lennon ▽ they say it's what you make, i say it's up to fate.

Invité Invité

peter birdy lennon-allie kathleen, barrow

" rêveuse dévergondée maladroite drôle "

NOM ∞ barrow, parce que elle, c'est la descendante de Bonnie&Clyde PRÉNOMS ∞ lennon, parce que c'est un hommage au grand John Lennon, allie parce que c'est le prénom de sa grand-mère, peter parce que peter pan, kathleen parce que c'est le prénom de sa maman qui est morte en lui donnant naissance, birdy parce que son père l'appelait toujours petit oiseau. SURNOMS ∞ Lennon c'est tout, elle n'a jamais aimé les surnoms et le seul qu'elle autorisé de l'appeler par un autre nom que le sien était son père qui la nommait toujours : Petit oiseau. DATE ET LIEU DE NAISSANCE ∞ le quinze décembre mille-neuf cent quatre-vingt-neuf à 23h59 minutes, dans un hôpital à Austin. ÂGE ∞ vingt-trois ans NATIONALITÉ ∞ américaine MÉTIER/ETUDES ∞ écrire ici SITUATION FINANCIÈRE ∞ écrire ici STATUT CIVIL ∞ écrire ici GROUPE ∞ not even cowardice AVATAR ∞ kristen stewart EST-IL UN SCÉNARIO ? ∞ non CRÉDITS ∞ kirstenstewartbitchfacetumblr

son père était le général de l'US Air Force, il est mort sur le terrain, le jour des dix-huit ans de Lennon Δ elle fume énormément mais elle ne boit presque jamais. Δ elle ne mange que les chewing-gum aux cerises, rien que ça Δ son demi-frère est un sous-officier à l'US Air Force, ils se chamaillent tout le temps, mais au fond ils s'aiment énormément. Δ elle a un ancien pick up rouge dont elle ne se sépare jamais Δ elle aurait aimé ne jamais grandir, comme peter pan. Δ après la mort de son père, elle a pris une année sabbatique et est allée vivre au Kenya seule et à consacrer toutes ses journées à aider ces jeunes mourant de faim, elle a vue de ses yeux comment la vie pouvait être difficile. Δ elle ne se soucie jamais de quoi mettre, ou de comment se coiffer, ou si les autres vont s’intéresser à elle si elle fait tel ou tel chose, elle vit simplement sans trop donner d'importance à ces choses insignifiantes de la vie Δ c'est une grande solitaire, elle n'a jamais eue de vrais amis et elle ne fait jamais confiance en personne en dehors de feu, son père. Δ malgré le fait qu'elle paraisse frêle, Lennon est une vraie battante de la vie, elle a survécu a tellement d'épreuves dans son existence quand se demande comment elle fait pour rester en vie. Elle a eut un cancer quand elle avait trois mois qui lui a ravagé son ouille, elle est aujourd'hui sourde à soixante pour cent, bien qu'elle puisse distinguer les mots sur les lèvres des gens et y répondre clairement. Elle a aussi été kidnappé dans son enfance par des ex-militaires qui avaient eut de sérieux problèmes avec son père, elle fut donc séquestré pendant une semaine avant qu'ils ne puissent arrêter ses ravisseurs. Elle a aussi de très grave problèmes cardiaques et elle refuse de prendre ses médicaments, la dernière fois qu'elle est allé dans un hôpital, les docteurs lui ont donné encore cinq ans à vivre si elle a de la chance, aujourd'hui, il ne lui en reste plus que trois.

Spoiler:

Invité Invité

c'est l'histooooire, c'est l'histoire de la vie !

