva les yeux aux ciels, et avec un sourire aux lèvres répondit « Tu as tout compris Cookie...» Il accompagna ses dires d'un clin d'oeil. Bien sûr, il était absurde qu'il fasse ça dans le but de rencontrer des hommes. C'était évident.« Je le savais bien... J'aurais honte à ta place !» Puis le dîner reprit sa gaieté habituelle. Les parents Fletcher posaient des questions à Mathew, demandant toutes les choses que des parents soucieux pouvaient bien demander.

2003;

Le départ. Enfin. Première fois que Mathew poserait les pieds sur une terre hostile. Qu'il pratiquerait tout ce qu'il avait bien pût apprendre. Il était excité, mais avait également peur. C'était un sentiment indescriptible, en fait. Quelque chose qu'il n'avait jamais ressenti auparavant. Son sac à dos kaki accroché à son épaule droite, Mathew faisait les dernières embrassades à sa famille. Après avoir serré sa mère et son père dans ses bras, Cook donna une tape dans le dos de son grand frère.« Évite de mourir, s'il te plaît. J't'en voudrais beaucoup, et je serai obligé de te casser la gueule. Hors tu sais que si je te casses la gueule, tu n'y survivrais pas.» Les deux frères rirent de bon coeur. Cook allait lui manquer. Énormément.« Je ferais de mon mieux, promis.» Mathew allait tout quitter. Il s'en allait loin d'ici, loin de sa famille, loin de ceux qu'il aimait.« Prends soin de papa et maman, d'accord ?» Cook hocha la tête, puis prit finalement son frère dans ses bras, lui murmurant qu'il avait intérêt à revenir intacte et à faire attention à lui. Mathew sourit, puis fit ses derniers adieux. Déchirant. Fletcher alla finalement dans sa voiture, démarra, direction l'avion qui l’emmènerait en Irak. Il regardait dans le rétroviseur les trois membres de sa famille, s'éloignant peu à peu, pour finir par être hors de porté. La guerre avait commencé.

❝ NOUS NOUS AIMIONS LE TEMPS D'UNE CHANSON.❞

2010;

Mathew n'était pas de bonne humeur ce jour là. Il avait perdu trois hommes la veille, lors d'une fusillade. Qu'il les connaisse ou pas, chaque mort de soldat lui faisait mal au coeur. Terriblement mal. Certes, ils étaient mort en héros. Certes, leur courage et leur bravoure était inégalé. Mais arracher la vie de personnes aussi jeunes était injuste. Ils avaient encore tellement de choses à vivre. Ils allaient tous manquer à quelqu'un. Tous. A leur famille, amis, ou conjoint respectif. La mort d'un homme revenait à la mort de toute les personnes qui étaient attaché à ce soldat. Mathew était en train de se passer de l'eau sur son visage, mal rasé, lorsqu'il fut convoqué dans la tente du lieutenant general Jerry. Peut être allait-il se faire sermonner. Ou qu'il allait lui demander d'aller informer lui-même les familles. Il n'en avait aucune idée. Le lieutenant colonel Fletcher alla donc dans la tente de son supérieur, où se trouvait un autre homme. Un soldat, bien sûr. Jerry lui présenta donc leur nouvelle recrue. Stewart Parkinson. Il était jeune, et n'avait pas l'air d'être très content d'être là. Ce qu'il pouvait parfaitement comprendre. Ses traits enfantin lui donnait un petit air naïf. Il était beau.« Maintenant, tu seras sous mes ordres, Parkinson.» Mathew allait le prendre sous son aile, comme il les faisait avec tout les nouveaux soldats. Il se devait de l'aider.

2011;

Ses lèvres frôlèrent les siennes, pour finir en baiser passionné. Mathew s'était toujours promis de ne jamais mélanger vie professionnelle, et vie personnelle. Et pourtant, il était bel et bien en train d'embrasser un soldat. Ce qui lui était d'ailleurs strictement interdit, la loi stipulant qu'il ne fallait qu'aucun militaire ne dévoile son orientation sexuelle. Mais la tentation était trop grande. L'envie intenable. ❝ Ses mains glissèrent le long de son corps, venant le caresser voluptueusement, glissant dans ses reins, le tirant contre sa poitrine, ses lèvres rejoignant le balais, sur ses lèvres, son cou, son torse. Les deux corps se heurtèrent fortement avant de s'enlacer tendrement, la chaleur augmentant, l'envie se faisant sentir. L'air de la tente saturant lentement alors que les deux corps ondulèrent l'un contre l'autre. Homme contre homme. Sentiments contre sentiments. Amour, haine, douleur, perte. Tout ce que la guerre créait, tout ce qu'un homme cherchait à oublier. Pour survivre, pour avoir quelqu'un auquel se rattacher, pour se battre, pour ne pas mourir. Un murmure fut prononcé, ces quelques mots, cette déclaration à la fois si forte et inutile par des mots. Les mains, plus chaudes, plus puissantes enroulèrent le corps fin, le serrant dans une douce étreinte. Deux corps aimants. Deux hommes s'aimants. Ils étaient l'un pour l'autre la bouée, celui pour lequel il fallait survivre.❞

