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| DAVOS ⊰ Ne vous demandez pas pourquoi les gens deviennent fous. Demandez-vous pourquoi ils ne le deviennent pas. | |
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Auteur | Message |
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Davos T. Ridgeway members ✖ you're so perfect› postes : 32 › Date d'arrivé : 14/07/2012
| Sujet: DAVOS ⊰ Ne vous demandez pas pourquoi les gens deviennent fous. Demandez-vous pourquoi ils ne le deviennent pas. Sam 14 Juil - 14:20 | |
| ridgeway, davos tybalt " loyal méfiant protecteur impulsif "
NOM(S) ∞ Ridgeway. PRÉNOMS ∞ Davos, Tybalt. SURNOMS ∞ Dave, la plupart du temps mais il n'a jamais vraiment apprécié les surnoms. DATE ET LIEU DE NAISSANCE ∞ Un vingt-sept mars, à Tampa, Floride. ÂGE ∞ Tente-sept ans. NATIONALITÉ ∞ Américano-canadien. MÉTIER/ETUDES ∞ Ancien militaire, il est aujourd'hui sans emploi fixe. SITUATION FINANCIÈRE ∞ Moyenne. STATUT CIVIL ∞ Marié mais séparé ; sans doute divorcé d'ici peu. GROUPE ∞ Life is a killer. AVATAR ∞ Michael Fassbender. EST-IL UN SCÉNARIO ? ∞ Non. CRÉDITS ∞ Unknown @tumblr.même si sa femme l'a quitté il y a déjà de long mois, il ne se sépare pas pour autant de son alliance, qu'il porte accrochée à une chaîne autour de son cou. c'est plus fort que lui, il ne supporter pas l'idée de la quitter l'espace de quelques secondes. Δ le fond d'écran de son téléphone portable est la photo d'une petite fille de six ans. sa propre fille, qui n'a même pas conscience de son existence. Δ il dort très peu. ses nuits sont très mouvementé et il se réveille souvent après un cauchemar. ce qu'il a vu lorsqu'il faisait partie de l'armée le hante encore. Δ il a tendance à beaucoup trop fumer et à boire plus que de raison. c'est mauvais pour la santé, paraît-il mais il s'en fiche. c'est le seul moyen qu'il a trouvé pour se calmer, pour oublier. Δ la pluie a le don de l’apaiser ; il aime écouter l'eau tomber sur un toit, il aime sentir celle-ci sur sa peau, il aime l'odeur de la nature après la pluie. Δ il rêve de voyager, de voir d'autres paysages. au fond, il ne connait pas grand chose du monde. Δ il a souvent des moments d'absence, où il se retrouve dans un autre monde et ne s'intéresse plus le moins du monde à ce qui l'entoure. fou? peut-être bien. une chose est sûre en tout cas : il n'a pas supporté ce qu'il s'est passé lorsqu'il était engagé. Δ cela fait plus d'une dizaine d'année qu'il a coupé les ponts avec sa famille ; celle-ci ne lui manque pas et il ne souhaite pas la revoir. Δ il ne supporte pas la foule. Δ il est et a toujours été quelqu'un d'extrêmement maladroit. Δ il n'est absolument pas doué concernant les tâches ménagères ; son appartement est dans un état lamentable.
