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Des retrouvailles au sommet. (Michael / n°11)

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Lexie Dawson
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MessageSujet: Des retrouvailles au sommet. (Michael / n°11) Des retrouvailles au sommet. (Michael / n°11) EmptyJeu 19 Juil - 15:20

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Tessa venait de quitter la maison, laissant derrière elle une vague odeur de savon à la noix de coco, mais pas de rose, ni quoi que ce soit qui puisse faire penser à un parfum. Depuis quelques jours, Tessa m’emmenait de temps de temps à autres des nouvelles de Michael, parfois même des mots que je gardais alors précieusement sous mon oreiller, comme une enfant. Cette fois-ci, elle m’avait donné l’adresse de la maison d’un certain Samuel. C’était apparemment là que mon fiancé vivait depuis quelques temps déjà. Lorsque la porte se ferma derrière Tessa, j’eus envie de pleurer. Il ne lui était rien arrivé, il était simplement chez un homme habitant à Austin. Il était simplement chez quelqu’un. Des semaines que j'imaginais les pires scénarios, que je l’imaginais à moitié mort, chaque jour dans des ruelles différentes. Mais j’étais rassurée. Il avait un toit au dessus de la tête, et mieux : il avait même de la compagnie ! Il avait quelqu’un à qui parler, quelqu’un à qui se confier. J’aurais, c’est vrai, aimé que dans un moment pareil, il puisse compter sur moi. Qu’il puisse me parler, me dire ce qui n’allait pas. C’est douloureux de se sentir inutile à ce point, de se dire qu’on ne peut rien pour la personne que l’on aime. Mais c’est comme ça, je n’y peux rien, et lui non plus.

Maintenant que je savais où il vivait, j’étais bien décidée à aller lui rendre visite. Revoir enfin son visage, toucher son visage. J’étais troublée par autant de mièvrerie de ma part, mais il faut se rendre à l’évidence, je crois que quand on est amoureux, on est un peu tous pareil. Peut-être même bien que j’étais pire que les autres. C’est presque en courant que je me dirigeais vers la salle de bain. J’y vérifiais en vitesse mes cheveux, me brossais les dents. Je pris mon sac dans le salon et sortis en claquant la porte, sans même prendre le temps de la fermer à clé. Merde, qu’on me cambriole, ce que j’ai de plus précieux n’est pas ici. Il me fallu prendre un bus pour sortir de la base, et justifier ma sortie par une excuse bidon. Le bus fit tellement de détours que j’eus envie plus d’une fois d'assommer le chauffeur et de conduire à sa place. Le soucis étant que je n’ai pas mon permis transports en commun, et que je n’ai pas envie d’assommer quelqu’un devant tout un tas de témoins. Au bout de trois quarts d’heures, alors que ma montre affichait onze heure et trente-six minutes, le bus me déposa à l’angle de la rue où le fameux Samuel habitait. Ma démarche était lente, on aurait presque pu croire que je marchais à reculons. Mais j’avais seulement affreusement peur. Moi qui avait fait la guerre, qui avait même tué des gens, j’angoissais à l’idée de retrouver mon fiancé. Je ne pouvais m’empêcher de regarder par dessus mon épaules toutes les cinq secondes, avec cette impression que quelqu’un me suivait peut-être.

Une fois devant la porte, j'effleurais des doigts le « numéro onze » de fer collé au mur extérieur. Il y avait une sonnette, quelques peu jaunie par le temps, que je décidais d’ignorer. Sans plus attendre, je frappais de cinq coups à la porte. Pourquoi cinq ? C’était une question que je ne m’étais jamais posé. Ma mère avait toujours ça, et par mimétisme, mi aussi.

