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→ this is no coincidence, isn't it? (jamie-rose & timothy)

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Jamie-Rose Gallagher
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MessageSujet: → this is no coincidence, isn't it? (jamie-rose & timothy) → this is no coincidence, isn't it? (jamie-rose & timothy) EmptyMer 22 Aoû - 20:30

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this is no coincidence.


Une de ses mèches lui tombe sur le visage. Elle la remet rapidement en place, et rejette le reste de sa chevelure en arrière dans un mouvement assez théâtral de la tête. Toute cette chevelure rousse, cette chevelure de feu qui se met en mouvement au même instant, ça avait toujours fasciné.
Elle se souvenait encore de Jared, torse nu et portant encore son bas de treillis, les yeux grand ouverts devant ce spectacle explosif. Elle se souviendrait toujours de Johann, ses yeux noisettes écarquillés et son habituel sourire narquois devant sa meilleure amie jouant avec sa chevelure. Elle avait toujours fasciné les gens, avec sa chevelure de feu. Certains étaient jaloux, d'autres n'aimaient tout simplement pas cette agression visuelle. Et d'autres aimaient, adoraient.
La première fois qu'elle avait rencontré Timothy, il lui avait clairement montré qu'il adorait. Il avait eu ce grand sourire, jovial et tellement texan. Elle avait alors souri, elle aussi. Elle avait souri pour la première fois depuis bien longtemps, trop longtemps.
Et depuis ce jour, depuis cet instant volatile à l'hôpital d'Austin, elle n'avait eu qu'une seule envie; retrouver ce sourire. Retrouver celui qui lui avait rendu, celui qui avait délivré son sourire et sa joie de vivre de l'enclave étrange dans laquelle elle avait dû les mettre, ces derniers temps.
Alors elle venait à l'hôpital. Souvent. Très souvent. Trop souvent. Elle avait séché un cours de communication, une fois. Elle l'avait très vite regretté, avait culpabilisé et était partie en courant vers sa voiture pour arriver au prochain cours. Au final, ce fameux cours avait été annulé, mais cela n'avait pas enlevé la culpabilité.
Elle finissait par être obsédée par ce jeune homme, et ça, c'était pas bon. Pas bon du tout. Si elle le retrouvait une bonne fois pour toute, elle pourrait peut être enfin passer à autre chose. Il lui avait rendu son sourire, mais il lui avait immédiatement repris et volé, même. Il lui avait volé son sourire!
En marchant vers l'entrée de l'hôpital, elle sourit. Il lui avait volé son sourire. C'était ce qu'elle lui dirait, quand elle le reverrait?
"oh, salut. tu m'as volé mon sourire, ça te dirait de me le rendre? s'il te plait?"
Rien qu'en pensant à lui, elle retrouvait son sourire. Décidément, même sans le connaître, il parvenait encore une fois à lui rendre sa joie de vivre habituelle. Et pourtant, ça n'était vraiment pas facile, ces derniers temps.
Lorsqu'elle arriva à la réception, elle ne savait pas quoi dire. Pouvait elle utiliser le fait qu'elle avait travaillé ici, il y a quelques semaines, pour Desmond et sa campagne électorale?


› Oh, Jamie-Rose! Comment vas tu ma belle? Toujours aussi resplendissante dis moi!

Elle souffla un peu. C'était Philippa, une des infirmières avec qui elle avait travaillé et qui était plutôt gentille. Dans la quarantaine, elle était une sorte de maman poule pour les différents blessés de guerre qui se trouvait ici, loin de leur famille et de leurs propres mères. Elles s'entendaient bien, toutes les deux.
Alors ça serait certainement plus facile de trouver Timothy.


› Pippa! Bah écoute, ça va plutôt bien, merci. Oh, tais toi donc ! C'est toi l'infirmière canon qui a une horde de jeunes militaires à ses pieds!En parlant d'eux, d'ailleurs...

› Ah, mademoiselle Gallagher aurait une faveur à demander à l'infirmière Pippa, hein? Lequel t'as tapé dans l'oeil, ma p'tite?

› Personne! Il m'a pas tapé dans l'oeil, enfin pas vraiment... Rooh, Pippa! Je voudrais juste savoir dans quelle chambre se trouve un certain Timothy.

