Grayson Earhart members ✖ you're so perfect› postes : 104 › Date d'arrivé : 22/07/2012
| Sujet: Grayson Earhart Dim 22 Juil - 16:09 | |
| Earhart, Grayson " Loyal, Impulsif, Réaliste, S'emporte facilement, Obéissant, Pas très optimiste, Débrouillard, Indépendant, Jaloux, Possessif, Protecteur "
NOMS ∞ Earhart PRÉNOMS ∞ Grayson SURNOMS ∞ Gray' DATE ET LIEU DE NAISSANCE ∞ Il est né à Fort Wayne dans l'Indiana le 17 janvier 1986. ÂGE ∞ Il a donc 26 ans. NATIONALITÉ ∞ Américaine. GRADES/SECTION ∞ Master Sergeant. SITUATION FINANCIÈRE ∞ Moyenne, il n'est pas dans le rouge à la fin du mois mais ne peut pas tout se permettre non plus. STATUT CIVIL ∞ Fiancé à Roxanne McCallster. GROUPE ∞ Life is a killer. AVATAR ∞ Alexander Skarsgard. EST-IL UN SCÉNARIO ? ∞ Oui, et je me suis permise d'en changer le prénom ♥. CRÉDITS ∞ tumblr. votre histoire
Grayson n’appréciait pas d’être obligé d’aller en cours alors qu’il ne pouvait voir son père que quelques jours avant qu’il ne reparte. Après le petit-déjeuner qu’il avait dévoré, il avait fait mine de partir pour l’arrêt de bus, comme chaque matin. Mais au lieu de le prendre, il avait préféré continuer et filer au parc, où il avait rejoint un bon ami à lui. Avec leurs planches de skate, ils avaient fait quelques figures. Mais celles réussies étaient inférieures au nombre de chutes qu’ils avaient subies, mais aussi au nombre d’éclats de rire suite à cela. En début d’après midi, la faim l’avait poussé à revenir chez lui. Il ferait semblant de ne pas avoir de cours en raison de l’absence d’un professeurs. Mais lorsqu’il arriva devant le pavillon familial, les secours étaient sur place. Sa mère sanglotait dans les bras d’un inconnu en uniforme de secouriste. Il se précipita vers elle, se demandant où était son père et ce qui pouvait expliquer tout ce mouvement. Sa mère le serra contre lui lorsqu’elle le vit arriver, murmurant dans un souffle à peine audible : « Ton père … » . Gray sentit son cœur se serrer, il ne lui fallu qu’une seule seconde pour comprendre. Ce n’était plus le même, la guerre l’avait changé. Il le voyait bien dans ses yeux, qu’il n’arrivait plus à envisager l’avenir sereinement. Il ne dormait presque plus, ne mangeait presque plus, et semblait perdu dans ses pensées une bonne partie du temps. Il épargna à sa mère d’en dire davantage et éclata lui-même en sanglots, tout en lui rendant son étreinte. Sa jeune sœur arriva quelques minutes plus tard, et leur mère lui expliqua en quelques mots la situation avant de la prendre contre elle. Le brancard passa la porte du garage, et Grayson le regarda rouler vers le camion des secours, imaginant le visage serein de son père sous l’enveloppe noire qui le recouvrait. Il n’avait jamais été très croyant, mais il espérait de tout cœur qui son père irait mieux là-haut.
Les mois passèrent. La vie avait presque repris son cours normal. Presque. Leur mère avait perdu son travail, incapable de trouver le courage de se lever le matin et d’assumer ses responsabilités. Parfois elle oubliait même de faire les courses, alors Gray prenait quelques billets dans son porte-monnaie et allait s’en charger lui-même. Son rôle avait totalement changé. Maintenant que son père les avait quitté, il devait sérieusement prendre en maturité. D’autant plus que sa mère étant en dépression, il devait s’occuper de sa sœur. Il est donc rapidement devenu indépendant et très débrouillard, s’occupant lui-même des quelques réparations nécessaires en chauffage, plomberie et autres dans la maison. Et à côté de cela, il devait rester un étudiant. Ses notes ne volaient pas très haut, mais il avait la moyenne pour passer en classe supérieure. Les cours, ça ne l’intéressait pas, mais pour sortir de la scolarité il fallait avoir ce foutu diplôme. La pause du midi était enfin arrivée. Il mourrait de faim, et attrapa son plateau et ses couverts à la suite de ses copains. Il fit la grimace devant le foie de volaille qui était au menu, et préféra se rapatrier sur le poisson. Il compléta le tout avec des œufs mimosa et une pomme, avant d’aller s’asseoir à une table avec ses camarades. Ils rigolaient en se rappelant leur dernier cours de sport et la chute mémorable d’une fille de leur classe. Grayson s’arrêta de parler lorsqu’il vit une jeune fille, nouvelle de toute évidence, s’approcher avec son plateau. Elle était toute seule, ne connaissant personne. Il la trouvait jolie, elle semblait un peu triste. Elle s’éloigna pour s’asseoir tout seul à une table. Grayson se leva et s’approcher d’elle, un sourire timide aux lèvres. Puis il demanda : « Tu veux venir manger avec nous ? » . La jolie brune tourna la tête vers lui et croisa son regard, ce qui détendit le sourire de l’adolescent. Elle hocha la tête avec un sourire et se leva, attrapant son repas, pour venir se mettre avec eux. Grayson demanda à ses amis de se décaler pour qu’elle se mette en face de lui. Lors de ce déjeuner, ils firent connaissance. Lui & Roxanne.