- Spoiler:
votre pseudo ∞ .dauntless votre prénom ∞ laetitia un petit surnom qui vous colle au teint ? ∞ laeti ? région/pays ∞ le pays des vaches et du chocolat. votre âge 20 ans tout rond - Code:
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Dernière édition par Davos T. Ridgeway le Dim 15 Juil - 12:31, édité 11 fois |
| | | Davos T. Ridgeway members ✖ you're so perfect› postes : 32 › Date d'arrivé : 14/07/2012
| Sujet: Re: DAVOS ⊰ Ne vous demandez pas pourquoi les gens deviennent fous. Demandez-vous pourquoi ils ne le deviennent pas. Sam 14 Juil - 14:20 | |
| votre histoire
⊰ IL Y A UN MOMENT DANS LA VIE OÙ L'ON SE RETROUVE À LA CROISÉE DES CHEMINS. LES CHOIX QU'ON FAIT À CE MOMENT-LÀ PEUVENT DÉTERMINER TOUT LE RESTANT DE NOTRE VIE. Tu serais médecin ou avocat et gagnerais un bon salaire. Tu épouserais une jeune fille de bonne famille qui te donnerait des enfants adorables. Tu vivrais dans une grande maison, avec un jardinier pour s'occuper de ton jardin et un cuisinier pour s'occuper de tes repas. C'était à ça, que ta vie devait ressembler ; tes parents te poussaient dans cette direction depuis ta plus tendre enfance. Mais toi, tu n'y as jamais aspiré. Ce genre de choses ne t'intéressaient nullement. Et tu as eu beau le leur répéter une bonne centaine de fois, tes parents n'ont jamais compris ce que tu essayais de leur dire. Ils ne te permettaient pas de vivre ta vie ; ils voulaient que tu suives le chemin qu'ils avaient tracé pour toi. Et vous passiez votre temps à vous disputer. Sur ces études de droit que tu souhaitais arrêter, sur ta petite amie dont tu étais fou et qui, selon eux, n'était pas faite pour toi. Elle s'appelait Lena. Un prénom banal pour une fille des plus simples. Mais cette fille était spéciale. Tu l'aimais plus que de raison et, pour elle, tu serais capable de tout. « Tu es complètement fou ! » Un après-midi comme un autre. Tu l'avais passé avec Lena et une idée t'était passée par la tête. Une idée totalement folle, tu en avais conscience. Cependant, tu n'avais pas pu t'empêcher de la lui proposer. Tu la connaissais. Elle t'aimait, tu l'aimais. Elle ne pourrait pas te refuser ça. « Tu me demandes de m'enfuir? Tu sais que je ne peux pas faire ça, Davos ! » Oui, tu savais qu'elle ne le pouvait pas. Mais tu savais également qu'elle en avait presque autant envie que toi. Sa vie ici ne la comblait pas, elle n'était pas heureuse. Elle était la fille aînée d'une famille de quatre enfants et avait passé sa vie à s'occuper de ses cadets ; elle avait besoin de prendre son envol. Le reste de la fratrie était maintenant assez âgé pour pouvoir se débrouiller seul. Son rôle de grande soeur était loin derrière elle. « Imagine, juste toi et moi. On serait libres de faire ce que l'on veut, loin de ce genre d'obligation, loin de nos familles. » Vous aviez tout juste vingt ans. Vous étiez ensemble depuis déjà deux ans et c'était du sérieux. Tu comptais finir ta vie auprès de Lena. Et non pas avec une idiote "digne de toi" selon tes parents. Tu voulais partir, t'éloigner de ta famille. Mais tu ne le ferais pas sans elle. Tu la sens hésiter, alors tu t'approches d'elle pour poser tes lèvres sur les siennes. Elle se laisse faire, répond à ton baiser. « Je t'aime. » Tu ne pouvais t'empêcher de murmurer ces trois mots lorsque tes lèvres quittaient celles de Lena. Oui, tu l'aimais. Tu l'aimais plus que tout au monde. Lena poussa un sourire avant de rire, nerveusement. « C'est d'accord. » « Vraiment ? » « Vraiment. Emmènes-moi loin d'ici, dans un endroit qui n'appartiendra qu'à nous. » « C'est promis. » « Et puis-je savoir où tu étais ? » Tu n'avais pas encore fermé la porte de l'appartement que la voix de ton père te parvenais déjà du salon. Un sourire presque naturel naquit sur tes lèvres alors que tu allais à sa rencontre. Ton père était confortablement installé devant le poste de télévision et regardait le téléjournal. Comme tous les soirs à cette heure-ci, d'ailleurs. Lorsqu'il sentit ta présence, il daigna tout de même quitter la télévision des yeux pour plonger son regard dans le tien. Il attendait une réponse. « En ville. » Ta réponse ne le satisfaisait pas - tu le voyais bien sur ses traits. Il reporta son attention sur la présentatrice du téléjournal, avant de s'adresser à nouveau à toi : « Tu étais avec cette... fille, n'est-ce pas ? Tu devrais arrêter de la voir. Tes examens approchent à grand pas, il faut que tu étudies. » Étudier. Encore et toujours. Si tu écoutais tes parents, tu ne ferais que ça de ta vie. Étudier pour quelque chose qui ne t'intéressais guère. Quelle vie. Tu ne répondis pas à ton paternel ; tu décidas de quitter le salon pour te rendre dans ta chambre. Et lorsque tu y fus, tu commenças à faire tes valises. Le soir même, tu n'étais plus là. Lena et toi étiez déjà en route pour la liberté.
