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I was praying that you and me might end up together.

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Desmond Michaelis
Desmond Michaelis
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MessageSujet: I was praying that you and me might end up together. I was praying that you and me might end up together. EmptyJeu 26 Juil - 21:09


A drop in the ocean, a change in the weather. I was praying
that you and me might end up together. It's like wishing for
rain as i stand in the desert but I'm holding you closer than most,
Cause you are my heaven.

La journée la plus chaude qu'Austin eut connu ce début d'été n'allait pas tarder à tirer à sa fin. Le soleil avait d'ores et déjà entamé sa descente mais, ses rayons réchauffaient encore ardemment l'atmosphère. Nombreux étaient les habitants qui avaient préféré trouver refuge à l'ombre des arbres dans les parcs ou à l'intérieur des cafés tout en savourant une boisson glacée. Certains courageux néanmoins, terminaient avec soulagement leur dure journée de travail. Trônant à l'extrémité de la table de réunion de ses bureaux de campagne, Desmond Michaelis ne faisait pourtant pas parti de ceux là. Son regard bleuté fixait l'horizon aride par les immenses fenêtres de la salle alors qu'il n'écoutait que d'une oreille distraite les discours de son équipe et de quelques sponsors. « Desmond. Allo, la Terre. Monsieur McLarren vient de te poser une question. » lui murmura nerveusement son second. « Et c'est lui qui paye la plus grosse part de cette campagne. » ajouta-t-il sur le même ton pour tenter de faire réagir l'écologiste. Tentative qui n'eut qu'un succès moindre étant donné que l'homme se contenta de reporter un regard vide sur l'assemblée. Celui glissa un instant sur le quinquagénaire avant de se poser sur les documents en tout genre qui jonchaient la table. A l'heure de l'informatique, ils en étaient encore à vouloir distribuer des tractes. Son équipe à lui, qui prônait toute notion visant à préserver l'environnement. "Du papier recyclé" disait Faust, son bras droit, son requin personnel. Pathétique. Comme le reste de ce qu'il restait de sa vie, comme ce qu'il était devenu. Une loque. Une loque habillait en costume trois pièces et arborant des chaussures italiennes hors de prix mais, qui n'en restait pas pour le moins misérable. Avec son teint devenant de plus en plus cadavérique et les cernes qui soulignaient ses orbes ordinairement azurs qui viraient aujourd'hui sur le gris, il n'avait plus rien d'un gagnant. Il se sentait même ridicule à l'idée de prétendre vouloir gouverner leur majestueux État. Sans réfléchir à la conséquence de son acte, il se leva et reboutonna machinalement sa veste dans le silence qui régnait, uniquement troublé par le bruit infime que produisait la climatisation. Glissant son téléphone portable dans l'une de ses poches intérieures, il n'adressa aucune attention supplémentaire à ses employés et associés avant de quitter la pièce. Son action eût le mérite d'en surprendre plus d'un, de telle manière que même Faust ne fit rien pour le retenir. Il marcha machinalement jusqu'au parking sous-terrain ou l'attendait bien sagement son chauffeur. Il se trouvait à mi-chemin entre l'ascenseur et l'imposant 4x4 lorsque son Blackberry se mit à vibrer fortement contre sa poitrine. S'arrêtant, il allait se contenter de raccrocher lorsqu'il aperçu le nom de son correspondant : Déborah Trager. Il sentis sa gorge s'assécher et l'idée d'ignorer l'appel effleura très sérieusement son esprit. Néanmoins, se faisant violence, il s'obligea à presser l'icon vert, non sans avoir pris une grande inspiration et le peu de courage qu'il lui restait à deux mains, avant. Il n'avait pas parlé à la soeur de Sebastian depuis près de six mois. Depuis l'enterrement de ce dernier en vérité. La jeune femme et lui avait toujours entretenue une relation polie mais, méfiante bien que leurs idées se rejoignent sur de très nombreux points. « Allo? » fit-il, la voix légèrement enrouée, non seulement par le manque de pratique mais, également par appréhension. Le souvenir de leur dernière conversation téléphonique n'était encore que trop vif dans son esprit. « Desmond! Mon dieu, Desmond! Il faut que je te parle! Je... J'ai encore du mal à le croire mais, c'est tellement... Ou es-tu? » La question le désarçonna quelque peu mais, ce n'était rien face à la joie hystérique dont était empreinte la voix de la jeune femme. Malgré lui, il sentit son coeur battre plus fort sa poitrine. L'espoir. C'était cet espoir qui le tuait également à petit feu depuis près de sept mois. « Dans un parking, je me rends à ma voiture. Pourquoi? » se força-t-il à prononcer. La réponse ne se fit pas attendre. « Très bien. Assieds-toi! Et ne discute pas, fais le! » ajouta-t-elle, toujours sur le même ton impatient. Perplexe, il traîna les pieds jusqu'à sa voiture ou le chauffeur lui ouvrit immédiatement la portière arrière la plus proche. Il s'installa sur la banquette, désignant vaguement son téléphone à son employé qui compris qu'il devrait attendre avant toute instruction. « C'est fait. » Il entendit la blonde prendre une grande inspiration à l'autre bout du fil alors que lui-même retenait sa respiration. « Desmond... Sebastian... Il... Il est vivant. »