Il avait 18 ans maintenant. Et cela faisait des mois qu’il réfléchissait à ce qu’il allait faire de sa vie. Les conseillères d’orientation voulaient l’envoyer dans des apprentissages pour des métiers manuels. Du style couvreur, carreleur, et autres choses. Mais lui, ce n’était pas ce qui l’intéressait. Il voulait entrer dans l’armée, comme son père, et continuer le travail là où il l’avait laissé. Les déploiements de troupes en Irak lui assuraient un travail, et il voulait y aller. Il ne lui restait plus qu’à l’annoncer. Il avait débuté par sa mère. Il préférait annoncer la chose à l’une, puis à l’autre, mais pas aux deux en même temps. Il avait trouvé sa mère dans le canapé, toujours en pyjama à 16H, en train de manger des céréales. Elle l’avait salué d’un sourire en le voyant, mais il avait du attraper la télécommande pour éteindre la télé, avec qu’elle ne lui prête davantage d’attention. « Maman, il faut que je te dise quelque chose. » . Elle se redressa dans son sofa, mais n’était pas vraiment consciente de ce qu’il allait dire. Elle était donc en train de s’attarder sur une pile de vieux magazines. Il s’agaça de la voir si peu intéressée par ce qu’il voulait lui annoncer. Il s’avança donc vers elle et s’installa à ses côtés, lui attrapant les mains pour les tenir dans les siennes. Elle le regardait enfin, curieuse. Il se pinça les lèvres, elle avait perdu son époux à cause des horreurs qu’il avait vu, alors qu’allait-elle dire ? Il baissa les yeux pendant quelques secondes, avant de la regarder de nouveau. « Je vais m’engager dans l’armée. » . Il angoissait terriblement, mais le visage de sa mère ne vira pas aux sanglots comme il l’avait craint. Un très léger sourire se dessina sur les lèvres de sa mère. Elle monta l’une de ses mains pour venir caresser la joue de son fils. Puis elle se leva, et monta à l’étage sans rien ajouter d’autres. Il ne su pas vraiment ce qu’elle pensait, mais c’était bien moins pire que ce qu’il avait imaginé. Maintenant, il devait l’annoncer à Gabrielle.
[ SUJET D’ECRITURE ] Il sortait tout juste du bureau de son supérieur, et était ravi de ce qu’il venait de lui annoncer. Il venait d’être promu sergent Maître, ayant enfin une reconnaissance de son bon et assidu travail. Il savait que cela signifiait plus de missions à l’étranger, plus d’heures, plus de responsabilités, mais il était prêt à le faire. Certes, cela signifiait rater des moments. Comme le décès de sa mère, il n’avait pas pu être présent pour les dernières heures de sa vie. Mais elle n’avait pas été seule, puisque Gabrielle l’avait accompagnée. Il rentra chez lui avec un sourire aux lèvres, puisque c’était une bonne journée. Roxanne était déjà rentrée du garage. Peut être que ce soir allait être la bonne soirée, la soirée idéale pour faire ce qu’il avait prévu de faire depuis quelques jours. Il trouva sa belle dans le salon, en train de mettre de l’ordre dans quelques papiers, à savoir des factures et autres. Il posa sa veste sur le canapé. Il s’était changé à la caserne et était donc déjà en civil. Il s’approcha de Roxanne pour déposer un baiser sur ses lèvres en guise de bonjour et ne tarda pas à lui annoncer la nouvelle : « Je suis Sergent Maître. » . Un sourire satisfait et fier s’était dessiné sur ses lèvres, il commençait à avoir une belle réussite professionnelle. Il s’assit sur le canapé et remarqua alors qu’elle ne semblait pas être totalement contente pour lui. Son visage était pensif. Elle se tourna vers lui et, avec une pointe d’énervement perceptible dans sa voix, s’exclama : « Et quand est-ce que t’auras du temps pour fonder une famille ? » . Il fronça les sourcils. Mais ça voulait dire quoi ça ? Il passait du temps avec elle quand il était présent, et il faisait attention à elle. Oui, cela signifiait plus de missions, mais c’était son travail. Il secoua légèrement la tête, n’ayant pas envie de déclencher une dispute. « Ne t’inquiètes pas pour ça. » . Elle se tourna et poussa la pile de papiers sur le bureau, signe d’agacement. Elle partit à vive allure dans la cuisine, visiblement insatisfaite de la réponse donnée par son conjoint. Il se leva pour la suivre, pas question de laisser les choses comme ça. Il s’accola au mur, et essaya de ne pas hausser le ton mais ne pu s’empêcher de le faire un peu. « Je vais avoir une augmentation ! » . Si ça c’était pas une bonne nouvelle, ils allaient peut être pouvoir