⊰ PARCE QUE VIVRE LOIN DE SES AMIS ET DE SES REPÈRES, C'EST PRENDRE LE RISQUE DE SE PERDRE. L'argent ne fait pas le bonheur, paraît-il. C'est vrai. Mais il y contribue largement. La vie loin de papa, maman et de leur porte-monnaie n'était pas des plus faciles et tu t'en rendis rapidement compte. Tu n'avais aucun diplôme, tu te faisais difficilement engager et, lorsque c'était le cas, ce n'était que temporairement. Un jour ou deux, une semaine si tu avais de la chance. Finalement, peut-être n'était-ce pas une si bonne idée que cela, de vous enfuir. C'était du moins ce que tu commençais à te dire, découragé par ce qu'il vous arrivait, à toi et à Lena. Vous ne cessiez de vous disputer pour des broutilles. Vous vous aimiez toujours, bien entendu, mais vous étiez tendus, à cran à cause de votre situation. Vous aviez peu d'argent, aucun de vous n'avait d'emploi fixe. Vous étiez conscient d'avoir eu beaucoup de chance jusqu'à présent, mais vous saviez également qu'il vous suffisait d'un seul mauvais mois pour perdre le peu de chose que vous possédiez. Peut-être devriez-vous retourner chez vous, à Tampa. Tu t'excuserais auprès de tes parents, tu en ferais même un peu trop pour qu'ils te pardonnent et qu'ils acceptent que tu reviennes vivre chez eux. Parce qu'au final, tu avais peut-être fait une erreur en partant. Tu n'étais pas assez indépendant, tu n'étais pas prêt. Et puis, ton regard fut attiré par cette annonce, dans le journal. L'armée américaine. Lorsque tu étais plus jeune, c'était ton rêve. Défendre ton pays, défendre tes couleurs des menaces étrangères. Faire quelque chose de bien, quelque chose de beau pour ta patrie. T'engager ? L'idée de traversa l'esprit l'espace d'un instant. Mais tu hésitais. Tu avais Lena ; tu ne pouvais pas l'abandonner ici, presque seule, pour aller signer. Mais vous aviez besoin d'argent et tu ne voyais pas d'autre solution. Tu n'en soufflas pourtant pas un mot ce soir-là à ta moitié, lorsqu'elle rentra. Ni même le lendemain ou le surlendemain. Il te fallu en réalité quelques jours de réflexion avant de te décider à lui en parler. Sa réaction? Ton idée ne lui plaisait guère. Elle n'avait aucune envie que tu deviennes militaire, elle ne voulait pas que tu partes au front, la laissant seule à la maison, craignant ne jamais te voir. Mais tu la rassuras. Tu ne mourrais pas, tu reviendrais dès que tu en aurais l'occasion. Tu l'aimais, tu ne l'abandonnerais jamais ; tu étais persuadé que même la mort ne saurait vous séparer. « On a besoin d'argent. » « Je sais. Je sais, mais... » Elle ne termina pas sa phrase. Elle savait que tu avais raison ; vous ne tiendrez pas longtemps avec un rythme pareil et elle n'avait aucune envie de devoir retourner à Tampa. Alors, elle abandonna rapidement le combat. Et avant de t'en aller, tu l'épousas. Ce ne fut pas un grand mariage ; il n'y avait que vous deux ainsi que vos témoins, mais cela vous suffisait. Vous n'aviez pas besoin de plus, juste d'être ensemble. Et quelques jours plus tard, tu t'en alla à l'autre bout du pays, dans une base. Deux semaines plus tard, tu étais envoyé sur le terrain et tu en sortiras indemne. Quelques années plus tard, c'est en Irak que l'on t'enverra. Et tu ne te doutais pas encore des horreurs dont tu allais y être témoin.