Pippa la regarda avec ses yeux taquins, tapa quelques mots sur son ordinateur. Elle releva la tête, et avec un plissement des lèvres, elle s'exclama:

› Timothy Lauwrence. Un beau gosse, celui là. Un phénomène, aussi. Chambre 401, ma belle. Il y est là. N'oublie pas, pas de bêtises dans les chambres pendant les heures de visite, hein ! Ah ah!

Terriblement gênée, elle remercia chaudement son amie Pippa et commença à se diriger vers la chambre du fameux Timothy. Timothy comment, déjà?
Lauwrence. Timothy Lauwrence.
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C. Timothy Lauwrence
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MessageSujet: Re: → this is no coincidence, isn't it? (jamie-rose & timothy) → this is no coincidence, isn't it? (jamie-rose & timothy) EmptyJeu 23 Aoû - 21:33

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No, it's not.


"Oui Maman, attends, laisse moi parler. Oui je vais bien, non je n'ai pas trop mal, oui je prends bien mes médicaments. Oui, Maman. Maman! Tu m'écoutes? C'est bon? Arrête avec tes questions, t'es flippante! L'opération s'est très bien passé, ils ont retiré les bronches extérieurs, mais pas celles à l'intérieur. Non, j'ai pas eu mal. Maintenant? Oui un peu plus, mais bon, j'suis un dur. Oui, écoute Maman, ils ont dis que dans quelques semaines je pourrais sortir. ... Non Maman, ça ne veux pas dire que tu vas venir t'installer à Austin. Non même pas pour m'apporter ton support, tu restes à Boston! Tout est déjà arrangé, Mack et Ez' vont me prendre avec eux, je ... Oui, c'est ça, appelle la mère de Mack, je suis sure qu'elle est déjà au courant de tout le projet. Allez Maman... Maman! J'suis à l’hôpital, je dois te laisser. "

A vrai dire, je mentais un tout petit peu à ma mère, mes jambes me faisaient un mal de chien. Même le fait de bouger un orteil me donnait envie de hurler, mais aller dire à une mère déjà paniquée par votre hospitalisation, qui n'attend qu'un petit moment de faiblesse pour vous reprendre chez elle et recommencer à vous donner des petits pots. Que voulez vous, ma mère était comme la plupart des mères, sur-protectrice et inquiète pour un rien. Bon ok, dans mon cas, elle a un peu de quoi s’inquiéter, mais un éclat d'obus dans la jambe, ça arrive tous les jours... Ou pas.
Je revenais tout juste de ma séance de kiné. Aujourd'hui, c'était attraper un stylo avec ses orteils, si si je vous jures les kinés font ça de nos jours. Ça rééduquait mes orteils à se plier et ça faisait comprendre à mon cerveau que les nerfs de mes jambes marchaient encore. Exercice à la con ouais. Les autres militaires hospitalisés se sont bien foutu de ma gueule, mais bon, ça ne me dérange pas d'être animal de foire. Ça me fait même plutôt plaisir. Ça fait un bon bout de temps que j'ai pas vraiment fais le con. Oui les petites blagues aux infirmières, les " on a échangé nos bracelets d'identification avec le voisin" ou les "quand est ce que je vais mourir docteur?" aux médecins, c'était bien mignon tout ça, mais ça ne valait pas grand chose. Pas comme les vielles bonnes grosses vannes du camp d'entrainement. Balancer un pote bourré dans la rivière, appeler son ex, massacrer l'hymne national à 3 heures du mat', piquer le drapeau américain (on avait fait très très fort ce jour là, je vous dis même pas l'engueulade qu'on s'était pris après.)
Cela faisait 4 mois et 18 jours que j'étais dans cette chambre blanche, mes voisins allaient et venaient sans me laisser le temps de m'habituer à l'un d'entre eux. Heureusement que j'avais des visites. Il y avait toujours les mêmes, les compagnons de guerre, ceux qui sont revenu et qui habitent à Austin qui viennent voir le grand blessé, les amis venus de loin, Mackensie et Ezra qui sont venu s'installer à Austin pour me soutenir, et les petits nouveaux. Ils y avaient les infirmières, les psy, les gens de passages, les soutiens psychologiques, blablablabla et puis il y avait elle. Cette petite qui avait eu pitié de moi un jour où je tenaiq à peine debout. Jamie. C'était tout ce que je connaissais d'elle, ou presque. On avait beaucoup parlé ces derniers temps, alors qu'elle n'était qu'une parfaite inconnue. Mais j'appréciais énormément sa compagnie. Tout d'abord, parce que ça rendait tout le monde fou de me voir parler avec une beauté pareille et ensuite parce qu'elle était réellement passionnante. Mes yeux de patient fatigué en avaient peut être marre de voir toujours les mêmes têtes mais en tout cas, j'adorais la voir débarquer à l'improviste. Même si je dois avouer que je ne comprenais pas pourquoi elle revenait si souvent, trainer avec un patient militaire dans un hôpital, c'était pas ultra passionnant comme programme pour une après midi.