Spoiler:
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Michael Shider
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MessageSujet: Re: Des retrouvailles au sommet. (Michael / n°11) Des retrouvailles au sommet. (Michael / n°11) EmptyJeu 19 Juil - 16:46


Samuel était partit travailler assez tôt aujourd'hui j'étais donc condamné à rester seul toute la sainte journée. Mais je ne peux pas dire que les occupations manquais dans l'appartement, entre faire la vaisselle, ou le ménage complet, j'avais de quoi tenir toute la journée même la nuit sûrement ! Je commençais par laver les quelques assiettes et diverses autres choses dans l'évier, avant de les ranger dans l'armoire, j'avais mon casque de musique, pour ne pas m'ennuyer et je chantais à tue tête une musique dont je n'avais aucun souvenir de l'avoir mise sur mon i-pod, mais elle était plutôt bien. Je rangeais finalement les assiettes dans l'armoire prévu pour ainsi que les verres, j'en profitais pour me faire un sandwich que je mangerais plus tard; je m'attaquais maintenant à la poussière. J'enlevais cette couche de poussière dans l'appartement de Samuel, et j'imaginais aux militaires qui se seraient foutu de moi en me voyant faire le ménage, après tout c'était un univers masculin et faire le ménage n'était pas vraiment vu dans cet univers. J'étais toujours nostalgique en repensant à la base, j'avais abandonné tout le monde, je n'ai pensé qu'à moi. J'ai abandonné l'amour de ma vie et de précieux ami qui sûrement tous contre moi maintenant à part quelques uns qui sont de mon côté mais ils se font rare, personne ne comprend mon choix et mon acte d'avoir quitter l'armée, une armée que beaucoup admire. Mais j'ai vu trop de chose, et j'ai fait trop de chose là-bas. Des choses que de pauvres civiles ne voient qu'à la télé mais n'imagine pas les horreurs dont son témoin les militaires.

J'étais dans mes pensées, dans une nostalgie profonde je pensais à Lexie puis je me demandais si Tessa avait réussis à donner la lettre avec l'adresse d' où j'étais caché, ou alors si ce mot était tombé dans des mains de personne qui me recherchait, si il fallait que je parte, que je cherche une autre planque, si une tas de personnes masquée et une bande de militaire était sur le point d'enfoncé ma porte d'entrée, toutes un tas de petites chose qui me rende parano. J'essayais d'y penser le moin possible, de me changer les idées chaque fois que j'y pensais, mais cette fois c'était trop tard j'étais en plein dedans, m'imaginant que c'était foutu que j'allais repartir à la guerre ou en prison avec un procès montré dans les quatre coins du globe. ça me rappelle un épisode d'une série que j'ai vu dernièrement, un homme asser âgé venu à l'hôpital pour avoir des points de suture après une chute de son lit, il a malheureusement perdu son lit en maison de retraite, mais les médecins apprennent qu'il a fait la guerre du Vietnam et lui propose un lit chez les anciens combattant, il refuse, plus tard des militaires arrivent, le vieille homme était un déserteur et il à été jugé pour une chose qu'il a fait il y a plus de cinquante ans. Je ne voudrais pas que sa m'arrive mais je ne suis pas capable de repartir dans l'armée. Je me cacherais encore, et encore mais cette fois Lexie viendra avec moi, même si l'armée c'est sa vie je m'en fous complétement je n'en peux plus d'être loin d'elle. Être perdu dans ses pensées ça à du bon finalement j'ai fini le ménage en moin de deux !

Je pris mes sandwichs que je m'étais fait un peux plutôt, une boisson et des chips je venais de mettre un film d'horreur; Scream. Les meilleurs films d'horreur de toute ma génération, tu as beau les regardés des centaines de fois ils te font toujours peur. chaque fois que je regardais ce genre de film je parlais au personnage, comme si il pouvait m'entendre, mais ça je pense que c'est tout le monde, certain film d'horreur sont tellement réel que ça pourrais arriver à tout le monde. Dans un moment de suspense cinq coup son frappé sur la porte, en sursautant je mis pause le dvd en me levant sans faire de bruit et marchant doucement en direction de de la porte, avoir fait de l'armée ça à du bon parfois, ça permet d'être très discret. J'ouvris la porte en me trouvant face à Lexie, l'amour de ma vie. Je la fixais quelques secondes avant de la tiré dans l'appartement et de l'embrasser fougueusement « tu m'as tellement manquée » je l'embrassais une nouvelle fois en passant une main dans ses cheveux « quelqu'un ta suivies jusqu'ici ? »
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Lexie Dawson
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MessageSujet: Re: Des retrouvailles au sommet. (Michael / n°11) Des retrouvailles au sommet. (Michael / n°11) EmptyJeu 19 Juil - 22:50