⊰ C'EST COMME SI JE NE POUVAIS PAS RESPIRER SANS TOI. Tu ne pouvais pas t'en empêcher, ça non. C'était plus fort que toi et tu n'arrivais pas à lutter contre ça. À chaque fois qu'elle passait devant toi, tes yeux se promenaient sur elle, la détaillaient de haut en bas. Elle, ce n'était pas Lena. Elle, c'était Avery. Ta femme et elle étaient aussi différente l'une de l'autre que la lune et le soleil et pourtant, tu t'entendais étonnamment bien avec la jeune femme. Peut-être un peu trop, d'ailleurs. Et tu savais que ce genre d'amitié ne plairait aucunement à celle qui t'attendait patiemment avec votre enfant, aux États-Unis. Surtout si Lena savait ce qu'il s'était passé. Une histoire qu'Avery et toi aviez tout deux préféré oublier parce que vous étiez conscient d'avoir faire une bêtise. Ou plutôt faillit faire une bêtise. Comment tout cela avait débuté ? Tu ne t'en souvenais plus vraiment. Mais vous vous étiez cherchés, vous vous étiez trouvés, embrassés. Furieusement, violemment, sauvagement. Jusqu'à ne plus pouvoir respirer, jusqu'à ne plus avoir de souffle. Mais cela t'avait bien été égal ; tu ne t'étais pas arrêté pour autant. Peu à peu, vos vêtements avaient rejoint le sol, tes lèvres avaient parcouru le corps de la demoiselle. Et puis, plus rien. Juste quelques mots pour vous faire redescendre sur terre. « Bordel. T'es... t'es marié, Davos. » Ah oui, Lena. Tu avalas difficilement ta salive. L'espace d'un instant, tu l'avais oubliée comme si elle n'existait plus. Tu n'avais plus été capable de penser à rien, tu t'étais toi-même oublié. Tu n'avais pas vu ta femme depuis tellement longtemps, ça t'avait fait du bien d'avoir quelqu'un dans tes bras. Et tu avais eu honte. Honte de ton comportement. Tu avais toujours été dingue de ta femme et tu avais faillit t'envoyer en l'air avec une autre. Ridicule, faible. Voilà ce que tu étais. Depuis, plus rien. Le semblant d'amitié qu'il y avait entre vous deux n'était plus. Votre relation était tendue et vos sourires gênées venaient meubler vos silences. Quelques mots, quelques politesses. Mais vous n'étiez plus les mêmes ; vous aviez faillit dépasser les limites que vous vous étiez fixés, vous aviez faillit commettre l'irréparable. Tu devais garder tes distances avec cette femme si tu voulais faire durer ton mariage, tu le savais. Elle était dangereuse pour ton couple, mais tu l'étais tout autant. Si la même situation se produisait, seriez-vous capable de vous arrêter à temps ? Tu ne connaissais pas la réponse à cette question et pourtant, tu la redoutais. S'il n'y avait pas eu Lena, vous auriez été au bout ce soir-là. Tu sortis de tes pensées lorsqu'Avery se tourna vers toi, comme si elle avait senti ton regard posé sur sa nuque. Elle t'observa quelques secondes, cherchant à te sonder. Et, devant ton manque de réaction, elle décida finalement de s'éloigner. Oui, les choses étaient mieux ainsi.
⊰ C'EST VOTRE VIE ET ELLE S'ACHÈVE MINUTE APRÈS MINUTE. Ils s'appelaient Thomas, Brandon et Peter. Ils étaient arrivés ici en même temps que toi ; ils étaient tes frères d'armes, tes amis. Et en moins de deux minutes, ils ont perdu la vie. Ils t'ont abandonné, ils se sont enfoncé dans un sommeil éternel. Tués par vos ennemis. Tu étais seule. Tu ne riras plus aux blagues salaces du premier, tu n'entendras plus le second te parler de sa famille qui l'attend dans le Texas, tu n'auras plus le troisième pour te remonter le moral lors de tes coups de blues. C'était terminé ; ils n'étaient plus là. Vous n'aviez même pas pu récupérer leurs corps pour leur faire des adieux dignes de ce nom ; l'un d'entre eux avait été réduit en charpie et il était trop risqué d'aller chercher les deux autres - vous auriez pu vous faire tuer à votre tour. On t'avait défendu d'aller chercher les cadavres de tes amis. Alors, tu n'y étais pas allé. Tu avais tenté de te calmer, de respirer, de ne plus penser à ceux qui étaient morts au combat. Mais tu n'y arrivais pas. Tu te repassais la mort des tes camarades en boucle dans ton esprit. Comment X s'était pris une balle dans la tête, comment Y avait