J'étais allongé dans mon lit, ma jambe gauche encore enseveli sous un tas de bandage et de compresses et ma jambe droite immobilisé. En gros, on était en train de me dire " Tu ne bougeras pas de ton lit aujourd'hui!" Yeaaah le programme. J'avais prévu de piqué un petit somme quand on frappa à la porte. Une chevelure rousse apparut et un sourire illumina mon visage pâle. Quand on parle du loup.

" Attends, laisse moi deviner. Alors cette fois, c'est pour un article sur... La malbouffe dans les hopitaux? Non... La gentillesse des infirmières ? Les chutes de lits d’hôpital? Non non non, j'ai trouvé, les intoxications de chocolats donné par les patients aux équipes soignantes! Avoue Jamie, avoue que j'ai trouvé le sujet de ton prochain article. "

Je me foutais d'elle parce qu'elle revenait. Encore. J'adorais qu'elle soit là, ça me faisait plaisir ce que je ne pouvais comprendre, c'est pourquoi? Pourquoi revenir voir le pauvre type aux 2 jambes cassés? Mais, ça me faisait rire et les infirmières m'ont confirmer que rire ne pouvait pas faire de mal, sauf pour les cas de fracture de côte mais c'est une autre histoire.

" Sinon, bonjour Jamie. "

Je lui adressa un sourire jovial, lui montrant que j'étais quand même content de la voir.


Dernière édition par C. Timothy Lauwrence le Dim 26 Aoû - 12:49, édité 1 fois
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Jamie-Rose Gallagher
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MessageSujet: Re: → this is no coincidence, isn't it? (jamie-rose & timothy) → this is no coincidence, isn't it? (jamie-rose & timothy) EmptyVen 24 Aoû - 16:05



Elle marchait tranquillement, essayait de ne pas accélérer le pas. Elle se contrôlait, du mieux qu'elle le pouvait, pour ne pas courir le plus vite possible, jusqu'à perdre sa respiration, vers la chambre 401. Elle voyait les chiffres défiler sous ses yeux, les portes se succéder et les visages la dévisager. Mais elle s'en fichait pas mal. Tout ce qu'elle voulait trouver, c'était la chambre 401.
398.999.400.
Chambre 401. C'est le coeur gonflé par l'espoir qu'il soit là, que Jamie-Rose passe sa tête par la porte, discrètement.
Pas suffisamment discrète, clairement.

› Attends, laisse moi deviner. Alors cette fois, c'est pour un article sur... La malbouffe dans les hopitaux? Non... La gentillesse des infirmières ? Les chutes de lits d’hôpital? Non non non, j'ai trouvé, les intoxications de chocolats donné par les patients aux équipes soignantes! Avoue Jamie, avoue que j'ai trouvé le sujet de ton prochain article.

Elle le regarde, sourit largement. Il avait toujours eu cet humour, si spécial et si agréable en même temps. Des intoxications au chocolat? Vraiment? Il avait vraiment une imagination débordante, quand il s'agissait de penser à des choses ridicules.
Mais c'était pour ça qu'elle appréciait tellement sa compagnie, au fond. Il faisait toujours le pitre, le bouffon, sans jamais être vulgaire ou grossier cependant. Il était drôle, savait faire rire les gens. Il avait dû être comique, dans une autre vie. Jamie lui avait souvent posé cette question, il avait toujours répondu qu'il devait être le bouffon du roi Louis XVI.
Elle avait ri pendant des heures, ce jour là. En fait, lorsqu'elle venait ici, elle savait qu'elle allait s'amuser, rigoler et oublier ses soucis quotidiens. Ne serait ce que pour un moment. Et ça lui faisait un bien fou.