J’avais toujours la main sur la porte. Je fixais le bois peint en rouge. Une porte rouge, j’aurais pensé ça immonde, et finalement ça a du charme. Oui, ça a son petit charme. Mais la peinture s’écaillait, et je la grattais avec l’ongle de mon pouce, tenté de rouge à présent. Non mais je déraillais sérieusement là ... Détailler une porte d’entrée, faut le faire quand même. Et c’est ce que je faisais. Avec une incroyable précision, et un incroyable sérieux. Ma main retomba brusquement le long de mon corps lorsque la porte s’ouvrit, sur Michael. Son visage n’avait évidemment pas changé depuis ces quelques semaines, mais son regard était plus grave. Son regard avait déjà bien changé au cours de la guerre, il avait perdu en futilité, gagné en maturité, comme si Michael avait grandi oui vieilli d’un coup. Sans que je puisse dire quoi que ce soit, Michael m’attira à l’intérieur de l’appartement et ferma la porte derrière nous.

Mes lèvres gouttèrent les siennes, douces et sucrées. Et j’eus plusieurs frissons consécutifs à ce contact. « Tu m’as tellement manqué ! » Il passa sa main et je fermais les yeux en même temps, profitant de ce geste qui m’avait presque autant manqué de son auteur. Sans dire un mot, je fixais Michael, inlassablement. Je regardais les yeux foncés, où sa pupille se confond avec son iris. Puis ses lèvres, fines mais tellement désirables. Mais ce qui m’attirait le plus à ce moment précis, c’étaient ses bras. Michael me dépassait de plus d’une tête, on ne va pas se leurrer, il avait une taille tout à fait normale pour un garçon, et moi une taille ridiculement petite pour une fille. Donc l’écart était là. Mais ça me permettait de me sentir encore plus protégée lorsqu’il m’enlaçait. Et j’avais très envie qu’il me prenne dans ses bras. Alors toujours sans rien dire, je passais mes bras sous les siens et le serrait le plus fort possible contre moi (autant dire pas très fort).

« Quelqu’un t’a suivi jusqu’ici ? » M’écartant doucement de mon fiancé, je me mis à observer l’appartement dans lequel il se cachait depuis de nombreuses semaines. A vrai dire, pour un appartement où vivent deux garçons, j’étais agréablement surprise. Enfin de toute manière, ça aurait pu être la pire des porcheries que je n’aurais pas fait de réflexions, je n’étais pas là pour ça et je n’avais moi-même jamais été une vraie fée du logis. « Rassure-toi, personne ne m’a suivi. » Aucun autre mot n’arrivait à franchir la barrière de mes lèvres. J’étais incapable de lui dire combien il m’avait manqué et combien je l’aimais. Et pourtant il m’avait manqué douloureusement, et je l’aimais infiniment. Je lui pris la main et me dirigeais vers le canapé sur lequel je m’assis, en lui faisait signe d’en faire de même. « Je t’en veux. Il faut que je te le dise parce que j’ai toujours été honnête avec toi, et je dois l’être toujours, je ne veux jamais avoir à te mentir. Et je ne veux pas ruminer ça, je ne veux pas te reprocher des choses sans que tu le saches. » Mon visage était fermé, mais rien d’inhabituel dans le fond. « Je ne peux pas m’empêcher de t’en vouloir d’être parti et de m’avoir laissé seule. Et pourtant Michael je comprends ce que tu as fait, je sais pourquoi tu l’as fait. Et dans le fond je pense que je préfère te savoir ici plutôt qu’au front, j’en suis même sûre. » Mes yeux s’embuèrent de larmes que je ravalais aussitôt, je n’étais pas venue pour pleurer. « C’était affreux de ne même pas savoir où tu étais. Parce que ... tu m’as beaucoup manqué à moi aussi Miky. Tu m’as affreusement manqué. Je t’aime. » Ma carapace percée je le pris dans mes bras. J’embrassais son cou, ses joues, puis ses lèvres, et encore ses lèvres. « Je ne suis pas si forte que je l’aurais voulu. Une vraie dégonflée. » Je lui dis ça, avec un sourire complice, et ajoutais. « Tu m’aimes Miky ? Tu veux toujours m'épouser ? » Une vraie dure au front, mais près de Michael, je ne savais plus jouer les brutes épaisses.
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Michael Shider
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MessageSujet: Re: Des retrouvailles au sommet. (Michael / n°11) Des retrouvailles au sommet. (Michael / n°11) EmptyVen 20 Juil - 9:44