explosé après avoir marché où il ne fallait pas. Des centaines, des milliers de morts et plus que cela auxquelles tu avais assisté. Et tu n'avais pu sauver personne, personne. La plupart des soldats arrivés en même temps que toi étaient morts. Seule une poignée restait. « Instabilité émotionnelle. » La voix était lointaine ; tu l'entendais arriver jusqu'à tes oreilles mais le sens t'en échappait. Devant toi, il y avait cet homme en blouse blanche, ce médecin. L'un de tes supérieurs lui avait demandé de t'examiner parce que quelque chose n'allait pas avec toi. Tu perdais les pédales, tu n'avais plus pied. Tu n'étais pas fou, du moins pas encore. Mais tu n'en étais pas tellement loin. Au cours des dernières semaines, tu t'étais enfermé dans ton mutisme, dans ta bulle. Tes moments d'absence devenaient de plus en plus fréquents. Tu n'étais plus le même ; les armes et les morts avaient fait de toi un autre. Tu étais méconnaissable. « On va vous rapatrier aux USA avec la prochaine vague de blessés que nous devons y emmener. On vous fera d'autres tests et les médecins de la base décideront quoi faire de vous. » Tu acquiesçais, en silence. Tu n'était pas sûr d'avoir tout compris. Seule une phrase se répétait encore et encore dans ton esprit : Partir, tu allais partir d'ici. Quelque jours plus tard, tu étais en route pour ta patrie. Tu ne reviendrais pas en Irak. La guerre, c'était terminé pour toi.
⊰ TU NE SAIS JAMAIS QUE LE DERNIER BAISER SERA LE DERNIER, TU PENSES QU'IL Y EN AURA PLEIN D'AUTRES, TU CROIS QUE TU AS LA VIE, MAIS C'EST FAUX. « C'est terminé, Davos. Tu n'as pas besoin de venir. » Tu l'avais appelée dès que l'armée t'avait congédié, dès que tu avais quitté la base d'Austin. On t'avait remercié pour tes bons et loyaux services et on t'avait dit que tu pouvais partir. Tu étais un homme fragile, un homme brisé, abîmé par la guerre. On n'avait pas besoin d'hommes comme toi dans l'armée ; il leur fallait des gens forts, des gens neufs. Pas des gens à deux doigts de sombrer dans la folie. Alors, tu t'étais emparé du premier téléphone que tu avais trouvé et composé le numéro de ton appartement, situé à l'autre bout du pays. Et voilà qu'elle t'annonçait que tu ne pouvais pas rentrer. Que tu n'avais plus ta place auprès d'elle, auprès de Rose, votre fille. « J'ai rencontré quelqu'un. » La révélation te fit l'effet d'une gifle. Elle avait rencontré quelqu'un. Depuis combien de temps? Depuis combien de temps voyait-elle un autre? Tu t'en étais voulu - et tu t'en voulais encore - d'avoir faillit la tromper et elle t'annonçait qu'il y avait un autre homme dans sa vie. Tu n'en croyais pas tes oreilles. « Est-ce que je peux au moins... venir voir Rose? » La dernière fois que tu l'avais vue, elle avait moins d'un an ; et c'est ce que tu avais le plus regretté en Irak. Ne pas la voir grandir, ne pas être présent pour elle durant son enfance. Maintenant, tu avais la possibilité de rattraper le temps perdu ; mais Lena refusait que tu le fasses. « Elle ne sait pas qui tu es. Lorsqu'elle a commencé à me poser des questions sur toi, je lui ai dit que tu étais mort en Irak. » Mort, tu étais mort à l'intérieur. La guerre t'avais déjà bien amoché, mais cette révélation t'avait brisé. Ta fille ignorait ton identité ; elle se croyait orpheline. Et tout ça à cause de celle que tu avais si longtemps considéré comme étant la femme de ta vie. Tu n'avais plus rien. Plus rien. Ta vie ? Une succession de malheur, une putain de vie de merde. « Lena... » « Je t'interdis de venir tout gâcher maintenant, tu m'entends? » Ca avait au moins le mérite d'être clair. Lena t'avait rayé de sa vie ainsi que de celle de votre fille ; tu n'existais plus pour elles, elles avaient reconstruit une famille auprès d'un autre homme. L'armée n'avait pas seulement détruit ta vie, elle avait également brisé ta famille. On ne voulait plus de toi. Tu avais tout perdu. Cette famille pour laquelle tu aurais donné ta vie, tes amis tombés au combat. Tu étais seul, à présent. Sans personne pour pouvoir te sortir de l'enfer dans lequel tu tombais peu à peu.