› Sinon, bonjour Jamie.

Elle entra dans la chambre de Timothy, lui sourit encore une fois et répondit :

› Coucou Timmy. Comment ça va, aujourd'hui?

Elle ne voulait pas répondre à sa première question. Celle qu'il avait nonchalamment sous entendu, avant de faire toute cette énumération de possibles articles qu'elle aurait à écrire. Et qui serait la raison pour laquelle, inlassablement, elle revenait toujours ici, à l'hôpital.
C'est vrai ça. Pourquoi? Pourquoi, deux mois après avoir fini son travail pour Desmonds sur les blessés de guerre, continuait elle à venir ici? Pour Jamie-Rose, la réponse était assez évidente. Mais apparemment, ce n'était pas le cas pour Timothy. A moins qu'il ne veuille pas montrer qu'il avait compris.
Jamie était accro à Timothy, voilà la réponse qu'elle aurait pu lui donner. Elle était accro à la façon dont il la faisait rire, sourire. Elle adorait la manière qu'il avait de rire, comme si c'était la dernière chose qu'il voulait faire avant de mourir.
Elle regarda sa jambe, celle qui était encore bien mal en point -quoique, les deux jambes étaient pas mal amochées. Elle n'osait jamais toucher ses jambes, parce qu'il avait l'air de souffrir tellement. Même s'il ne le montrait pas, même s'il souriait et faisait semblant d'être insouciant, elle savait et sentait que Timothy souffrait. Elle aurait bien aimé alléger un peu ses souffrances, mais elle ne pouvait rien faire.
Rien, si ce n'est lui apporter un peu de réconfort. De soutien moral. D'autres personnes venaient, bien sûr -il lui avait déjà parlé d'une certaine Mack, et d'un Ez. Mais elle espérait que la venue d'une inconnue, à qui il pouvait parler sans se soucier des répercussions futures, le soulageait un peu.
S'asseyant dans le fauteuil collé au lit, elle prit un magazine qui était posé sur la table de nuit, et commença à le feuilleter de manière distraite. Elle adorait l'écouter parler, elle avait l'impression de s'évader dans ses mots. Même s'il ne parlait de rien de bien extraordinaire, d'ailleurs.
Etre ici, c'était pour elle comme être une autre personne. Une Jamie-Rose plus calme, plus sereine. Une Jamie-Rose qui ne souffre pas de l'absence de trois hommes des quatre hommes les plus importants dans sa vie. Une Jamie-Rose qui a l'impression d'avoir 17 ans, à nouveau.

› ... Je n'ai pas d'articles à écrire. J'suis pas journaliste, mais étudiante dans la pub, Timothy! Je... Je veux juste m'assurer que tu vas bien, c'tout.

Elle lui avait coupé la parole, alors qu'il déblatérait sur l'état de sa jambe. Lui faisant croire que tout allait bien, qu'il sentait pas la douleur, que c'était le superhéros de l'hôpital ou quelque chose dans ce genre.
Mais elle savait qu'il faisait semblant. Qu'il lui mentait.
Il n'était pas le seul à mentir, dans cette histoire.


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C. Timothy Lauwrence
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MessageSujet: Re: → this is no coincidence, isn't it? (jamie-rose & timothy) → this is no coincidence, isn't it? (jamie-rose & timothy) EmptyDim 26 Aoû - 13:29