Des retrouvailles au sommet. (Michael / n°11) Tumblr_lst4hvibxh1qci4ejo3_250 Des retrouvailles au sommet. (Michael / n°11) Tumblr_lst4hvibxh1qci4ejo4_250


Elle était devant moi, je n'étais pas encore sûr à 100% qu'elle était vraiment là ou si ce n'était qu'un rêve. Mais c'était si merveilleux de la tenir de mes bras, de sentir les siens me serrer contre elle et ses lèvres contre les miennes. Elle était parfaite ! Je la suivais sur le canapé en m'asseyant à coté d'elle « Je t’en veux. Il faut que je te le dise parce que j’ai toujours été honnête avec toi, et je dois l’être toujours, je ne veux jamais avoir à te mentir. Et je ne veux pas ruminer ça, je ne veux pas te reprocher des choses sans que tu le saches. » je baissais la tête, je savais qu'elle m'en voulais, je la connaissais que trop bien pour connaître son caractère sur le bout des doigts, je posais une main sur la sienne en la serrant dans la mienne. « Je ne peux pas m’empêcher de t’en vouloir d’être parti et de m’avoir laissé seule. Et pourtant Michael je comprends ce que tu as fait, je sais pourquoi tu l’as fait. Et dans le fond je pense que je préfère te savoir ici plutôt qu’au front, j’en suis même sûre. » je posais une main sur sa joue, je voyais qu'elle retenait ses larmes « Je sais que tu m'en veux, mais je m'en veux encore plus de t'avoir laissée, j'aurais voulu que tu viennes avec moi, qu'on soie toujours ensemble, mais je ne voulais pas t'embarquer dans cette galère qui ne prendra jamais fin. J'aimerais retrouver une vie normal avec toi comme avant mais pour ça je dois me rendre, et je dois repartir à la guerre. » « C’était affreux de ne même pas savoir où tu étais. Parce que ... tu m’as beaucoup manqué à moi aussi Miky. Tu m’as affreusement manqué. Je t’aime. » je n'eu pas le temps de lui dire que je l'aimais aussi qu'elle me pirs sans ses bras en embrassant mon visage, je souriais pleinement en l'embrassant également en passant une main dans son dos, la sentir sous mes doigts et contre moi était la plus belle chose qui me soie arriver depuis trop longtemps.

« Tu m’aimes Miky ? Tu veux toujours m'épouser ? » Elle ne pouvait pas savoir combien ses mots pouvais me faire plaisirs, je la serrais encore plus dans mes bras « Je t'aime plus que tout au monde et je veux encore t'épouser, encore plus que jamais ! », je caressais son visage du revers de ma main avant de l'embrasser une nouvelle fois, je ne pouvais pas m’empêcher de l'embrasser. « J'ai voulu t'épouser le jour où je t'ai vu dans ce couloir, alors ce n'est pas près de changer Lex' » je la regardais dans les yeux, l'avoir là contre moi j'aurais pu aller me rendre à la base dans les quelques secondes qui suivaient, rien que pour la retrouver légalement, normalement. Mais ce n'était pas possible, je ne supporterais pas de retourner là bas, et pour état mental je pense que je ne le ferais même pas pour retrouver Lexie.