Fais un effort, allez arrêtes de faire ta fainéante et fais un petit effort Allie !. Il y'avait plein de gens autour de moi comme toujours. Moi, je comprenais pas ce qu'ils me voulaient, je comprenais pas ce qu'ils avaient tous à me regarder comme ça, comme si j'étais une chose. Je comprenais pourquoi ils me mettaient tout le temps des engins dans les oreilles et qu'ils me hurlaient de répéter ce qu'ils disaient. En fait c'est plus ma belle-maman qui me hurle dessus tout le temps, mais papa, il aime pas que je l'appelle comme ça. Il dit qu'une mère c'est une mère, point. Moi je l'aime pas belle-maman et en cachette je l'appelle toujours comme ça, même si en vrai, elle est même pas belle ma belle-maman, elle vraiment moche, avec des cheveux jaune sale comme si on avait fracassé des oeufs sur sa tête. Papa dit que ça s'appelle des cheveux blonds, mais moi je trouve pas qu'ils sont blanc, je trouve qu'ils sont sales c'est tout. J'me demande des fois, elle où ma vraie maman ? Et c'est à ce moment que tout le monde se tait. Ils paraissent tous confus et gênés. Belle-maman devient toute rouge, elle ouvre sa bouche pour dire quelque chose, puis elle la referme et se lève pour quitter la pièce. Puis papa me prends dans ses bras. Il m'emmène auprès de la fenêtre et me demande de regarder le ciel. Il me dit : Tu vois ces oiseaux ? Et bien si tu cherches bien, tu trouvera ta maman entre eux. Je n'ai jamais su, s'il disait ça pour me faire taire, ou si c'était vrai, si ma maman était vraiment un oiseau. Mais avec le temps je n'y ai plus repensé. J'étais toujours perdue dans mes pensées, quand Marguerite ma belle-mère me secoua comme à son habitude pour me dire réveilles toi, arrêtes de rêver, arrêtes de rêver, tiens toi droite et arrêtes de rêver. Excuses-moi, j'arrêtes de penser et je m'assois droitement. Je m'efforce de regarder les lèvres du docteur sans flancher, même si c'est épuisant, même si c'est pas drôle, même si je préférerais être dehors dans le jardin et attendre le retour de papa au lieu de rester ici avec eux, mais j'y peux rien, si je me rate cette fois, c'est sûr, je ressors plus jusqu'au prochain printemps. J'aime pas quand Papa est pas là, c'est tellement plus facile quand il est présent, la vie devient soudain plus douce, plus belle, Marguerite ne me crie plus dessus et Noah ! Bah c'est Noah, il ne change jamais, toujours là pour m'énerver. Papa est un soldat, il tue les méchants pour sauver les gentils, mon papa c'est un héro et je suis très très fière de lui, sauf que c'est pas drôle son boulot, parce que je le vois pas beaucoup à cause de ça et parce que quand il revient, il est toujours rempli de rouge et de bleu et de mauve, on dirait un arc-en-ciel qui est passé sous un camion et qui est devenu trop abîmée pour qu'on l'appelle arc-en-ciel. Alors je lui est trouvé un autre nom, arc-en-guerre, oui, papa c'est un arc-en-guerre et moi je suis son petit oiseau. Les gens n'ont jamais voulu m'expliquer ce que j'avais, pourquoi on m'empêcher de sortir dehors, de crier trop fort, de courir jusqu'au train. La seule excuse qu'ils avaient pour me tenir à la maison était un mot : malade. Mais cela voulait dire quoi malade ? J'ai jamais compris et même quand papa me l'a expliqué j'ai pas compris. Le seul usage que j'ai trouvé à ce mot était une punition, à chaque fois qu'un adulte prononcé le mot malade cela voulait dire, rentre chez toi et reste dans ton lit, comme si tu avais fait une bêtise, comme si c'était de ta faute si les autres disaient que tu étais malade. J'ai jamais aimé ce mot, jamais. Plus tard, j'ai compris que cette 'maladie' que j'avais, n'en étais pas vraiment une. Je n'entendais pas comme les autres c'est tout. Les choses que les autres comprennent ils les entendent très fort, et le choses que je dis, les autres les entendent aussi, moi je comprends pas ce que ça veut dire entendre et quand j'ai sus que c'était vraiment important d'entendre dans la vie, ça m'a obsédée. Je voulais entendre, je le voulais vraiment, mais j'ai pas réussi, la seule chose que j'entendais quand les gens parlaient c'était des sortes de 'z' et de 'x' répétés plusieurs fois, ça n'avait pas de sens, alors j'ai laissé tombé, et j'ai juste réalisé que j'étais différente des autres, dans bien plus d'angles que j'imaginais.