déménager, et envisager d’acquérir une maison. Et si c’était le cas, ils allaient réfléchir au nombre de chambres qu’ils voulaient. Gray voulait des enfants, il voulait vraiment fonder une famille. Avoir des enfants avec Roxanne, il y pensait très sérieusement. Oh bien sûr pas tout de suite, mais dans quelques années sans doute. « Je m’en fiche de l’argent Gray ! » . Le ton montait d’un cran, et la dispute continua pendant plusieurs minutes. Grayson se défendait de vouloir une famille et une belle carrière, affirmant que les deux n’étaient pas incompatibles. Quand à elle, elle lui reprochait d’être déjà peu présent, et de ne pas pouvoir s’investir suffisamment dans une famille avec cette nouvelle promotion. Après leur vive altercation, un silence s’installa. Grayson sortit de la cuisine pour se rendre dans la chambre. Il ouvrit un tiroir de la commode, et fouilla en-dessous de ses affaires. Il en sortit une petite boîte noire sans aucune inscription. Il revint dans la cuisine et s’approcha de Roxanne. Il ouvrit la boîte et la glissa dans ses les mains de sa belle. Elle contenait un fin anneau d’argent, avec un petit et élégant diamant. Ce n’était pas très extravagant, mais la simplicité était plus belle. Il tenta : « Est-ce que tu veux quand même m’épouser ? » . Après leur dispute, il était possible qu’elle refuse. Il angoissait donc, il avait vraiment envie qu’elle accepte mais on ne pouvait pas dire que sa demande était des plus romantiques. Il l’avait imaginée autrement, mais n’avait pas su comment s’y prendre. « Oui. » . Il s’approcha d’elle pour l’embrasser, elle venait d’accepter.
Grayson rampa derrière les voitures, son arme bien en main. Mike le suivait, à quelques mètres au devant. Les tirs fusaient de partout, et difficile de discerner ceux qui venaient de son camp, comme ceux qui venaient du camp de l’ennemi. Caleb, son plus jeune soldat, venait de tomber au sol pour ne plus jamais s’en relever. Laisser des morts derrière lui, ça n’avait jamais été facile. Mais la priorité, pour le moment, c’était de sauver sa peau. Depuis deux ans maintenant, il était en mission dans cette région très difficile de l’Irak. Il avait vu bon nombre de ses frères d’armes tomber. Il pourrait dire qu’il s’y habituait, mais ce serait bafouer les morts. Il ne voulait pas rejoindre leur rang. Mike s’arrêta derrière ce qui avait été un break blanc, désormais beige de poussière et criblé de balles. Gray s’arrêta à côté de lui et prit le temps de respirer profondément. Ils avaient voulu extirper la racailles d’un bâtiment dans lequel ils cachaient sans doute des armes, mais ils avaient très largement sous-estimer leur nombre. Résultat, ils étaient en minorité, et désormais dispersés un peu partout. Il n’était plus question de prendre les lieux, mais plus de partir en vie d’ici. D’autres bâtiments entouraient celui qui avait été leur cible : des maisons. Le village paraissait désert, les habitants étaient soit tapis chez eux, soit partis aussi vite qu’ils l’avaient pu. Quoiqu’il en soit, Grayson voulait prendre la rue qui s’ouvrait à leur gauche. Elle semblait être épargnée des tirs, et c’était la seule issue possible à ses yeux. Il fit un signe à son compagnon pour lui indiquer ce qu’ils allaient faire, et celui-ci acquiesça d’un signe de tête. Gray passa devant pour prendre la tête du binôme, rampant jusqu’à ce que les voitures s’arrêtent. Ils allaient devoir traverser une zone à découvert, et c’était la partie la plus risquée de son plan. Il s’agenouilla et tenta d’écouter la densité des tirs, et leur provenance. Il attendit de percevoir une hausse de la fréquence des coups dans une autre direction pour se lever et courir vers la rue qu’il espérait atteindre. Et ce fut le cas, il s’engouffra dans celle-ci avec un semi-soulagement. Mais ce fut de très courte durée. Un bruit sourd retentit et la terre trembla, il fut projeté à plusieurs mètres devant lui et sentit quelque chose de très douloureux dans son mollet. Il grimaça et roula sur le côté avec le peu de forces qu’il lui restait pour voir ce qu’il y avait eut derrière lui. Le chaos, de la fumée, du feu. Une explosion. Et Mike avait disparu. Déjà la vision de Grayson devenait floue et il commençait à ne plus pouvoir supporter la douleur. La dernière chose qu’il vit fut cette femme qui se pencha au-dessus de lui en murmurant quelque chose qu’il ne pouvait pas comprendre.