- c'est ridiculement court, je ferais mieux au prochain promis nyeuuuuuux -
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Lexie Dawson
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MessageSujet: Re: Des retrouvailles au sommet. (Michael / n°11) Des retrouvailles au sommet. (Michael / n°11) EmptyVen 20 Juil - 16:29

« Je sais que tu m'en veux, mais je m'en veux encore plus de t'avoir laissée, j'aurais voulu que tu viennes avec moi, qu'on soit toujours ensemble, mais je ne voulais pas t'embarquer dans cette galère qui ne prendra jamais fin. J'aimerais retrouver une vie normal avec toi comme avant mais pour ça je dois me rendre, et je dois repartir à la guerre. » Je ne veux pas qu’il reparte à la guerre. Je ne veux pas qu’il risque à nouveau sa vie. J’ai déjà eu horriblement peur lorsqu’il a eu son accident. Je l’ai vu mort, je me suis vivre sans lui. Enfin non, je n’ai pas réussi à me voir vivre sans lui, tout simplement parce que je serais bien incapable de vivre sans lui. Il m’embrassait, je l’embrassais. C’était doux et agréable, de me sentir de nouveau aimée, et de nouveau contre lui. Ma main ne cessait de caresser sa nuque et son dos. C’est à ce moment précis que je lui demandais s’il m’aimait, et s’il voulait toujours m’épouser. Il est vrai que j’avais eu peur que cette épreuve nous sépare, que son accident le traumatise au point qu’il ait envie de changer de vie, au point de ne plus m’aimer, et de ne plus vouloir entendre de parler de mariage ni de moi. « Je t’aime plus que tout au monde et je veux encore t’épouser. Encore plus que jamais. J’ai voulu t’épouser le jour où je t’ai vu dans ce couloir, alors ce n’est pas près de changer Lex’. » Il m’arracha un sourire immense, le genre de sourire que je n’étais habituée à faire. D’ordinaire, je courbais mes lèvres, et ça me suffisait. Mais pas cette fois. Cette fois j’étais heureuse, heureuse de l’entendre dire de telles choses. « Jamais ? Ca ne changera jamais ? »

Depuis de nombreuses minutes, je réfléchissais à quelque chose. Quelque chose de pourtant totalement idiot et impossible, mais l’idée germait dans ma tête, et c’était trop tard pour l’enlever. Pourtant, je n’y crois pas moi même. Mais si cela s’était avéré possible, je l’aurais fait sans hésiter, sans même lui en parler. Mon visage était grave. « Je pourrais partir au front à ta place. Je sais pas, je pourrais négocier une peine ridicule de prison pour toi en échange de mon départ pour l’Irak. » Oui, si je le pouvais, je le ferais. Mais on ne négocie pas avec l’armée. J’en étais bien consciente. Pourtant tout aurait été plus simple. Je serais partie, et à mon retour il aurait été là pour m'accueillir, et nous aurions pu reprendre une vie normale. Mais malheureusement, il est loin le monde des Bisounours. Alors que faire ? Attendre ? Attendre qu’il soit retrouvé, attendre qu’on l’oublie un peu ? Et si personne le l’oubliait ?
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Michael Shider
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MessageSujet: Re: Des retrouvailles au sommet. (Michael / n°11) Des retrouvailles au sommet. (Michael / n°11) EmptyVen 20 Juil - 19:47

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« Jamais ? Ca ne changera jamais ? » Je la pris dans mes bras en caressant son dos « Jamais! » J'aurais pu lui le promettre, mais à quoi bon faire des promesses si un jour ou l'autre on ne les tiens pas, je sais que je l'aimerais toute ma vie, elle est ma vie. Mais si un jour je dois partir sans elle je préférerais lui dire que je ne l'aime ou que sais-je encore que je ne veux plus la voir, après tout la haine et le contraire de l'amour, les deux se rattaches à la même personne, mais la haine l'emporte toujours. Quand on est dans une situation comme la mienne on imagine toujours les pires solutions car quand on peut trouver une solution positive elle ne tient jamais la route, elle s'évapore et elle s'envole comme si elle n'était jamais arrivée devant toi. Par moment je me dis que je n'aurais pas du survivre à cet accident que quelqu'un d'autre à ma place aurait du rester sur cette terre, cette terre qui part en cacahuète. « Je pourrais partir au front à ta place. Je sais pas, je pourrais négocier une peine ridicule de prison pour toi en échange de mon départ pour l’Irak. » je me levais d'un coup avant de passer une main dans mes cheveux, elle était devenue folle ? Pourquoi devrait-elle payer pour un choix, et un acte que je fais de moi même, je ne sais même pas pourquoi cette idée lui est passée dans la tête. Comment pouvait elle croire que l'armée allait l'écouter, et accordé qu'un déserteur reste comme ça dans la base après quelques temps en prison, si je rentre en prison je n'y ressortirais jamais. Mais être coincer ici, sans sortir, presque jamais sortir c'était comme une prison, si je restais à Austin au lieu de partir ailleurs, dans une autre ville, un autre état ou alors le Mexique. Il y avait Lexie, je ne pouvais pas l' abandonner. Je m'appuyais contre la fenêtre en fixant la rue, des hommes étaient toujours là il fouillait partout sans rentrer pourtant dans l'immeuble ou j'étais. Je savais que si c'était eux qui me trouvait en premier j'étais foutu, mais mon sergent qui était mon meilleur ami avant mon acte m'a promis de m'aider si je me rendais, Isaac m'a également aidé en me limitant mon temps de prison en parlant avec les grands dirigeant.