Il est vivant. Trois mots. Quatre syllabes. Et pourtant, son cerveau les traitaient à l'image d'un parchemin d'ancien dialecte chinois. Des mots qui représentaient tellement de choses. Sebastian n'était pas mort quelque part au milieu du désert d'Irak. Il avait été retrouvé et rapatrié aux États-Unis. Il ne se trouvait pas dans un état qui eût nécessité qu'il soit gardé en observation dans un quelconque établissement médical. Sebastian était de retour à Austin, chez sa mère. Déborah avait pu le serrer dans ses bras. Il était revenu. En cher et en os, le coeur battant. Il allait le revoir. Son visage si parfait à ses yeux avec son nez fin et droit, ses sourcils fournis qui ne faisaient qu'appuyer son regard émeraude, perçant. Ses lèvres fines, si belle lorsqu'il souriait. Il allait y goûter de nouveau. Il allait de nouveau pouvoir connaître le contact inégalable de son compagnon. La chaleur, la vie, de son corps contre le sien. Entendre le son de sa voix, la mélodie de son rire. Toutes ses informations avaient créé un véritable embouteillage dans son esprit. A peine avait-il eut l'idée de transmettre l'adresse de la maison des Trager. Il n'était plus très loin désormais. Le quartier Est défilait derrière sa fenêtre teintée. Il n'avait que peu de ressemblance avec le reste de la ville. Pas d'immeubles ou de grattes-ciels, uniquement d'anciennes maisons et petits commerçants artisanaux. Les allées étaient souvent étroites et inondaient de nombreux touristes. Les fenêtres arboraient des balconnières florales plus colorées les unes que les autres. Les plus riches demeures possédant des jardins dissimulaient aux yeux des indiscrets par une végétation qui fut certainement verdoyante à son origine mais, avait pâlit par le fait du soleil ardent. Il fallut à Desmond que son chauffeur lui signale qu'ils étaient arrivés à destination pour que ce dernier ne daigne réagir. Acquiesçant d'un bref signe de tête, il quitta l'habitacle. La demeure des Trager passait inaperçu parmi ses consœurs. Aucune extravagance, l'exacte réplique d'elle-même il y a de cela six mois. Alors qu'il s'avançait sur le seuil, il ne pu empêcher l'appréhension de le gagner. Ce même jour, il y a des mois, il n'était pas entré contrairement aux autres personnes venues assister à l'enterrement. Il ne s'y était tout simplement pas senti à sa place et malgré un regard appuyé de Déborah, il avait quitté les lieux après s'être assuré que Georgiana n'avait pas besoin de ses services pour rentrer. Après tout, officiellement, il n'était rien pour Sebastian : tout au plus le grand-frère de l'une des plus proches amies de sa soeur. Un étranger pour la maitresse de maison. Aujourd'hui, il dû se résoudre