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Je l'aimais bien cette petite, elle était drôle, un peu jeune certes, mais drôle. Sous ces airs de petite ange intouchable, elle avait de la personnalité tout de même. Et puis des cheveux, ouais des cheveux aussi. Elle était mignonne, marrante et n'appartenait pas à l'équipe médicale en blouse blanche qui me pourrissait la vie tous les jours, donc comment ne pas l'apprécier? Non sérieux, en parlant de l'équipe soignante, je vous aime bien et tout ,mais pitié laissez mes veines tranquilles, elles ne vous ont rien fait b*rdel! Bref, je sais pas vraiment pourquoi elle venait, et même si j'essayais de savoir, la réponse m'importait peu. Tant qu'elle continuait de venir. Oui parce que je peux vous dire que le fantasme de l'infirmière s'arrête au moment où elle amène la plus longue aiguille du monde. Du coup, il faut bien trouver quelque chose... Je vous avouerai que j'ai pas vraiment fantasmer sur Jamie, elle est un peu jeune vous voyez. Ça aurait fait un peu pervers moitié pédophile quand même. C'est que 3 ans vous me direz, mais pour un soldat, c'est un peu trop. Y'a 3 ans, j'étais encore un gamin. Y'a 3 ans, j'avais encore mes jambes en état, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui. En plus de ça, c'est une étudiante, ça empire la thèse du gros pervers ridé. Ca fait vraiment soldat qui épie les étudiantes en sous vêtements dans leurs dorms quoi. Bref, tout ça pour dire que je ne pouvais pas fantasmer sur Jamie. Et puis, de toute façon, tout le monde le sait... Il ne faut jamais tomber amoureuse d'un militaire.

" Ouais, on a eu de la purée de carottes ce midi alors comment ça ne pourrait pas aller."

Je détestais la bouffe de l’hôpital, mais j'évitais plutôt de répondre à cette question, tout le monde me la posait. Comment tu vas? Comment tu te sens? Est ce que tu as mal? Je répondais toujours avec le sourire. C'est pas le fait d'avoir mal qui m'emmerde, c'est plutôt le fait que ça fait flipper tout le monde quand mon visage affiche la douleur. La dernière fois, ma mère a pleuré quand je lui ai dis que j'avais mal aux jambes. Elle a PLEURÉ. Je pensais que c'était normal d'avoir mal après une opération telle que la mienne. 'Fin, on vous reconstruit la jambe en brisant les os en plein de petits bouts et mets des plaques dessus pour que ça se reconstruise tout seul. C'est quand même dingue non? J'étais même pas au courant que les médecins pouvaient faire ça d'abord. Et ensuite, la douleur faisait presque parti du contrat qu'on m'a fait signé. Perso, j'étais au courant avant, mais je crois qu'on a oublié d'en parler à mes proches. Mackensie est flippé rien qu'à l'idée d'assister à mon pansement, y'a que Ez' que ça fait délirer. Lui, il veut surtout essayer le gaz qu'ils me mettent pour faire le pansement et chopper le numéro de l'infirmière au ruban rose. C'est son objectif depuis mon arrivée à Austin, il a pas trop avancé... Mais bon, je suis sa vie sexuelle avec un intérêt certain vu que la mienne est réduit à néant. Faut bien que je m'amuse un peu aussi. Enfin pas dans le sens pervers de la chose ok? Enfin un peu quand même. Je me perd là.

" Non mais sinon ça va. La douleur c'est pour les fillettes, moi j'suis un homme un vrai. Pour qui tu me prends?." Le tout dans un sourire. "Et puis, tu sais pas la meilleure, les kiné me font prendre des crayon avec mes orteils, si c'est pas de la belle..."

Je n'ai pas d'articles à écrire. J'suis pas journaliste, mais étudiante dans la pub, Timothy! Je... Je veux juste m'assurer que tu vas bien, c'tout.

Je l'ai regardé en riant. Oh ça, je le savais bien, mais comme j'avais toujours pas compris en quoi consistait son boulot, je préférais considérer ça comme journaliste, ce que je me gardais bien de lui dire. Je crois qu'elle m'aurait arraché les yeux ou un truc dans le genre. Elle m'avait au moins expliqué 15 000 fois ce qu'elle faisait, j'avais finis par dire oui et faire sembler de comprendre.

"Fait gaffe, c'est un magazine à Mackensie, si tu plisses une page, elle rendra compte. Cette fille est carrément maniaque! Hey mais attends, t'as pas cours toi aujourd'hui? On est quel jour? Merde, je suis encore perdu."