J'avais déjà préparé mon arrestation, mais je n'étais pas près, pas après ce qu'il est arrivé, j'ai vu trop de gens mourir, ceux que je considérais comme des frères et des ennemis, j'ai tué des gens, beaucoup trop de gens. J'ai du sang sur les mains qui ne partira jamais. Quand je ferme les yeux je vois les bombes, j’entends le sifflement des balles, des explosions, des gens masqué, des gens gravement blesser et des morts. Mais je me souviens aussi des bon moments, car oui même dans la guerre les soldats savent encore rire, et profiter du peux de vie que la guerre nous laissais. Je me souviens des matchs de foot américain organisé dans la base, des soirées autour d'un feu, quand nous étions réunis le soir tous ensemble on aurait pu croire à une colonie de vacance. Je me tournais finalement vers Lexie, qui c'était levée et se trouvait derrière moi « je t'interdit de faire ça, j'ai confiance en toi. Ne le fais pas ! Ce n'est pas à toi de régler mes dettes. » je passais une main dans mes cheveux en la fixant dans les yeux. « Je vais sûrement me rendre dans pas longtemps, je suis entrain de parler avec des gens en qui j'ai confiance dans la base alors ne fait pas d'erreur. » je passais une main sur sa joue avant de l'attirer vers moi et de la prendre dans mes bras, je posais ma tête sur la sienne en la serrant dans mes bras. « Ils t' on posé des questions là bas ? sur moi ? sur toi et moi ? »

Je me détachais d'elle avant d'aller à la cuisine pour nous servir à boire je pris une bière dans le frigo et je laissais Lexie choisir ce qu'elle avait envie à l'intérieur. J'ai ensuite ouvert la fenêtre de la cuisine pour m'allumer une cigarette « je sais j'avais arrêter, mais c'est la seule chose qui me remonte le moral. » je regardais les gens dans la rues, quand je descend faire des courses, quand Samuel n'est pas là je croise quelque sans abri, il y en a beaucoup, voir énormément qui sont d’ancien militaire et après leur service ils sont jeté à la rue, avec l'honneur d'être un ancien combattant, un vétéran, qui a combattu pour sa patrie, pour avoir sauver son pays, ce ne sont que de pauvre misérable qui ont marché à plein pied dans ce système pourris, mais j'en faisais partie, je faisais partie de ce système de merde qui n'aide personne. Oui le peuple américain nous acclame, ils nous respectent, nous offres beaucoup de chose, mais cela ne vos rien comparé à la vie que nous laissons de côté pour aller sauver la leur. Rien ne vaut sa propre vie. Dans cet accident j'ai perdu 35 amis, 35 frères. Mais 35 familles ont aussi perdu leur fils, un père, un frère, un mari, un amant !
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Lexie Dawson
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MessageSujet: Re: Des retrouvailles au sommet. (Michael / n°11) Des retrouvailles au sommet. (Michael / n°11) EmptyVen 20 Juil - 22:17