⊰ QUELQU'UN A DIT UN JOUR QUE LA MORT N'EST PAS LA PIRE CHOSE DANS LA VIE : LE PIRE, C'EST CE QUI MEURE EN NOUS QUAND ON VIT. Des cadavres de bouteilles gisaient sur le sol, te faisant étrangement penser à tes camarades, morts devant tes yeux. Sur la table basse, les restes de la pizza que tu avais mangé voilà des jours. Tu n'avais pas quitté ton appartement depuis plusieurs jours ; tu t'enfermais chez toi, dans le noir. Tu n'avais plus envie de rien. Sortir, pour quoi faire ? Ta vie s'était arrêtée lorsque l'on t'avait prié de quitter l'armée, lorsque la femme que tu aimais t'avais annoncé que tu n'existais plus à ces yeux. Tu étais comme mort depuis ; tu ne semblais plus rien ressentir, tu ne semblais plus pouvoir respirer. Pour Lena et Rose, tu n'existais plus. Mais peut-être avais-tu vraiment cessé d'exister, sans t'en rendre compte. Peut-être étais-tu mort. Ou alors, peut-être n'était-ce qu'un horrible cauchemar - pire encore que ceux qui hantaient tes nuits - dont tu allais bientôt te réveiller. Tu portas la bouteille de bière à ta bouche pour en boire une nouvelle gorgée. C'était tout ce qu'il te restait, l'alcool. Tu avais tout perdu ; il ne te restait rien d'autre. Tu étais seul et tu essayais de te convaincre que tu t'y complaisais. Tu n'avais besoin de personne, tu n'avais besoin de rien, excepté de ta bouteille. Et puis, tu entendis quelqu'un sonner à ta porte. Mais tu ne te levais pas ; tu n'avais envie de voir personne, tu ne te déplacerais pas. Tu t'empara de ta télécommande et zappas ; on continuait à sonner. Durant de longues minutes. Alors, poussant un juron, tu te leva et marchas - te traînas plutôt - jusqu'à la porte. Lorsque tu l'ouvris, une fille t'attendait, avec ses affaires. Une dizaine d'année de moins que toi, mais un visage qui te disait vaguement quelque chose. Un visage connu, mais tu n'arrivais pas à te rappeler où tu l'avais déjà vu. Et lorsque, devant ton manque de réaction, elle prit la parole, tout te revint à l'esprit. « C'est moi. Peggy. » Peggy Ridgeway. La soeur que tu avais lâchement abandonné lorsque tu avais décidé de tout plaquer pour Lena.
Dernière édition par Davos T. Ridgeway le Dim 15 Juil - 21:38, édité 17 fois |
| | | Michael Shider administratrice ✖ we're the queens› postes : 194 › Date d'arrivé : 14/07/2012
| Sujet: Re: DAVOS ⊰ Ne vous demandez pas pourquoi les gens deviennent fous. Demandez-vous pourquoi ils ne le deviennent pas. Sam 14 Juil - 14:43 | |
| pour répondre à tes questions; si il n'a plus aucun lien avec l'armée et qu'il n'est plus militaire tu dois utiliser la fiche des civils et je te le réserve pour trois jours |
| | | Davos T. Ridgeway members ✖ you're so perfect› postes : 32 › Date d'arrivé : 14/07/2012
| Sujet: Re: DAVOS ⊰ Ne vous demandez pas pourquoi les gens deviennent fous. Demandez-vous pourquoi ils ne le deviennent pas. Sam 14 Juil - 14:47 | |
| Ca marche, merci de ta réponse |
| | | Game Gallagher administratrice ✖ we're the queens› postes : 665 › Date d'arrivé : 15/06/2012
| | | | Jamie-Rose Gallagher ginger queen ♕ you can't choose what stays and what fades away.› postes : 631 › Date d'arrivé : 12/07/2012
| Sujet: Re: DAVOS ⊰ Ne vous demandez pas pourquoi les gens deviennent fous. Demandez-vous pourquoi ils ne le deviennent pas. Sam 14 Juil - 15:21 | |
| fassbender je regarde justement xmen le commencement, avec lui bienvenue :) |