❝ A VOTRE AVIS QU’AVONS-NOUS VU DE L’AMOUR ? DE VOUS A MOI VOUS M’AVEZ EU, MON AMOUR.❞

2011;

Un bruit sourd. Des corps qui volent en éclat, dans tout les sens. Dont le sien. Qui aurait cru qu'il aurait volé dans les airs en sortant de la tente de Stewart ? A terre, Fletcher se trouvait une centaine de mètres plus loin que son point départ. Dieu merci, il sentait encore tout les membres de son corps. Certes, il était sûrement blessé à l'épaule vu la quantité de sang qui en coulait, mais peu lui importait. Il se remit debout tel un ressort, courant vers le premier corps qui était à porté de main. Il fallait qu'il le sauve. Qu'il les sauve. Ils n'avaient pas le droit de mourir. Non, non, non. A genoux, il tentait tant bien que mal de sauver un soldat qui avait la plupart de ses membres arrachés. « Respire, bon sang, respire !» Mais il ne respirait pas. Il ne respirait plus. En levant la tête, Mathew vit la pire horreur de sa vie. Un nombre incertain de corps à terre, dans le sable, gisant. Des mains, des jambes, des torses étaient éparpillés un peu partout. On ne pouvait rien faire pour la plupart de ces hommes. C'était la fin. La fin de leur vie, et la fin de l'espoir pour Fletcher. S'en était beaucoup trop.

❝ LA VIE NE VAUT D'ETRE VÉCUE SANS AMOUR.❞

2012;

Il était las. Las de tout ça. De la guerre. De la mort. Du danger. De la solitude. Las d'être seul. Encore. Toujours. Mathew n'allait pas en rajeunissant, et il ne voulait pas finir sans personne. Sans famille. Mathew était dans sa passe où il désirait pouvoir rentrer chez lui, et serrer un enfant dans ses bras. Son enfant. Peut-être était-ce la crise de la trentaine. Peut-être pas. Peu importe. Mathew commençait à fatiguer. Presque dix ans qu'il était au front. Rares étaient les permissions qu'on lui accordait. A peine rendait-il visite à sa famille une fois tout les quatre ou cinq mois. C'était compliqué. Pendant la guerre, tout était compliqué. On vivait au jour le jour, et on faisait avec. Car on pouvait crever à tout moment. Chaque seconde, chaque geste était crucial. Certes, la guerre était officiellement fini. Mais ce n'était pas ce que disait les bombardements et le sifflements des balles que Mathew entendant au loin. Ou de près. Il en devenait malade. Complètement malade. Il avait besoin de voir autre chose que des corps déchirés, pris à la vie. Il avait tout simplement besoin d'un peu de joie. De bonheur. « Je pense que j'ai besoin de rentrer au pays, lieutenant.» Mathew s'était adressé au lieutenant general Jerry. Ils s'entendaient plus ou moins bien, mais gardaient une relation strictement professionnel. Pas de rigolades, ni de plaintes. Au plus grand étonnement du lieutenant colonel Fletcher, son supérieur répondit « Permission accordée. On vous enverra le plus vite possible dans la base militaire pour une durée indéterminée. Nous avons besoin de vous ici.» Etre envoyé en Caroline du Sud était moins bien que de retourner au Massachusetts, certes. Mais c'était mieux que rien.« Chef oui Chef.» Il se rendait bien compte qu'on pourrait l'appeler à n'importe quel moment pour retourner sur le champ de bataille. Mais peu importait. Il retournait pour l'instant aux Etats-Unis, et c'était tout ce qui lui importait.

Spoiler:

› **postes** : 69 › **Date d'arrivé** : 18/07/2012

L'AVATAR + LE SCENARIO .... parce que tu as les yeux bleus, que tu croques la vie comme un fruit vermeille que l'on cueille en riant. 816008027

Bienvenue à toi en tout cas et je te dis déjà à très très vite $l\'autre fangirl$

Invité Invité

le scénario est parfait, j'avoue. Merci beaucoup en tout cas.

› **postes** : 69 › **Date d'arrivé** : 18/07/2012

Plus que parfait ! Avant de m'inscrire j'ai fait un petit tour par là et je dois avouer qu'il m'avait bien tenter donc... Je te comprend parfaitement parce que tu as les yeux bleus, que tu croques la vie comme un fruit vermeille que l'on cueille en riant. 1881463262