« Jamais. » Je souris. Je suis confiante quant à notre avenir commun. J’ai confiance en son amour et confiance en mon amour. Je sais que quoi qu’il arrive, on se retrouvera. Quoi qu’il se passe, nous vieillirons ensemble, je le sens. Je ne peux cependant pas en avoir la certitude à cent pour cent. Parce que nous ne sommes pas comme ça. Nous ne sommes pas le genre de couple digne d’un film film à l’eau de rose, nous serions davantage à notre place dans un film racontant une histoire d’amour réaliste, et quelque peu chaotique. Nous ne sommes pas souvent d’accord, nous le sommes même sur très peu de choses, mais j’imagine que c’est ça qui rend nos conversations intéressantes. Nous ne nous disons pas « je t’aime » cinquante fois par jour, nous n’avons pas besoin de ça pour nous prouver notre amour. Nous nous disputons très souvent, mais nous nous réconcilions tout autant. Je pense que je serais de toute manière bien incapable de vivre une histoire d’amour niaise au possible, je ne suis pas comme ça. Ce qui ne m’empêche pas d’aimer, bien au contraire. Je pense même que je peux aimer démesurément. J’aime actuellement démesurément. Je donne sans problème, une fois que ma confiance est acquise. Le tout, c’est de l’obtenir, et Michael sait mieux que personne à quel point c’est compliqué.

Après avoir expliqué à mon fiancé mon idée, irréalisable et fantasque, il se leva d’un bond et se dirigea vers la fenêtre, visiblement dérangé par mes mots, ou préoccupé par autre autre chose. Mais il ne donna pas le moindre avis sur ce que je venais de lui dire, il restait incroyablement silencieux. Sans rien ajouter, je vins près de lui. « Je t'interdis de faire ça, j'ai confiance en toi. Ne le fais pas ! Ce n'est pas à toi de régler mes dettes. Je vais sûrement me rendre dans pas longtemps, je suis entrain de parler avec des gens en qui j'ai confiance dans la base alors ne fait pas d'erreur. » Sa révélation me choqua plus qu’elle ne l’aurait du. Et elle ne me rassura pas. Pas du tout. J’avais peur qu’il fasse une grosse erreur. Mon index droit prit immédiatement la direction de ma bouche. J’avais l’habitude depuis toute petite de m’arracher la peau entourant mes ongles, ce qui rendait mes mains assez peu attrayantes à vrai dire. Durant certaines périodes, je les laissais tranquille, et durant d’autres périodes, comme celle-ci, je m’acharnais dessus jusqu’à y voir apparaitre quelques gouttes de sang. « Hm hm. » Je hochais de la tête, négativement. « Je suis partagée Michael. J’aimerais tant que tout s’arrange, qu’on puisse de nouveau avoir une relation normale sans se cacher ... Mais j’ai peur que tu te rendes. Tu n’as pas grillé un feu rouge, tu as déserté ! Je veux dire, au moins là, même si cette situation est inconfortable, je peux te voir ... Mais à long terme, c’est vrai que ... c’est intenable. » Il me serra dans ses bras et posa sa tête sur la mienne. Il savait comment me réconforter, et c’était sûrement l’endroit que je préférais au monde : ses bras. « Ils t' on posé des questions là bas ? sur moi ? sur toi et moi ? » « Bien sûr. Je leur ai dit que je te détestais pour ce que tu avais fait, que jamais je ne voulais te revoir, et que je vomissais tout ce que tu étais. » Dégageant ma tête de dessous la sienne, je le regardais et lui fit un grand sourire. « Non je rigole, je leur ai dit d’aller se faire voir. Avec ma gentillesse habituelle. Ils se sont fait accueillir, tu peux en être sûr. » Je l’embrassais.