à frapper à cette porte, priant de toutes ses forces pour que Déborah fut celle qui viendrait lui ouvrir. Il semblait néanmoins que le ciel devait estimer qu'il avait connu sa dose de chance. La massive porte de bois s'ouvrit sur nul autre que la propriétaire des lieux, l'épouse de feu Monsieur Trager et la mère de son compagnon. Bien qu'arborant une mine fatiguée, elle semblait rayonnante. Néanmoins, son regard - identique à celui de son fils - se fit rapidement inquisiteur. « Bonjour, que puis-je pour vous? » Le brun ne parvint à s'empêcher de se mordre la lèvre inférieure. Un tic qu'il possédait depuis l'enfance et qui lui donnait souvent l'air d'un gosse prit en flagrant délit, une main dans le pot à cookies et le visage barbouillé de chocolat. Il hésita sur les mots à choisir, trop longtemps car, elle reprit. « Vous êtes le nouveau candidat aux élections n'est-ce pas? Desmond Michaelis, le frère de Georgiana. » Il acquiesça avant de se reprendre quelque peu : « Oui, Madame. Je... » Il n'eut pas l'occasion de terminer sa phrase car elle l'interrompis. « Je ne savais pas que vous faisiez du porte à porte mais, je vous demanderais de bien vouloir m'excuser pour cette fois. Mon fils vient de revenir au pays et... » La mention de Sebastian fut comme un électrochoc pour Desmond. « A vrai dire, c'est pour lui que je suis là. » l'interrompit-il sans réfléchir. Une erreur. Il vit aussitôt la méfiance prendre place sur les traits de son interlocutrice. « Vous connaissez mon fils personnellement? » Le brun s'obligeait à remettre de l'ordre dans ses idées. Son cerveau marchait à cent à l'heure, ce dont-il avait pratiquement totalement perdu l'habitude ces derniers temps. Il allait bredouiller une vague réponse concernant leur amitié lorsque une seconde silhouette se faufila au côté de Madame Trager. Déborah, il n'avait jamais été aussi heureux de voir la jeune femme. « Desmond, je suis heureuse que tu sois là. » dit-elle avec une sincérité déconcertante. « C'est un ami de Sebastian, maman. » ajouta-t-elle comme toute explication avant de prendre la main du politicien pour l'inviter à entrer. Leur ainée fut obligée de capituler, bien que visiblement mécontente de la tournure que prenaient les choses. « Merci de m'avoir téléphoné. » dit-il un peu perdu et surtout, mal à l'aise. La blondinette se contenta de lui adresser un léger sourire tout en poursuivant son chemin dans la maison.
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Sebastian Trager
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MessageSujet: Re: I was praying that you and me might end up together. I was praying that you and me might end up together. EmptyVen 27 Juil - 18:53