Ça arrivait souvent, je savais pas quel jour de la semaine on était. En même temps, à l’hôpital, à part quand les infirmières courent ( ce qui signifie qu'on est samedi), on sait pas vraiment quel jour on est.
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Jamie-Rose Gallagher
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MessageSujet: Re: → this is no coincidence, isn't it? (jamie-rose & timothy) → this is no coincidence, isn't it? (jamie-rose & timothy) EmptyDim 26 Aoû - 16:52

→ this is no coincidence, isn't it? (jamie-rose & timothy) 12030412284249160



▬ Fais gaffe, c'est un magazine à Mackensie, si tu plisses une page, elle rendra compte. Cette fille est carrément maniaque! Hey mais attends, t'as pas cours toi aujourd'hui? On est quel jour? Merde, je suis encore perdu.

Jamie releva la tête, planta son regard dans les yeux noisette de Tim. Elle ne savait pas si elle devait rire, ou se mettre en colère. Non, elle ne se mettrait certainement pas en colère. Ce n'était pas son genre. Quoique...
Elle appréciait beaucoup Timothy, mais parfois, elle avait l'impression qu'il la prenait pour une gamine. Sérieusement, il venait de lui demander si elle avait cours, à elle? Jamie ne savait plus combien de fois elle avait expliqué à Timothy qu'elle n'avait plus vraiment de cours magistraux, qu'elle était majoritairement en stage chez Desmond.
Apparemment, il n'y avait pas que sa jambe qui avait été endommagée, dans cette histoire de jambes blessées.
Levant les yeux au ciel, elle reposa le magazine de la chère Mackensie sur la table de nuit. Elle resta silencieuse un instant, et rétorqua:


▬ On est jeudi. Et non, je n'ai pas cours. Je n'ai plus cours, Tim. Je suis pas une gamine hein.

Immédiatement après avoir prononcé ces mots, Jamie les regretta. Elle avait été sèche, et n'aimait pas ça. Il lui arrivait d'être méchante, quand elle était fatiguée. Mais jamais avec Tim. Avec Tim, elle avait l'impression de monter sur un petit manège amusant où rien ne pouvait l'atteindre. Où rien ne devait l'atteindre.
Se mordant la lèvre, elle regarda Timothy un instant, du coin de l'oeil. Il avait l'air de ne pas avoir remarqué son ton sec, la colère dans la voix de Jamie. A moins qu'il fasse semblant de s'en ficher.
Jamie savait, elle sentait que ce gars là était un dur. Des apparences de bon copain, de bouffon qui rit de tout. Et à l'intérieur, un gars détruit. Cette dernière affirmation, Jamie ne le sentait pas; elle le savait. Même si Timothy n'était pas du genre à se confier, la jolie rousse avait fait des recherches; Tim avait vécu des choses pas drôles, là bas.

Et c'était bien pour ça qu'elle détestait autant l'armée. Comment pouvait-on détruire des hommes aussi bons et biens que Timothy, comme ça, sans honte?
Elle retint un rictus de dégoût. Décidant de changer de sujet, de repartir sur quelque chose de plus léger, elle dit la première chose qui lui venait à l'esprit :


▬ Je sais comment on fait les bébés, tu sais.

Elle ne savait pas trop pourquoi elle avait sorti ça, mais était persuadée que ça ferait rire Timothy. Un rien le faisait rire, et c'était bien pour ça qu'elle appréciait autant sa compagnie.
En un sens, il lui rappelait énormément son grand frère. Nohann. Son grand nounours, toujours riant et déconnant. Son militaire adoré, qu'elle avait vu partir avec le coeur brisé, en mille morceaux. L'un des hommes les plus importants de sa vie.
Son petit chou, son grand frère qu'elle avait toujours eu le besoin de protéger, son grand frère plus petit qu'elle.
Ce n'était pas vraiment ça avec Timothy, cependant. Certes, elle ressentait le besoin de le protéger -de l'armée, de la guerre, de lui même aussi parfois. Mais elle avait aussi envie qu'il baisse cette barrière d'humour, qu'il se dévoile.... Pour qu'elle se dévoile, elle aussi.
Mais peut être que cette relation -elle et Tim, dans cette chambre d'hôpital, rigolant- ne devait se cantonner qu'à ça. Peut être que tout irait mieux, comme ça.
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