| | | Davos T. Ridgeway members ✖ you're so perfect› postes : 32 › Date d'arrivé : 14/07/2012
| Sujet: Re: DAVOS ⊰ Ne vous demandez pas pourquoi les gens deviennent fous. Demandez-vous pourquoi ils ne le deviennent pas. Sam 14 Juil - 15:33 | |
| Rosie et Karen, quels choix Merci à vous X-men Depuis le temps que je veux le revoir |
| | | Tessa Carter members ✖ you're so perfect› postes : 132 › Date d'arrivé : 12/07/2012
| Sujet: Re: DAVOS ⊰ Ne vous demandez pas pourquoi les gens deviennent fous. Demandez-vous pourquoi ils ne le deviennent pas. Sam 14 Juil - 15:58 | |
| FASSBENDER (et là faut me féliciter, j'me suis retenue pour pas mettre dix millions de s ) pareil, j'ai récemment re-regardé x-men first class, et il est seeeex. bienvenue en bref, hehe. |
| | | Davos T. Ridgeway members ✖ you're so perfect› postes : 32 › Date d'arrivé : 14/07/2012
| Sujet: Re: DAVOS ⊰ Ne vous demandez pas pourquoi les gens deviennent fous. Demandez-vous pourquoi ils ne le deviennent pas. Sam 14 Juil - 16:09 | |
| Felicity (Moi c'est Like Crazy que j'ai récemment regardé, tient ) Merci beaucoup |
| | | Tessa Carter members ✖ you're so perfect› postes : 132 › Date d'arrivé : 12/07/2012
| Sujet: Re: DAVOS ⊰ Ne vous demandez pas pourquoi les gens deviennent fous. Demandez-vous pourquoi ils ne le deviennent pas. Sam 14 Juil - 17:03 | |
| Héhé, on a une connexion. |
| | | Game Gallagher administratrice ✖ we're the queens› postes : 665 › Date d'arrivé : 15/06/2012
| Sujet: Re: DAVOS ⊰ Ne vous demandez pas pourquoi les gens deviennent fous. Demandez-vous pourquoi ils ne le deviennent pas. Sam 14 Juil - 18:34 | |
| moi, j'ai JAMAIS vu x-man |
| | | Jamie-Rose Gallagher ginger queen ♕ you can't choose what stays and what fades away.› postes : 631 › Date d'arrivé : 12/07/2012
| Sujet: Re: DAVOS ⊰ Ne vous demandez pas pourquoi les gens deviennent fous. Demandez-vous pourquoi ils ne le deviennent pas. Sam 14 Juil - 20:37 | |
| c'est XMEN, game. tu n'es plus ma fausse soeur, ou alors je dois remédier à ça |
| | | Davos T. Ridgeway members ✖ you're so perfect› postes : 32 › Date d'arrivé : 14/07/2012
| Sujet: Re: DAVOS ⊰ Ne vous demandez pas pourquoi les gens deviennent fous. Demandez-vous pourquoi ils ne le deviennent pas. Sam 14 Juil - 20:48 | |
| Tessa - Oui Felicity y était aussi sublime que d'habitude Game - Je ne peux que confirmer, il faut que tu voies ce film (Jamie, je compte sur toi pour le lui faire regarder ) |
| | | Melchior Wayne members ✖ you're so perfect› postes : 47 › Date d'arrivé : 13/07/2012
| Sujet: Re: DAVOS ⊰ Ne vous demandez pas pourquoi les gens deviennent fous. Demandez-vous pourquoi ils ne le deviennent pas. Sam 14 Juil - 20:53 | |
| Bienvenue parmi nous. Ton personnage est trop cool, j'aime j'aime. |
| | | Davos T. Ridgeway members ✖ you're so perfect› postes : 32 › Date d'arrivé : 14/07/2012
| Sujet: Re: DAVOS ⊰ Ne vous demandez pas pourquoi les gens deviennent fous. Demandez-vous pourquoi ils ne le deviennent pas. Sam 14 Juil - 21:08 | |
| Merci beaucoup Et je te retourne le compliment, j'ai rapidement parcouru ta fiche et wow quoi... quel personnage |
| | | Melchior Wayne members ✖ you're so perfect› postes : 47 › Date d'arrivé : 13/07/2012
| Sujet: Re: DAVOS ⊰ Ne vous demandez pas pourquoi les gens deviennent fous. Demandez-vous pourquoi ils ne le deviennent pas. Sam 14 Juil - 21:10 | |