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Dernière édition par Sebastian Trager le Mer 16 Avr - 14:19, édité 4 fois
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Desmond Michaelis
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MessageSujet: Re: I was praying that you and me might end up together. I was praying that you and me might end up together. EmptySam 28 Juil - 15:35

Il allait revoir Sebastian. Il allait revoir Sebastian. Desmond avait l'impression que son coeur, au fil de ses pulsations, ne cessait de répéter cette phrase. Ils étaient entrain de traverser le living-room lorsque Madame Trager ne sembla plus capable de tenir sa langue. « Il est en haut, je ne voudrais pas le réveiller. Revenez demain. » Aussitôt, Déborah fit volte-face entraînant le brun dans sa lancée. « Maman! » répliqua-t-elle, visiblement blasée pour une raison qui échappa aux réflexions embrumées du politicien. La femme regardait désormais sa fille comme si celle-ci avait perdu l'esprit. Non seulement car elle lui tenait tête sous son propre toit mais, de plus devant un invité. Néanmoins, elle n'eût pas l'occasion de la réprimander ou d'argumenter car une nouvelle voie raisonna depuis le palier supérieur. « On a un invité ? » Ce fut comme un nouvel électrochoc pour Desmond qui en oublia la présence de ses deux compagnes. Il échappa à la douce poigne de la plus jeune et s'approcha du bas des escaliers. Il était là, descendant les marches d'un pas qui laissait deviné qu'il dormait encore profondément quelques instants plus tôt. Une main dans les cheveux et une marque, probablement de l'oreiller, sur le visage. Il était adorable et cette image fit littéralement fondre ce qu'il restait du coeur de son amant. L'écologiste était tellement distrait qu'il n'avait pas remarqué que les deux autres l'avaient suivi. « Tu ne m’as jamais dit que Desmond Michaelis était ton ami. », s'éleva dans son dos la voix de Madame Trager. Il sursauta très légèrement, ne pouvant manquer plus longtemps la contrariété qui ponctuait ces paroles. Sebastian posa alors seulement son regard sur le politicien. Ce dernier ne put empêcher un frisson de lui parcourir l'échine. Il lui avait tellement manqué. C'était inhumain de laisser son bonheur, pire son bien-être dépendre autant d'une autre personne. D'un seul être humain, à la fois si fragile et irremplaçable. Lorsqu'il s'approche, Desmond n'a plus qu'une idée en tête : le serrer contre lui et ne plus jamais, au grand jamais!, le lâcher. Quel n'est pas son désarroi face aux plans bien différents de son compagnon. « Hey, men ça fait plaisir. » L'étreinte ne dure que quelques secondes et ne laisse même pas l'occasion au brun de la rendre de quelle que manière que ce soit. Sebastian s'éloigne et Desmond ne peut empêcher un pincement de venir maltraiter sa poitrine. Ne voulait-il pas le voir? Mais cette interrogation disparait bien vite lorsqu'il étudie plus attentivement son vis-à-vis et c'est à peine s'il perçoit la remarque de Déborah. Ce qu'il avait pris plus tôt pour la marque d'un oreiller était en vérité une cicatrice qui partait du milieu de sa joue jusqu'à son menton. Et ce n'était que le début car maintenant qu'il y portait attention, il pouvait deviner la perte de poids évidente de son amant malgré la couche de vêtement superflue dont celui était couvert. Que pouvez cacher cette veste? Qu'avez pu vivre Sebastian durant ce temps ou il avait été porté disparu dans le désert irakien? « Maintenant que vous l'avez vu, je pense qu'il serait mieux pour vous de nous laisser. Nous aimerions passer cette soirée en... » Elle ne termina pas sa phrase. La raison : Desmond trop accaparé par l'état du jeune lieutenant n'avait pas écouté un mot de son petit discours. Et pire encore, s'était approché sans hésiter de Sebastian avant d'attraper son visage en coupe, de ses deux mains, laissant son pouce glisser le long de la marque qui parcourait la charismatique mâchoire de celui-ci. La caresse était douce, tendre et en total désaccord avec les sourcils fronçaient et son regard qui s'était fait ténébreux. Réputé pour son calme et sa patiente, peu de gens savaient qu'il pouvait se révéler violent si quiconque avait le malheur de s'en prendre à l'un de ses proches. Certes, il en fallait beaucoup : une insulte ou une remarque voir un coup de poing sans conséquence ne provoquait pas cette colère. Mais, imaginer ce que ces hommes avaient pu faire subir pendant tout ce temps à celui qu'il aimait. Déborah se racla vaguement la gorge à côté d'eux mais, il n'y prêta pas la moindre attention, fixant son regard dans celui de Sebastian. « Je suis désolé. » Désolé de ne pas avoir été là. Désolé de l'avoir laissé partir. Désolé de ne pas l'avoir recherché. Désolé de ne pas avoir fait tout ce qui était en son pouvoir pour l'aider, le sauver. Désolé.
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Sebastian Trager
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MessageSujet: Re: I was praying that you and me might end up together. I was praying that you and me might end up together. EmptyDim 19 Aoû - 17:38

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