Un soldat entra. Puis deux, puis trois. Il ne reconnut par leur visage, mais leur uniforme oui. La minuscule pièce dans laquelle il se trouvait n’était éclairée que par quelques bougies. Elle était en sous-sol, et aucune fenêtre ne pouvait donc y apporter de la lumière. Il se redressa légèrement dans le lit, et vit enfin la femme entrer. Elle était angoissée, et le regard qu’elle lui jeta lui serra le cœur. Elle risquait tout désormais. Déjà, l’avoir caché et soigné pouvait lui couter la vie, mais avec l’armée chez elle, elle ne pouvait plus que partir d’ici et fuir ceux qui allaient la pourchasser. Il ne savait pas combien de jour s’étaient écoulés depuis sa chute, sans doute beaucoup. Au début, tout avait été tellement flou, il était incapable de rester conscient plus de quelques minutes. Minutes pendant lesquelles la femme lui donnait de l’eau et de la nourriture. Elle avait déjà très peu pour elle et pour ses enfants. Il n’avait vu que deux d’entre eux, mais vu le nombre de pas qu’il entendait à l’étage, elle en avait bien plus. Un quatrième homme entra, et il reconnut l’un de ses supérieurs. Il ne fut jamais autant heureux de le voir que maintenant, et le sourire se dessinant sur les lèvres de ce dernier confirmait la réciprocité des choses. « Sergent Maître Earhart, c’est un plaisir de vous revoir. » . Gray ne pu que sourire, ne sachant pas quoi ajouter. Il n’avait pas cru que ce moment arriverait, il se voyait déjà perdu même si sa blessure avait été suffisamment bien soignée pour ne pas l’achever. Il lui serra faiblement la main alors qu’il s’était approché de lui et le supérieur fit signe à ses soldats de se dépêcher. Il ne fallait pas traîner ici. La cache d’armes n’était sans doute plus utilisée, mais il fallait toujours se méfier dans ces régions hostiles. Grayson se laissa aider pour se remettre debout. Il n’avait effectué que quelques fébriles pas les derniers jours, et cela faisait longtemps qu’il n’avait pas marcher. Il ne s’en sentait pas vraiment capable. Il monta au rez-de-chaussée de la bâtisse et son regard se posa instantanément sur le multitude d’enfants qui se terraient dans un coin de la principale pièce de la maison, qui n’était pas très grande. Un coup d’œil dehors lui permis de voir qu’un véhicule médicalisé de l’armée l’attendait, et qu’il allait être pris en charge. Les soldats le faisaient avancer vers celui-ci, mais il devait s’assurer de quelque chose avant de partir. Il se tourna vers son supérieur. « Lieutenant, il faut les évacuer d’ici de toute urgence. » . Inutile de préciser de qui il parlait, et pourquoi il le fallait. Son interlocuteur se tourna vers lui et fit un vif signe de tête en guise d’approbation. « Ce sera fait dans l’heure même. » . Rassuré, Gray se tourna vers la femme qui l’avait soigné. Il lui devait la vie, mais ne pouvait même pas exprimer sa reconnaissance puisqu’elle ne parlait pas sa langue. Il défit la gourmette que ses parents lui avaient offertes lorsqu’il avait six ans, pour la glisser dans les mains de la femme qu’il serra dans les siennes. Elle le regarda avec tristesse, mais aussi avec une pointe d’espoir. Gray se tourna alors vers la sortie et, toujours avec l’aide de soldats, il monta dans le véhicule qui allait le ramener vers les siens, et aussi chez lui.
- Spoiler:
votre pseudo ∞ LilDay. votre prénom ∞ Elodie un petit surnom qui vous colle au teint ? ∞ Aucun :P région/pays ∞ Pays de la Loire. votre âge 19 ans. - Code:
-
◖<pris>célébrité</pris> › <perso>prénom & nom</perso> (si vous ne réserver pas l'avatar remplissez ce champ à la fin de votre présentation)
◖<reserve>Alexander Skarsgard</reserve> › <perso>Grayson Earhart</perso> ( si vous réserver l'avatar remplissez ce champs et une administratrice le mettra dans le bottin)
Dernière édition par Grayson Earhart le Mar 24 Juil - 14:36, édité 15 fois |
|