| Han merci merci Je suis heureuse qu'il plaise. Je vais réfléchir à un petit lien entre nos deux perso. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: DAVOS ⊰ Ne vous demandez pas pourquoi les gens deviennent fous. Demandez-vous pourquoi ils ne le deviennent pas. Sam 14 Juil - 22:40 | |
| FASS ! bienvenue ! |
| | | Davos T. Ridgeway members ✖ you're so perfect› postes : 32 › Date d'arrivé : 14/07/2012
| Sujet: Re: DAVOS ⊰ Ne vous demandez pas pourquoi les gens deviennent fous. Demandez-vous pourquoi ils ne le deviennent pas. Sam 14 Juil - 23:06 | |
| Avec plaisir Melchior Je lirais ta fiche plus en détail demain, des fois que j'aie une idée brillante Merci Erin |
| | | Jamie-Rose Gallagher ginger queen ♕ you can't choose what stays and what fades away.› postes : 631 › Date d'arrivé : 12/07/2012
| Sujet: Re: DAVOS ⊰ Ne vous demandez pas pourquoi les gens deviennent fous. Demandez-vous pourquoi ils ne le deviennent pas. Dim 15 Juil - 13:23 | |
| Ooh, je viens de lire ta fiche est elle est juste superbement bien écrite J'adore, et j'ai même une petite idée de lien quoi ! Finis la vite, j'ai hâte de lire la fin |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: DAVOS ⊰ Ne vous demandez pas pourquoi les gens deviennent fous. Demandez-vous pourquoi ils ne le deviennent pas. Dim 15 Juil - 13:28 | |
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| | | Davos T. Ridgeway members ✖ you're so perfect› postes : 32 › Date d'arrivé : 14/07/2012
| Sujet: Re: DAVOS ⊰ Ne vous demandez pas pourquoi les gens deviennent fous. Demandez-vous pourquoi ils ne le deviennent pas. Dim 15 Juil - 13:31 | |
| Olivia - La sublime Blake Merci à toi Jamie - Merci beaucoup J'aurais sans doute terminé ce soir (a) Pour le lien ce serait avec plaisir Ma boîte mp est même déjà ouverte si tu le désires |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: DAVOS ⊰ Ne vous demandez pas pourquoi les gens deviennent fous. Demandez-vous pourquoi ils ne le deviennent pas. Dim 15 Juil - 20:30 | |
| FASSY + Un peusdo qui tue Bienvenue |
| | | Davos T. Ridgeway members ✖ you're so perfect› postes : 32 › Date d'arrivé : 14/07/2012
| Sujet: Re: DAVOS ⊰ Ne vous demandez pas pourquoi les gens deviennent fous. Demandez-vous pourquoi ils ne le deviennent pas. Dim 15 Juil - 21:24 | |
| Alyssa Tellement rare sur les forums, mais sublime Merci à toi |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: DAVOS ⊰ Ne vous demandez pas pourquoi les gens deviennent fous. Demandez-vous pourquoi ils ne le deviennent pas. Dim 15 Juil - 22:54 | |
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Dernière édition par Olivia Chamberlain le Lun 16 Juil - 1:19, édité 1 fois |
| | | Davos T. Ridgeway members ✖ you're so perfect› postes : 32 › Date d'arrivé : 14/07/2012
| Sujet: Re: DAVOS ⊰ Ne vous demandez pas pourquoi les gens deviennent fous. Demandez-vous pourquoi ils ne le deviennent pas. Dim 15 Juil - 23:01 | |
| Han, merci beaucoup Je te réserve un lien |
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| Sujet: Re: DAVOS ⊰ Ne vous demandez pas pourquoi les gens deviennent fous. Demandez-vous pourquoi ils ne le deviennent pas. | |
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| | | | DAVOS ⊰ Ne vous demandez pas pourquoi les gens deviennent fous. Demandez-vous pourquoi ils ne le deviennent pas. | |
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