Parles petite, parles !, je n'avais pas compris au début mais maintenant c'est clair. Je n'ai pas pu distinguer les mots sortant de leurs bouches puisqu'ils m'avaient bandés les yeux, mais j'ai ressentis la boule à zéro de l'un deux contre mon taille, quand je me suis agrippé à la porte et qu'il m'a forcé de la lâcher, j'ai ressenti le frottement du tissus contre ma main, et je sais des dix années que j'ai vécue avec mon militaire de père que ça ne peut-être qu'un uniforme de soldat. J'ai sentis l'odeur de la boue, sur les bottes en caoutchouc de l'un deux, nous ne pouvions être que dans une forêt. Je mourrai de faim et de soif, mais je saurai m'abstenir de dire un seul mot, malgré les coups qu'ils me donnaient, j'ai appris de mon père que mieux vaut la mort que le déshonneur. C'est vrai que je n'étais pas en mission ou quoi que ce soit d'autre pour l'armée, mais on m'avait kidnappé pour me soustraire des information que je ne connaissais pas, et même si je les connaissais, je ne dirai rien, au nom du courage qu'a eue mon père pendant toutes ces années où il a risqué sa vie pour des innocents. Je ne dirai rien, et je sais que si je réussis à survivre, Papa serait fier de moi. Je déduis que cela fait à peu près trois jours que nous sommes ici, mes yeux sont toujours bandés, et je n'ai pas mangé depuis deux-milles minutes, soit un jour et demi, j'arrête pas de compter depuis que je suis ici, c'est pour pas que je craque, papa m'a souvent dit que c'est ce qu'ils faisaient quand il avait peur de lâcher prise. Laisses moi faire Dean. Écoutes moi bien pétasse, si tu ne te décides pas à ouvrir ta putain de bouche, on va te le faire encore plus regretter et ce n'est pas des coups qu'on te donnera cette fois ci, ça sera bien plus pire. En bougeant un peu mon nez, j'ai réussi à soulever un peu le bandana qui me cache les yeux, j’aperçois deux paires de pieds en bottines noirs, ils viennent sans nul doute de l'armée de l'air maintenant c'est sûr je suis fixé. Ça devrait être des soldats ennemis de mon père, oui, sûrement. Aujourd'hui cela va faire sept jours que je suis là, je commence à vraiment fatiguer, surtout avec ce tissu noir qui me cache la vue. Hier, j'ai cru devenir aveugle, ils ont du comprendre que j'étais sourde parce qu'ils m'ont enlevé le bandana, mais là au lieu de voir ces hommes qui m'avaient tenus depuis le début, j'ai vue une femme blonde et belle, debout devant moi et qui me faisait des signes avec les mains, j'ai pas trop compris ce qu'elle disait mais je n'ai pas dit un mot. Alors, ils ont laissé tomber, ils ont même arrêtés de me frapper. Je crois qu'eux aussi, ils fatiguent. Je vois leurs pieds qui font les cent un pas dans la pièce, l'un paraît confus dans ces pas, l'autre énervé. Soudain, la porte s'ouvre à grand volée, il y' a d'autres pieds vêtus de bottes noirs, beaucoup d'autres pieds, et beaucoup de noir, beaucoup de noir, beaucoup de noir, beaucoup de ... noir, je m'enfonce, dans un trou, encore et encore et encore, il n'y a plus que du noir, c'est presque paisible, oui.
Je ne sais pas ce qui s'est passé, la seule chose dont je me rappelle c'est des pieds et des bottines noirs, puis rien. Je me retrouve dans cette chambre d’hôpital. Papa est à côté de moi, il me tient la main. Marguerite et Noah aussi. J'essaye de cligner des yeux encore une fois pour mieux voir, je crois avoir vu des gouttes d'eau sur les joues de mon père. Est-il en train de pleurer ? Suis-je en si mauvais état que ça ? Papa me voit le regarder, il efface d'un revers de manche le liquide qui coule sur ses joues, il espère sûrement que je ne l'ai pas vue. Il n'aime pas se montrer faible à mes côtés. Il me sourit, je lis sur ses lèvres. Bonjour mon petit oiseau.. Il m'a tant manqué, j'ai cru ne plus jamais me sortir de cet enfer. Je n'ai plus envie de parler de tout ce qui s'est passé, je préfère oublier. Même si je vois dans son regard qu'il a envie d'en savoir plus, chaque détails, chaque instant, mais je ne peux pas assouvir son envie maintenant, je suis beaucoup trop épuisée, même si je sens qu'il s'inquiète plus pour autre chose, mais je n'ai pas envie de savoir, pas maintenant. Je souris. Bonjour papa.
Plus tard, on me fait savoir que je suis malade, mais je réponds que je le sais déjà. Alors on me dit, non ça n'a rien avoir avec ma surdité, que c'est un autre type de maladie. Je demande à en savoir plus. On me dit, tu es malade du coeur. Sur le coup, je pense à une plaisanterie, malade du coeur ? Je ne pensais pas que ma solitude pouvait être une maladie, mais après qu'on me révèle que j'ai fait une crise cardiaque quand ils sont venus me sauver dans la cabane, je comprends mieux pourquoi il y'a eut tant de noir, à croire que ces choses là, ne m'arrivent qu'à moi.

