Jamie-Rose Gallagher ginger queen ♕ you can't choose what stays and what fades away.› postes : 631 › Date d'arrivé : 12/07/2012
| Sujet: ✈ basically, run. Lun 22 Oct - 18:57 | |
| tick, tick, tick " that's the sound of your life running out. "
Octobre 2012, base militaire d'Austin. Il fait froid sur le camp militaire, le soir n'est pas tout à fait tombé mais le soleil a déjà commencé sa descente. Quelques hommes et femmes en treillis marchent dans les rues du camp, le silence semble être naturel ici. Passé une certaine heure, les gens n'ont plus de réel intérêt à faire du bruit; d'autant plus que beaucoup de familles vivent ici, dans les bâtiments qui mènent à la place principale du camp. En avançant plus profondément dans le camp, on arrive à cette fameuse place; celle ci est bondée, le bruit est incessant et les gens rient et parlent haut et fort. Il s'agit du coeur de la base, là où se trouve le foyer militaire, le bar et les salles de jeu d'arcade. On est vendredi soir, il est impossible de distinguer les visages de chacun dans cette foule dense. Et pourtant, son visage se distingue. Il porte un sweat à capuche, son regard est froid et ses deux mains fourrées dans ses poches ne présagent rien de bon. En effet, cela ne présageait rien de bon. A 21 heures 09, un coup de feu retentit sur la place principale du camp. La panique prend les civils, les militaire cherchent immédiatement la source du coup de feu. Bientôt, une femme hurle à la mort devant le corps froid de Reese Davenport. Un cercle se forme autour du corps ensanglanté de la jeune femme, un cercle de civils. Les militaires, eux, sont déjà en train de réfléchir à une riposte possible contre l'individu qui aurait pu commettre un tel acte. Car clairement, le tir était volontaire; aucun militaire n'est censé être armé lorsqu'il se balade sur la base, le soir après 20 heures. Qui cela peut-il donc être? Que faire? Vous êtes sur la place principale lorsque le premier coup de feu retentit. En famille, seul ou avec votre compagnon, vous avez peur et ne savez pas quoi faire. Le tueur peur intervenir à tout moment, tuer n'importe qui. Vous tuer, vous. Alors courez. - Spoiler:
Nous vous rappelons que ce sujet est interactif et obligatoire. Ce n'est pas pour vous ennuyer, mais bel et bien pour mesurer le taux d'implication de nos membres adorés envers Stop Loss ;) Le tueur est présent dans ce topic; il peut poster à tout moment, et tuer n'importe qui, sans prévenir. Faites bien attention à vous et à vos proches; courez, cachez vous, protégez vous du mieux que vous pouvez.
May the odds ever be in your favor ! (héhé)
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Andrew D. Earhart members ✖ you're so perfect› postes : 148 › Date d'arrivé : 08/08/2012
| Sujet: Re: ✈ basically, run. Lun 22 Oct - 19:37 | |
| Andrew venait tout juste d'arriver à la base. Il devait aller passer un petit coucou à Noelle avant d'aller rejoindre son frère. Le climat était plutôt bon en ce moment, il fallait dire qu'Andrew ne s'était pas fait arrêter une seule fois lors des deux dernières semaines. Un record.
Il traversait la base, passant la foule. Il s'y serait bien attardé pour prendre ne serait-ce qu'une bière, jouer un petit peu. Être seul ne le dérangeait pas mais il s'était engagé, il devait rejoindre deux personnes et vu l'heure, il ne voulait pas débarquer trop tard. Il marchait tranquillement les mains dans les poches, résistant à l'envie d'aller se prendre une bière. Il regardait au passage toutes les personnes présentes qui travaillaient ici. Il les pensait complètement fou. Andrew ne pouvait pas comprendre qu'on puisse vouloir faire parti de cette armée. Lui, l'armée lui avait beaucoup trop pris pour qu'il puisse vouloir en faire partie un jour.
Il jeta un coup d’œil à l'heure. 21h09. Il fallait peut-être qu'il accélère le pas. Apparemment quelqu'un avait décidé de l'aider. Un coup de feu retentit. Ce n'était pas le premier qu'il entendait dans sa vie, ayant déjà participé à pleins de bagarres qui pouvaient finir très mal. Il eut un réflexe quelque peu idiot, celui de se stopper et de se couvrir la tête. Comme si ça pouvait changer quelque chose...
Relevant la tête, il remarqua que c'était la panique. Lui aussi commençait à flipper.
Un cris. Proche de lui. Il était quelque peu paumé mais il tenta tant bien que mal de rejoindre la jeune femme, se faisant bousculer plus d'une fois au passage. Une femme était à terre, morte. Merde. Il ne savait pas quoi faire, il ne fallait pas que quelqu'un de sa famille sorte. Il tenta de se cacher dans un coin et de sortir son téléphone pour appeler son frère et lui ordonner de ne pas sortir mais monsieur ne décrochait pas. Il n'avait plus qu'à prier pour qu'il ne soit pas sorti après le coup de feu.
Il regardait autour de lui pour voir s'il ne connaissait pas quelqu'un. Personne pour le moment, à part quelques visages qu'il avait déjà aperçu. Finalement, il commença à suivre le mouvement, c'est-à-dire à courir un peu partout en priant pour ne pas se prendre une balle.
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