Il se dirigea vers la cuisine, et je mis mes pas dans les siens, jusqu’à finalement me servir un verre d’eau fraiche. Michael sortit une cigarette qu’il alluma, et je lui fit une grimace digne d’une petite fille de cinq ans. « Je sais j'avais arrêter, mais c'est la seule chose qui me remonte le moral. » Sans attendre, je la lui pris des mains et la mis à ma bouche avant de lui rendre. « C’est vraiment dégueulasse. Tu devrais m’embrasser plutôt que de fumer une connerie pareille. » Sourire en coin suivit d’un clin d’oeil.
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Michael Shider
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MessageSujet: Re: Des retrouvailles au sommet. (Michael / n°11) Des retrouvailles au sommet. (Michael / n°11) EmptySam 21 Juil - 18:07

« C’est vraiment dégueulasse. Tu devrais m’embrasser plutôt que de fumer une connerie pareille. » je jetais ma cigarette par la fenêtre avant de poser ma bière sur le rebord de l'évier et je me levais avant de faire quelques pas vers Lexie et de passer la main dans le bas de son dos et la serrer contre moi. Je la regardais dans les yeux ma main libre caressait sa joue, en remettant quelques mèches de ses cheveux derrière son oreille, je me penchais vers elle, la regardant toujours dans les yeux avant de fermer les miens et de l'embrasser, chaque fois que je posais mes lèvres sur les miennes, que je sentais son cœur battre contre mon torse, que ses yeux se posaient sur moi, chaque fois que tout ça arrivait plein de millions de frissons m’envahissait dans tout mon corps, elle est la seule à me faire ressentir ça, la seule qui vaille la peine que je prononce le mot je t'aime, la seule pour qui je crois en l'amour. On a tous une seule personne dans le monde qui nous convienne vraiment, parfois on la trouve tout de suite, d'autres la cherche à travers le monde entier mais, certain ne la trouve jamais.

Quand je regarde Lexie je sais que j'ai trouvé l'âme sœur, celle avec qui je veux des enfants, me marier et mourir à ses côtés. Je la regardais tendrement dans les yeux « j'ai pas envie de faire que t'embrasser, mais je sais pas quand rentre Samuel » je la regardais en mordant ma lèvre inférieur avant de lui faire un clin d’œil et de me reculer et de récupéré ma bière sur le bord de l'évier, ne la quittant pas du regard, j'affichais un petit sourire au coin des lèvres avant de redevenir sérieux et de m’asseoir sur le canapé, je pris une chips dans le paquet devant moi avant de boire une gorgée, avec tout ce que je mangeais dans la journée j'étais surpris de ne pas prendre de poids, pourtant je ne fais plus d’entraînement physique depuis bien longtemps.

Lexie venait de s’asseoir vers moi, je posais une main sur un de ses genoux « je ne me rendrais pas, je ne le veux pas tu sais. Je sais que c'est grave ce que j'ai fait, mais c'est la seule façon pour qu'on soie un jour ensemble à nouveau officiellement. » je reprenais mon souffle et je buvais une gorgée avant de reprendre mon récit « Je ne veux pas te faire quitter l'armée, je ne peux pas. Tu en as tellement rêver depuis ton enfance, j'ai pas le droit de te demander ça. » je n'en revenais pas, des mots essayais de former une phrase dans ma tête, mais cette phrase ne voulait rien dire, les mots étaient parfaitement aligné, mais je ne pouvais pas penser ça, c'était impossible, comment je pouvais avoir cette idée. Une idée complètement folle. Jamais je ne pourrais lui dire cette phrase. Mais au vu des circonstances c'était ce qui se rapprochait le mieux à la réalité, les rêves ne sont pas fait pour durer, ils sont là pour nous réveiller. Rêver c'est beau mais comprendre que ce rêve n'est pas la réalité c'est comprendre que rien, ne vaut la peine d'être rêver. « On ferait mieux de ne pas être ensemble Lexie. Je t'aime, oh oui je t'aime tellement mais c'est de l’égoïsme de t'embarquer la dedans. Je ne peux pas ». Parfois, il faut savoir quitter les gens que qu'on aime. Mais ça ne veut pas dire qu'on ne doit plus les aimer... Parfois, il faudra être sûr que tu l’aimes plus que tu ne le penses.

Je la regardais dans les yeux avant de détourner le visage, quelques larmes coulaient sur mon visage. Je ne veux pas la quitter, les mots sont sortit tous seuls, mais à les entendre sortir de ma bouche c'était stupide, et pourtant si réel. « pardonne moi Lexie, je ne veux pas te quitter mais c'est la meilleur solution »
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