La vie, même quand tu la nies, même quand tu la négliges, même quand tu refuses de l'admettre, est plus forte que toi. Plus forte que tout. Des gens sont revenus des camps et ont refait des enfants. Des hommes et des femmes qu'on a torturés, qui ont vu mourir leurs proches et brûler leurs maisons ont recommencé à courir après l'autobus, à commenter la météo et à marier leurs filles. C'est incroyable mais c'est comme ça. La Vie est plus forte que tout. - anna gavalda

J'ai toujours pas compris comment les gens peuvent t'annoncer la mort de ton père, par faxe en citant un numéro de matricule et le fait qu'il ait été tué pour son pays. Je dis pas que c'est mal, c'est juste con. Papa aurait aimé voir cette lettre de ses propres yeux je présume, il avait toujours dit que la meilleure fin qu'il puisse avoir c'était de mourir sur le terrain. Et ben voilà papa, tu l'a eue ta putain de fin, content ? Parce que moi non. J'ai l'impression que ce n'est qu'un stupide jeu et qu'il ressuscitera de chez les morts dès demain qu'on viendra le chercher de l’hôpital ou qu'ils nous renvoient une lettre pour nous dire qu'ils se sont juste trompés de matricule, parce que papa c'est pas qu'un numéro. J'ai attendu cette fameuse lettre des semaines et des semaines, mais rien n'est venu. A l'enterrement, il n'y avait pas de corps dans le cercueil. Je n'y suis pas beaucoup resté, une simple visite de courtoisie et je me suis en allé. Je ne mettais même pas de noir. J'étais vêtue d'un jean trouée, d'un t-shirt vert que j'avais piqué dan l’armoire de Noah, d'une casquette de mon père, et d'anciennes baskets que je n'avais pas mise depuis une éternité. J'ai acheté hier, un billet d'avion qui mène au Kenya, je compte y rester deux ou trois années, histoire de faire quelque chose de ma vie qui arrive presque à sa fin. Les docteurs m'ont dit qu'il me restait cinq ans à vivre, j'ai refusé de prendre de traitement. Passer ce qui me reste à vivre dans des hôpitaux à moitié vivante, une gueule de zombie et tout ça en ayant soixante dix pour cent de chance de ne pas y survivre, merci bien, trop peu pour moi.